78 N4G8 919 Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/lesconditionsdelOOgu ^ '"^ LES CONDITIONS DE LA VIE A NEVERS A LA FIN DE L'ANCIEN RÉGIME LES ^^ CONDITIONS DE LA VIE ^^^ A NEVERS (Denrées, Logements, Salaires) A LA FIN DE L'ANCIEN RÉGIME J" PAR Louis GUENEAU AGRÉGÉ d'histoire ET GÉOGRAPHIE DOCTEUR ES LETTRES PARIS Librairie HACHETTE et O 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1919 6'BL/OTHECA //c . fijHG-? ' ' ' / AVANT-PROPOS L'usage s'est répandu dans les thèses complémentaires d'adopter la méthode des collections de textes. Après avoir songé à publier aussi une collection de documents, concernant la vie économique de Nevers à la fin de l'ancien régime, nous avons renoncé à cette idée, car les statuts de métiers, les contrats d'apprentissage par exemple sont aujourd'hui des textes suffisamment connus et étudiés. D'autre part la méthode, que nous avions adoptée dans la thèse principale, nous exposait à des redites. Il nous a paru préférable de nous con- sacrer ici à l'étude des prix. Nous donnons, à défaut de textes, des extraits et des résumés analytiques de textes, concernant surtout les denrées, les loyers, les salaires. C'est en somme un chapitre déta- ché de la thèse principale, mais cette séparation était nécessaire, car ces tableaux, ces colonnes de chiffres n'étaient pas à leur place au milieu d'un exposé suivi, et d'ailleurs il n'aurait pas été possible de les insérer avec les développements qu'ils comportaient. Comme sources essentielles nous indiquerons d'abord les comptes de la ville de Nevers, série CC, principalement les pièces justifica- tives de ces comptes, de 298 à 345 (1674 à 1788). Les comptes des hôpitaux = Premier fonds, Hôtel-Dieu, série E, comptabilité, principalement de 4 à 13, registres et liasses de pièces justificatives (xvii^ et xviii^ siècles). — Deuxième fonds, Hôpital général, série E, comptabilité, principalement de 2 à 13 (1G98-1788). Les archives de la Chambre des Notaires (inventaires, contrats et marchés) et quelques minutes du notaire Barreau (étude de M^ Bouquillard). ^ Nous avons plus spécialement consulté les ouvrages suivants : D'AvENEL : Histoire éconoinique de la propriété, des salaires, des denrées et de tous les prix en général (Paris, 1894-1912, 6 vol. in-8°). BioLLAY : Lesprix en 1790 (Paris, 1886, in-S»). Lefort : Salaires et revenus dons la généi'alité de Rouen au X VHP siècle (Paris, 1886, in-12). Levasseur : Les prix ; aperçu de l'histoire économique de la valeur et du revenu, de la France, du commencement du X II I^ siècle à la fin duXVIW (Paris, 1893, in-8°J. Mante LLiER : Mémoire sur les variations des principales denrées et marchandises d'Orléans, du XIV^ au XVIIP siècle, (Orléans, 1862, in-8«). Zoi.i.A : Variations du revenu et du prix des terres en France aux X VIP et X VHP siècles. {Annales des Sciences politiques, 1893-1894). 1. Cf. Le détail do cos sources dans la biljliof-Tapliie d<- la thèso principale : L'orgn- nisation du travail à Nevers (industrie et commerce) aux XVII' et XVIII^ siècles (1660-1790). INTRODUCTION Une étude sur l'organisation du travail, sur la vie des classes ouvrières et marchandes d'autrefois, serait incomplète, si elle ne s'accompagnait pas d'un aperçu aussi précis que possible des condi- tions de leur existence et des divers éléments, qui constituent le budget ordinaire des familles, d'un côté alimentation, éclairage, chauffage, habillement, logement, de l'autre salaires. I. — Alimentation L'alimentation est l'article fondamental. C'est de là que dépend avant tout le bien-être ou la misère des populations-. Mais c'est là surtout qu'il faut se mettre en garde contre toute théorie trop géné- rale et toute idée préconçue. Telle notion, exacte dans une province, est fausse dans une province voisine. D'autre part l'ancien régime n'est pas forcément et par définition une période, où tout était moins abondant qu'aujourd'hui. Le prix du pain devrait être connu avec certitude, puisqu'il était taxé^. Mais au xvii*^ siècle taxes et mercuriales ont disparu, sauf quelques prix se rapportant aux marchés de la Saint-Martin. Par contre à partir de 1702 les registres de la mercuriale deviennent à peu près complets. Il est alors possible de restituer les chiffres de la taxe en se basant sur le tarif de 1694^. Il faut d'ailleurs ajouter que de 1702 à 1720 le tableau, que nous avons dressé sur ces données, représente la taxe, telle qu'elle aurait dû être et non telle qu'elle était réellement, car le tarif n'était pas en fait régulièrement établi chaque semaine et suivait à un ou quelques deniers près les chiffres de la mercuriale. Mais à partir de 1720 la taxe du pain est régulière^ ment inscrite aux registres de police et devient rigoureusement authentique. Jusqu'en 1771 il suffit d'indiquer le prix du pain mollet, car ici encore le tarif de 1694 permet de restituer automa- tiquement le prix des autres catégories de pain, jaunet et bis. A partir de 1771, avec les perturbations que déterminent les arrêts du Conseil de Clermont-Ferrand, il devient nécessaire de préciser le prix des diverses catégories, d'abord pain blanc et pain bis, qui sont seuls admis, puis après 1775, pain blanc, jaunet et bis, quand les trois principales espèces de pain ont reparu. En 1789 le pain de seigle est autorisé et taxé à part (Cf. Tableau I). Les variations de la taxe correspondent aux périodes de bonnes ou 1. Cf . Thèse principale. Les taxations dans les métiers de l'alimentation ij'l. 2. Cf. Pièces annexes 1. — 7 — de mauvaises récoltes^. Quand les temps sont favorables, par exem- ple de 1702 à 1707, le prix du pain de l'^^ qualité s'abaisse jusqu'à 8 deniers en mai 1707 ; de 1715 à 1720 il descend jusqu'à 11 deniers ; de 1727 à 1738 il se maintient aux environs de 1 s. 6 d. ; de 1742 à 1746 les prix varient de 1 s. à 1 s. 6 d. Les minima sont donc de moins en moins bas, à mesure que l'on avance dans le cours du siècle. Les mauvaises périodes sont à la fois plus nombreuses et plus étendues que les précédentes. En novembre 1694 le pain de l'^^ qualité se paie 2 s. 6 d. et en novembre 1699 1 s. 11 d. Avec la famine de 1709 les prix montent à 6 s. De 1712 à 1714 ils dépassent toujours 2 s. 6 d. Ils atteignent 4 s. 6 d. en août 1713. Ensuite les disettes sont moins terribles, mais elles durent plus longtemps. De 1738 à 1742 le prix du pain est presque toujours supérieur à 2 s. Il atteint même 3 s. en juillet 1739 et en juin 1741. De 1747 à 1753 les taux sont à peu près identiques et s'élèvent à 3 s. en juin 1749. De 1766 à la Révolution le pain reste cher surtout dans certaines périodes. De 1770 à 1775 il est à 3 et 4 s. Il atteint même 5 s. 6 d. en juillet 1770. De 1782 à 1784 il oscille de 2s.6d.à 3s. et de 3 à 4s. en 1788-89. En dehors de ces variations générales, on constate que d'ordinaire les maxima annuels correspondent à l'été, les minima à l'hiver ou au printemps. Autrefois les battages se prolongeaint à travers l'au- tomne et l'hiver. L'été est donc la période la moins abondante de l'année. Bien que le pain soit un aliment de première nécessité, l'instabilité des prix est extrême sous l'ancien régime, par suite de l'état un peu arriéré de l'agriculture et du manque de communications, qui oblige les provinces à vivre surtout sur leur propre fond. Les populations sont à la merci du moindre accident, Enl'espace de deux. années, de mai 1707 à septembre 1709, les prix passent de 11 d. à 6 s. pour retomber à 11 d. en mars 1717. 11 arrive que le pain soit à peine accessible au peuple. En 1789 le salaire d'un compagnon ne repré- sente plus guère que 8 livres de pain blanc ou 13 livres de pain bis. En 1709 ou en 1770 quand le pain bis lui-même, valant plus de 4 s., accapare à lui seul la moitié ou les deux tiers des salaires journaliers, il est clair que les familles nombreuses n'arrivent plus à se nourrir*. Ce pain, dont le prix peut devenir si onéreux, est-il de bonne qualité ? Dans les années ordinaires il n'y a pas de raison de supposer qu'il ait été moins bon qu'aujourd'hui. Pain mollet, pain jaunet sont faits de bonne farine et bien préparés. Toutefois les ouvriers ne mangent alors que du pain bis, tandis que cette habitude s'est perdue depuis longtemps dans les villes. Mais quand les années sont mauvaises, il faut recourir à toutes sortes de mélanges, bien 1. Cf. Thèse principale. Commerce des grains. — 8 — que les règlements du temps, toujours optimistes, semblent faire croire que depuis 1709 ces expédients aient disparu. Alors que le pain blanc est fait de farines inférieures, le pain bis doit être du pain noir ou même du pain sans farine. Ainsi la ville de Nevers, située dans une région pauvre en céréales, manquait souvent de pain. La viande était plus abondante. Sans doute elle n'était pas d'aussi bonne qualité qu'aujourd'hui, car les bœufs de ce temps-là n'étaient pas comparables aux représentants actuels de la race charolaise-nivernaise^. Le rendement à l'abat était plus faible, et le bétail moins nombreux. Mais l'absence d'ex- portation rendait la consommation locale plus considérable. Il suffit de rappeler que vers 1760, c'est-à-dire dans une période où l'on se plaignait déjà de la cherté dvi bétail, il passait chaque année à la boucle une moyenne de plus de 1.000 bœufs, au moins 3.000 veaux et génisses, 900 porcs et 9.000 moutons et chèvres, ce qui pour une population d'une dizaine de milliers d'habitants, et même en tenant compte des troupes en garnison, fait une moyenne d'une livre et demie de viande consommée chaque semaine par habitant, soit plus de 7 livres pour une famille de 5 personnes. Ici encore les prix devraient être régulièrement connus grâce à la taxe ordinaire de la viande, à la taxe du porc et à celle du carême^ Mais la plupart des textes anciens ont disparu. La série n'est à peu près complète qu'à partir de 1720 (Cf. Tableau II, § 1, 2,3). Les variations de la taxe ordinaire sont forcément les mêmes que celles du prix du bétail. La viande est chère à la fin du xvii^ siècle (3 s. en 1694), puis le taux s'abaisse au début du siècle suivant (2 s. en 1708). Une nouvelle augmentation survient ensuite avec des maxima de 5 s. en 1720 et 1724, puis une courte période de bonne chère avec un minimum de 2 s. 6 d. en 1727. Dès lors on peut dire que les oscillations disparaissent et que la hausse est con- tinue jusqu'à la fin du siècle. Les prix varient seulement de 3 à 4 s. dans la période qui va de 1729 à 1740, de 4 à 5 s. jusqu'en 1767, de 5 à 6 s. jusqu'en 1785, de 6 à 7 s. jusqu'en 1790. Au début du x,viii® siècle le prix du veau est presque toujours supérieur de 6 d. ou même d'un sol à celui du bœuf. Puis une certaine uniformité s'établit. Quant à la viande de mouton, elle est vendue généralement aux mêmes conditions que celle de veau, sauf pendant une période d'une dizaine d'années, de 1746 à 1756, où les prix sont à peu près les mêmes que ceux du bœuf. A partir de l'année 1767 le tarif est sensiblement identique pour les trois catégories. La taxe de la viande, comparée à celle du pain, est loin de pré- 1. Thèse principale ; commerces d'alimentation § 3, bétail. 2. Thèse principale : les taxations clans les métiers de l'alimentation, § 2. — 9 — senter des variations aussi considérables, la production du bétail étant dans le Nivernais plus abondante que celle des grains et l'élevage étant moins aléatoire que la culture^. La plus forte oscilla- tion se produit aux environs de l'année 1725. Le prix du bœuf, qui atteignait 5 s. le 18 mai 1724, s'abaisse à 2 s. 6 d. le 18 juillet 1727, et se relève à 4 s. le 12 mai 1729. Par contre les oscillations entre l'hiver et l'été sont à peu près identiques. La taxe du Vendredi- Saint est souvent supérieure de quelques deniers ou même d'un sol à celle de la Madeleine, car le bétail gras est alors plus rare qu'en automne et en hiver. C'est presque toujours le taux du Vendredi- Saint, qui est relevé par des taxes supplémentaires. A part cette analogie il n'y a pas correspondance entre les prix de la viande et ceux du pain. Si la viande est aussi chère que le pain en 1694, elle est deux fois moins chère en 1709. Il y avait alors plus d'avantage à acheter de la viande qu'à acheter du pain, et ce fait, qui nous semble une anomalie, n'est pas sans importance. A la fin du siècle seulement, les années devenant mauvaises à tous les points de vue, la cherté de la viande coïncide avec celle du pain, et c'est ce qui explique la gravité de la crise économique à la veille de la Révolution. La boucherie de carême ne présente qu'un intérêt médiocre. Le taux est naturellement plus élevé que le taux normal, mais il ne concerne que les malades. A partir de 1756 les listes distinguent le public ordinaire, les troupes en garnison et les hôpitaux, les prix étant toujours un peu plus faibles pour ces deux dernières catégories. Dans les périodes de cherté la viande de porc remplace avanta- geusement la viande de boucherie. Certains habitants élèvent à bon compte des porcs, dont les chairs et le lard mis au saloir cons- tituent une base commode et peu coûteuse pour l'alimentation familiale. Les autres habitants se fournissent chez les charcutiers. Mais par suite des anciens préjugés la vente est presque toujours limitée à l'hiver. Jusqu'en 1759 la taxe du porc se borne à séparer le porc maigre et le porc gras. A partir de 1759 elle distingue d'or- dinaire deux catégories de porc gras et précise quelquefois le prix du porc salé. Les variations de cette taxe ressemblent à celles de la taxe du bœuf. En 1708 le porc est à bon marché (2 s. 6 d.) malgré la disette des grains. L'année 1720 correspond au contraire à une pénurie de viande (5 s.). Ensuite de 1721 à 1740 les années sont plus favorables ; les prix oscillent de 2 s. 6 d. à 4 s. A partir de 1740 le taux ne cessera pas de s'élever. De 1742 à 1746 les prix atteignent 4 et 5 s. C'est l'époque de l'épizootie sur le gros bétail. Puis les porcs devenant eux-mêmes moins nombreux, les prix augmen- l.Cf. Pièces annexes 11,1e graphique do la taxe de la viande, et conaparer avec celui du pain. — 10 — tent encore. Ils oscillent entre 5 et 6 s. de 1776 à 1783, entre 6 et 7 s. de 1783 à 1789. Dès cette époque le vin est d'un usage aussi ordinaire que la viande. Nevers est en effet une ville de vignobles^ Beaucoup de ménages ont une petite vigne. Ceux qui n'en ont pas achètent leur vin chez les propriétaires des environs ou dans les innombrables « bouchons » de la ville. Quand les années sont bonnes, la consomma- lion du vin et de l'eau-de-vie est grande, même parmi le peuple, et les prix à la portée des artisans les plus modestes (vin ordinaire, 2 et 3 s. la pinte), ainsi qu'en témoignent certains chiffres provenant de la vente au détail des crus de l'Hôtel-Dieu chez les particuliers ou à la cave du Doyen. Les riches savent apprécier les muscats et les vins étrangers. Ces crus sont souvent offerts en étrennes au corps de ville, en cadeaux aux intendants, aux princes de passage, aux officiers des régiments en garnison. Dans les années de mauvai- ses récoltes, quand le vin cesse d'être abondant, les conditions changent. La population ouvrière doit se contenter de piquettes, demi-vins, cidres et poirés. Nous avons rassemblé quelques prix de vente au poinçon, à la pinte ou à la bouteille (Cf. Tableau III, § 1), mais comme le prix du vin est chose très instable, il aurait été nécessaire de réunir des chiffres de toutes les récoltes, ce qui n'a pas été possible. De même les indications sur la qualité, vin rouge ou vin blanc, vin nouveau ou vin vieux, sont insuffisantes. Nos ren- seignements sont donc incomplets. Ils le sont plus encore en ce qui concerne les autres objets d'alimentation. Nous savons toutefois que la consommation du poisson était beaucoup plus importante autrefois qu'aujourd'hui^. Le poisson d'eau douce remplaçait la viande les jours maigres. Même en temps ordinaire c'était une ressource précieuse en raison de son abondance dans les pays nivernais. Mais les prix sont mal connus. Les comptes . de la ville ne nous donnent que des évaluations globales, ou des prix un peu supérieurs à la moyenne, car il s'agit de belles pièces offertes par les échevins aux intendants. Quant au poisson de mer, qui arrive surtout sous forme de salaisons, il se vend à des prix très faibles. Hareng salé ou hareng saur paraissent régulièrement dans les menus des artisans. Cette habitude s'est conservée encore aujourd'hui dans la population de Nevers et des environs (Cf. Tableau III, § 1). Par contre l'usage de la volaille et du gibier est beaucoup moins répandu. Il est en fait réservé aux riches. Sur le lait et les œufs 1. Thèse principale. Commerces d'alimentation, l^' §, les vins. 2. Thèse principale : commerces d'alimentation, 2 §, le poisson. — 11 — nous n'avons pas de renseignements précis. Par contre nous pos- sédons quelques chiffres concernant le beurre frais, salé ou fondu, les diverses espèces de fromages : Gruyère, Cantal..., les princi- paux produits d'épicerie et droguerie (Cf Tableau III § 1 et 2). Quelques fruits exotiques, oranges, citrons, coûtent cher et ne sont pas d'un usage fréquent. Ils sont ofï'erts en cadeaux, avec des boîtes de confitures, aux intendants et princes de passage. D'autres objets comme le sucre atteignent aussi des prix sensiblement plus élevés que les prix actuels, par suite de la difficulté et de la cherté des transports. Certains légumes, pois, haricots, lentilles, sont très employés et tiennent dans l'alimentation familiale la place de la pomme de terre. Leur prix de revient est souvent très faible, car de nombreux habitants ont des jardins, où ils récoltent fruits et légumes. Quant au sel, il est naturellement très cher par suite de la gabelle^. Avec ces divers produits d'alimentation il est impossible d'être aussi précis qu'avec la vente du pain ou de la viande. Il faudrait avoir surtout les prix d'achat au détail des particuliers, mais ceux- ci n'ont pas l'habitiide de convoquer les notaires pour acheter leurs menues denrées. Il faut donc recourir aux comptes de la ville ou des hôpitaux, c'est-à-dire à des prix de gros, à des prix minima, que les fournisseurs sont obligés de consentir à la puissance politique des échevins, aux fonctions charitables des recteurs. Certains tableaux risquent ainsi de présenter les choses sous un jour trop favorable. L'inconvénient est le même avec les inventaires d'épi- ciers. Des listes nombreuses et suivies de prix ne seraient pas moins nécessaires, car les années et même les saisons influent sur la vente de tous les produits alimentaires. Or il faut presque toujours se contenter de quelques chiffres trouvés par hasard, ce qui est une autre cause d'incertitude. Enfin, pour une même date, il n'y a plus ici de prix fixe et les conditions varient avec chaque marchand, car si les pouvoirs publics peuvent en vertu du règlement de police de 1655 intervenir dans la vente de toutes les denrées, aussi bien que chez les boulangers et les bouchers, ils usent rarement de ce droit. II. — Eclairage et chauffage, habillement, ameublement et logement D'autres dépenses grèvent les budgets familiaux. L'éclairage n'est pas encore aux xvii^ et xviii^ siècles très perfectionné. Sans doute les flambeaux de résine ont à peu près disparu. On ne les 1. Thèse principale. Les obligations financières. § 2. — 12 — utilise plus que dans les corps de garde^de la'^milicé bourgeoise ou des gens de guerre en garnison. Mais la chandelle est toujours le procédé le plus usuel dans les classes populaires. Or la chandelle est très incommode et relativement coûteuse. Les prix ne cessent pas d'augmenter au grand mécontentement des habitants, qui ne peuvent guère cependant utiliser d'autres modes d'éclairage^ La cire en bougie ou en cierge est en effet un luxe réservé aux églises et aux riches bourgeois. Elle est offerte aussi en cadeau aux échevins pour leurs étrennes annuelles, aux intendants et aux visiteurs de marque. La cire est moins incommode que la chandelle, mais encore plus coûteuse. A la fin du xviii^ siècle, l'huile à brûler commence à se propager. Elle est employée dans les réverbères, que la ville vient de faire installer dans les rues de Nevers. Son prix est assez élevé (Cf. Tableau IV, § 1). Dans le Nivernais le chauffage est moins onéreux que l'éclairage. Les habitants n'utilisent que le bois. Dans toute la région le bois est très abondant, mais il est tellement nécessaire aux industries de ce temps-là, qu'il ne descend jamais à des taux très faibles. On se plaint toujours de son renchérissement. La milice et les troupes en garnison consomment aussi de grandes quantités de bois, de même que les feux de joie, allumés en l'honneur de victoires ou d'autres événements heureux. Sous la pression de l'opinion publique, les ofTiciers de police doivent réglementer la vente et même établir des taxes en 1742 et 1770^ L'inconvénient est le même avec les fagots et le charbon de bois, à cause de l'activité des industries métallurgiques (Cf. Tableau IV, § 2). Sur l'habillement et l'ameublement nous disposons de trois séries principales de renseignements (Cf. V, tableaux, inventaires de marchandises et inventaires de mobiliers). D'abord des tableaux, dressés d'après les comptes de la X-ille, des hôpitaux et du palais ducal. Ces tableaux énumèrent divers textiles, tissus et objets, neufs pour la plupart. Mais ici, comme précédemment, les prix accordés aux échevins et aux recteurs sont des minima. D'autre part, il s'agit presque toujours d'étoffes grossières, d'objets com- muns, achetés par grandes quantités pour l'habillement des pauvres ou l'équipement des troupes en garnison, ce qui donne une idée très incomplète de l'habillement et de l'ameublement d'autrefois. Avec les inventaires de marchands et fabricants (émailleurs, faïen- ciers, merciers), les énumérations sont plus complètes. Elles sont intéressantes à divers points de vue, parles aperçus qu'elles donnent 1. Thèse principale : Métiers usuels. § 1. Ciricrs et chandeliers. 2. Thèse principale : Conimercc des bois. — 13 — sur l'activité de l'ancien commerce nivernais, sur l'abondance et la variété des marchandises, qui s'accumulaient dans les magasins de vente, sur les goûts de la clientèle enfin et sa prédilection marquée pour des objets ou étoffes, qui nous paraissent un peu anticjues et démodés : tiretaine, camelot, calmande, kalmouk, siamoise, basin, étamine. Mais les prix sont des prix de marchands, des prix de gros, sensiblement moins élevés que les prix de détail. Les inven- taires dressés chez les particuliers sont donc plus précieux. C'est là que l'on trouve la description la plus exacte des anciens intérieurs nivernais. Les prix indiqués ne concernent plus des objets neufs. Les conditions sont à peu près les mêmes que pour des objets achetés d'occasion. Il est clair qu'autrefois plus encore qu'aujourd'hui les ouvriers n'étaient pas habillés comme des bourgeois, mais plutôt comme des pasyans. Les manœuvres avaient des habits de toile pour leurs travaux. Certains semblent n'avoir pas eu d'habits des dimanches. L'inventaire des biens de Jacques Berger ne signale ni linge ni vête- ments. Or si le ménage est pauvre, il n'est pas absolument misérable. S'il n'a aucune dette active, il n'a pas non plus de dette passive. Les femmes du peuple ne sont pas plus élégantes. Elles portent des casaquins et des jupons d'étoffes grossières, fabriquées dans le pays comme le droguet, ou des vêtements de coton, car ce textile est déjà très répandu à la fin de l'ancien régime (Cf. inventaire Degoux- Seguin). Ces objets sont achetés à bas prix. Certains maîtres de métiers semblent aussi modestes que des ma- nœuvres, mais d'ordinaire les inventaires de biens signalent des habits du dimanche. Tel tonnelier, pourtant de condition très humble, a pour les dimanches un habit de peluche de soie (Inven- taire Michel Charles). Tel serrurier ou tel menuisier, dont les moyens sont un peu plus considérables, possèdent de véritables garde-robes, que leur envieraient bien des serruriers et menuisiers d'aujourd'hui, car on y voit énumérés des vêtements de toute sorte, non seulement de vieux effets de travail, mais des habits de kalmouk, de siamoise, de camelot, de drap de Silésie ou de drap d'Elbeuf, et même des cols de mousseline (Inventaires Claude Denis et Pierre Petitclair). Les femmes de ces artisans ne se contentent plus d'étoffes communes. Elles recherchent les étoffes nouvelles, à ramages et à couleurs voyan- tes, dans leurs divers costumes, simples déshabillés ou véritables ro- bes. Elles ne portent pas de chapeaux. Elles ont des bonnets, des coiffes ou béguins, rehaussés le dimanche de mousselines et dentelles. Les riches marchands et les manufacturiers de faïence semblent avoir eu quelque vanité. Ils aiment les beaux habits. Si le faïencier Jacques Seigne, qui a fait de mauvaises affaires, ne laisse après lui — 14 — que de méchants effets usés, l'épicier François Berthiault a de nombreux costumes, dont les uns sont de drap, de camelot, de bouracan, et les autres de satin. Il a même pour les jours de fêtes vme redingote à l'anglaise, des chemises garnies de mousseline ei une épée à poignée d'acier. Les Nivernais de ce temps-là, comme tous leurs contemporains, portent non pas le pantalon maisla culotte. Ils ont des bas de fil, de laine, de coton ou de soie, suivant les saisons et leur condition. Ils affectionnent, surtout les riches, des couleurs un peu fantaisistes : petit gris, mordoré, noisette, ventre de biche. Avec les femmes de ces industriels et marchands, le luxe est encore plus grand. La garde-robe de la dame Serizier est vrai- ment somptueuse. L'inventaire signale de multiples vêtements d'intérieur et des toilettes de ville, dont la soie, le satin et le taffetas forment les principaux éléments, ainsi que des étoffes à fleurs ou à rayures, de couleur incarnat ou citron. Les dames des manufac- turiers de faïence ne portent pas non plus de chapeaux, mais elles ont à leurs coiffes, bonnettes, barbes et bavolets, ainsi qu'à leurs mouchoirs et manchettes, des dentelles de prix. Les bijoux sont à proportion de la richesse. Les pauvres n'en possèdent pas. Tel artisan se contente de boucles de souliers, jarre- tières, agrafes ou boutons de manche en argent (Inventaire Charles). Tel autre possède montre et gobelet en argent, croix et bagues en or (Inventaire Denis). Seuls les riches marchands et les manufac- turiers de faïence possèdent de nombreux bijoux avec une véritable argenterie de table (Inventaires Serizier et Boizeau-Deville). L'usage du linge de corps est devenu général. De même le linge de table et de maison est abondant à la fin de l'ancien régime. Les artisans emploient surtout les toiles locales, un peu grossières, toile de plain ou toile d'étoupe. Les riches ont déjà des toiles fines. Les uns et les autres mettent leur orgueil à remplir leurs armoires, commodes et buffets, de masses quelquefois invraisemblables de draps de lits, nappes, serviettes, chemises, sans compter les rouleaux de toile brute ou les écheveaux de fil (Inventaire Claude Denis). Le mobilier peut chez les manœuvres et les ouvriers, comme chez les paysans, se réduire à quelques objets indispensables. Le manœuvre Jacques Berger et sa femme Catherine Coichot font leur cuisine à la crémaillère. Leurs ustensiles sont à la fois peu nombreux et très disparates. Presque pas d'objets en cuivre. Quelques autres en fonte, en fer, en faïence ou en verre. Comme meubles un lit des plus médiocres, une arche et un dressoir de chêne, une table et des chaises de sapin, le tout dans une pièce unique. Une modeste figure de faïence représentant saint Jacques, patron du sieur Berger, est l'unique ornement du logis. — 15 — Avec certains maîtres de métiers l'aisance est plus manifeste. Chez le serrurier Denis, la cuisine qui fait suite à la boutique et sert de salle à manger, est sensiblement mieux garnie. On y voit non seulement des chenets avecleurs accessoires ordinaires, mais de nombreux objets en fer, en particulier des fourchettes, et une assez belle batterie de cuisine en cuivre. Les chambres hautes, qui servent de chambres à coucher, ont un mobilier confortable. Il y a même une accumulation un peu encombrante de meubles : lits, commodes, armoires, table, chaises, fauteuil, bergères, coffre. La décoration consiste en cadres, avec une grande glace et un enfant Jésus dans sa niche. L'ensemble manque forcément d'unité et de goût. Le chêne y voisine avec le noyer, le cerisier et le sapin. Chez tous ces artisans une certaine prédilection se remarque pour certains meubles antiques, lits à colonnes, arches à pétrir le pain. Chez les manufacturiers de faïence apparaissent des pièces, spécia- lisées comme aujourd'hui et meublées avec une certaine prétention. La salle à manger et l'une des chambres hautes du sieur Serizier ne dépareraient pas nos appartements modernes, bien qu'elles manquent d'harmonie : meubles de chêne et meubles de noyer, tentures de camelot rayé et tapisseries de Flandre, de point d'An- gleterre ou à la turque. La décoration fait de larges emprunts à l'art local de la faïence et du cristal. De même l'ameublement de l'une des chambres de Jacques Seigne dénote un certain goût : riches tapisseries encadrant des meubles de noyer. Alors que certain mobilier de manœuvre ne valait pas plus de 100 1., les mobiliers de faïenciers atteignent des sommes considérables, plusieurs milliers de livres. Les mêmes contrastes se retrouvent dans les logements. Nobles et bourgeois trouvent encore des installations spacieuses et salubres^. Mais la plupart des artisans doivent dans des rues tortueuses, étroites, malsaines et mal éclairées, se contenter d'une ou deux pièces, qui servent à tous les usages. Ces chambres se compliquent de placards profonds, de galetas, de cabinets ou recoins obscurs, qui peuvent présenter des facilités pour de pauvres gens, mais qui sont contraires à tous les principes de l'hygiène. Les pièces sont toujours carrelées, même quand il s'agit de chambres hautes. Dans les faubourgs ce carreau peut faire place à la terre battue. Les murs sont d'ordinaire passés à la chaux. C'est seulement à la fin du xviii^ siècle et chez les riches qu'il est question de papier ou de véritable tentures en étoffes. Des cheminées dressent encore leurs volumineux manteaux dans les chambres à feu. Les éviers se 1. Nous avons généralement laissé de côté les contrats d'acccnsc, qui ne con- cernaient pas des artisans et marchands. — 16 — déversent immédiatement dans la rue. Quant aux ateliers et bou- tiques, ils se distinguent à peine des chambres basses, qui forment le rez-de-chaussée des maisons. Ce sont toujours les mêmes portes basses et vitrées et les mêmes fenêtres arrondies en cintre. Le prix de ces logements se réduit au paiement des impôts pour les artisans et marchands, qui sont propriétaires de leur petite maison. Il se complique du versement de quelques redevances féodales pour tous ceux qui sont compris dans la censive de quelque seigneur ^ Le reste de la population doit prendre des logements ou des ateliers à bail. Il subsiste encore quelques baux emphytéotiques. Mais le procédé de beaucoup le plus ordinaire est le bail à accense, très analogue aux conditions actuelles. Les contrats d'accense sont presque toujours rédigés dans les mêmes termes. Le propriétaire d'une maison déclare qu'il a « volontairement concédé et délaissé à titre d'accense » à un locataire quelconque, tout ou partie de sa maison, pour un délai de plusieurs années. On rencontre souvent la formule « pour 3 ans venant à 6 », ou bien encore « pour 6 ans venant à 9 », ce qui n'est pas sans analogie avec notre bail de 3, 6, 9. Le paiement se fait comme aujourd'hui en deux termes, «à la Saint- Jean-Baptiste et à la Nativité de Notre-Seigneur ». D'ordinaire le locataire ou « preneur » s'engage à « garnir lad. accense de meubles suffisants pour seureté dud. loyer », pour que les intérêts du pro- priétaire ou « bailleur » soient sauvegardés. Il promet de jouir de son logement « en bon père de famille ». Le propriétaire doit le tenir « clos et couvert ». Les réparations sont généralement parta- gées. Le preneur n'est responsable suivant la Coutume du Nivernais que des réparations locatives ; le bailleur se charge des grosses réparations, que le locataire doit souffrir toutes les fois qu'elles sont nécessaires. A l'expiration du contrat le preneur est tenu de laisser le local en bon état, «bien vitré et carrelé », de rendre les clefs et serrures de toutes les portes, ainsi qu'il les a prises. Le plus souvent il promet au bailleur dans quinzaine et à ses frais au moment de la signature de l'acte « une expédition des présentes ». Un locataire peut prendre lui-même un sous-locataire, c'est un contrat de sous-accense (Cf; VI, accences et sous-accenses). Dans tous les contrats, quels que soient les exemples que l'on prenne, chambres isolées, basses ou hautes, logements véritables, composés d'une ou plusieurs pièces, maisons tout entières, hautes ou basses, un certain nombre d'éléments interviennent toujours, autrefois comme aujourd'hui, pour faire varier les prix. Les diffé- rences de loyers s'expliquent par des différences de confort, d'éten- 1. Cf. Thèse principale : Etat matériel. Les fortunes § 1. — 17 — due ou d'exposition. Il est évident que la valeur des immeubles n'est pas la môme dans des rues commerçantes et passagères du centre de la ville, comme la rue de Nièvre, la rue Saint- Etienne, ou des rues déplaisantes et peu fréquentées, comme la rue de la Boullerie, en bordure des remparts, la rue des Fumiers et la rue des Fangeats. Les loyers sont toujours plus élevés dans la ville elle-même que dans les faubourgs, à Mouesse ou à Saint-Antoine par exemple. Mais ils sont encore plus élevés dans le quartier du Rivage qu'à l'intérieur des murs, car les mariniers et voituriers par eau ne peu- vent s'établir que sur les bords de la Loire et de la Nièvre. Ici les contrats sont souvent grevés de clauses restrictives, qui enlèvent aux preneurs toute liberté d'action et leur imposent des redevances en nature : une certaine quantité de poisson tous les ans. De même les maisons du Ravelin prennent au xviii^ siècle, par suite de l'amé- nagement de la promenade publique et l'installation des foires, une valeur croissante, qui se reflète dans la hausse des loyers. Les boutiques tiennent dans les accenses une place importante, car il est peu d'immeubles sans boutique à l'intérieur de la ville. Il peut arriver qu'elles soient prises à bail par des gens, qui les utilisent en guise de logement. Les prix sont alors à peu près les mêmes que ceux des chambres basses. Mais d'ordinaire elles sont destinées au commerce et à l'industrie, servent d'ateliers ou de magasins. Quelquefois elles sont louées à part. Les échoppes de savetiers se donnent à des prix très réduits, tandis que de véritables boutiques, bien situées près du beffroi ou du palais, atteignent des prix beaucoup plus élevés. Le plus souvent les boutiques sont affermées avec une portion de maison ou même une maison entière. Ici encore certains artisans de condition modeste, comme les save- tiers, se contentent de peu et trouvent des conditions avantageuses. Au contraire certains métiers de l'alimentation, qui ne peuvent se contenter de logements quelconques, paient des taux plus consi- dérables. Boulangers, bouchers et charcutiers sont obligés d'avoir des installations spéciales : fours, bluteries, écorchoirs. Les épiciers, ceux du moins qui ont une clientèle nombreuse, doivent entreposer leurs marchandises dans des locaux suffisamment vastes. Les caba- retiers, s'ils n'ont pas de bonnes caves, ne peuvent exercer leur commerce. D'autres entreprises industrielles ou commerciales ont une phy- sionomie à part. Certaines hôtelleries, dès le xvii^ siècle, sont des maisons importantes ; à plus forte raison au siècle suivant, comme on en jugera par la description de la maison de la Cité, hôtellerie considérable, organisée et meublée avec un certain confort et même un certain luxe. — 18 — Au xvii<^ siècle les accenses de moulins se font toujours en nature, les meuniers eux-mêmes n'étant pas payés autrement. Les preneurs s'obligent à verser chaque semaine aux bailleurs une quantité assez considérable de farine et prennent à leur charge la plus grande partie de l'entretien des moulins, des biefs et des chaussées. Il est vrai que les bailleurs leur cèdent toujours une grande étendue de terres ou de prés, et leur supposent dans leur commerce de gros bénéfices. Au xviii^ siècle certains contrats en nature subsistent. Mais d'autres contrats sont mixtes et certaines conventions exclu- sivement en espèces. Les tanneries n'atteignent pas, même au xvii^ siècle, alors que le travail est actif, des taux importants. Plus tard, par suite de la décadence qui frappe cette industrie, les prix d'accense ne changent guère, contrairement à l'évolution générale. Des loyers identicjues, pour des tanneries différentes il est vrai, se rencontrent en 1666 et 1782. Cette similitude de chiffres équivaut tout de même à une diminution sensible. Avec les foulons de la manufacture de drap il n'est guère possible de suivre l'évolution des prix, faute de documents. Nous savons toutefois que leur activité devenait de plus en plus médiocre^ Par contre les ports ou chantiers, le long de la Loire ou de la Nièvre, prenaient une importance croissante. Il n'est pas inutile enfin de préciser les accenses de terre, car à la fin de l'ancien régime nombreux sont les habitants qui possèdent ou prennent à bail des vignes ou des jardins. Au xvii^ siècle le prix des vignobles est faible et à la portée de tous. Les variations, peu sensibles, s'expliquent par les différences de terroirs. Les preneurs s'engagent toujours à tenir leurs vignes en bon état, à mettre des pesseaux, à faire des provailles. Les contrats n'oublient jamais ces clauses, car avec de mauvais locataires cjui laisseraient leurs vignes en friches, les bailleurs feraient des marchés plus oné- reux que profitables. Au siècle suivant, si les prix s'élèvent, les clauses restent semblables. Avec les autres terrains les taux sont très variables, suivant qu'il s'agit de véritables jardins maraîchers, ou de terres à cultures, situées à une grande distance dans les fau- bourgs ou à proximité des murs. La seule obligation générale pour les preneurs est de fumer régulièrement les terres qu'ils prennent à bail. Nous résumons dans le tableau suivant les divers prix d'accense à Nevers aux xvii^ et xviii^ siècles, d'après les contrats signalés 1. Avec les manufactures de faïence il faut se borner à suivre pendant un demi- siècle l'histoire de certaines fabriques, comme le Bout du Monde et BetWcem. Cf. Thèse principale : les Faïenciers. — 19 — ci-dessous et les nombreux autres contrats, qu'il n'a pas été possible de reproduire. Fin du XVIP s. Fin du XYIII" s. Prix moyen Prix moyen loChamb. basse OU h., ville 121. de 30 1. à 40 1. Faubourgs 61. de 20 1. à 251. 20 Log. (1 ou p. pièces) ville de 18 1. à 36 1. de 36 1. à 300 1. Faubourgs de 9 1. à 12 1. ^ 30 Maisons basses ville 18 1. et au-dessus 72 1. et au-des. Faubourgs 91. — 251. — 40 Maisons hautes ville 36 1. — 150 1. — Faubourgs de 20 Là 301. 2 _ 50 Boutiques et log., ville de 20 1. à 100 1. de 72 1. à 400 1. O^Terres vignes delOs. à 1 LToeuvr. de 2 1. à 41. Jardins de 1 1. à 5 1. de 5 1. à 201. III. — Salaires. En face de toutes ces dépenses les salaires d'autrefois se pré- sentent sous divers aspects. D'abord il faut signaler une forme un peu patriarcale et qui se rattache étroitement à l'ancien régime corporatif. Certains com- pagnons travaillent à l'année et vivent chez leurs maîtres dans une situation très voisine de celle des apprentis (Cf. VII. Salaires à l'année. § 1 compagnons). Quelques conventions ressemblent fort à des apprentissages^. Il arrive alors que les compagnons indem- nisent leurs maîtres, ou du moins ne reçoivent qu'une infime rétri- bution (Cf. le contrat Dubois-Dalligny). Dans les marchés ordinaires les compagnons reçoivent un salaire, dont le taux est très variable non seulement d'un métier à l'autre, mais à l'intérieur d'un même métier *. Les quelques contrats de travail, que nous avons pu retrou- ver, ne suffisent pas d'ailleurs à donner un aperçu complet des salaires dans les diverses professions, métiers usuels, et métiers qui touchent de loin ou de près aux manufactures (émailleurs,gazetiers). A plus forte raison ne permettent-ils pas de préciser l'évolution d'un siècle à l'autre. Ce qu'on peut dire, c'est que les taux sont forcément restreints, car le maître accorde au compagnon le gîte et le couvert, avec des avantages variés. Les salaires s'élèvent, quand les contrats de travail se rapprochent des contrats de louage et que les compagnons ou leurs femmes, si par hasard ils sont mariés, rendent des services domestiques. Au contraire avec les accords 1 et 2. Nous n'avons retrouvé aucun texte concernant ces deux catégories. 3. Thèse principale, les apprentis. § 3, Cas particuliers. 4. Thèse principale : les compagnons. § 1, les Contrats de travail. — 20 — familiaux les chiffres s'abaissent, car des avantages matériels de toute sorte compensent largement la modicité des prix. Ces arran- gements semblent fréquents chez les voituriers par eau. Toutefois les vieux mariniers semblent très soucieux de sauvegarder leur suprématie de chef de famille. Certains patrons travaillent aussi à l'année. Ils prennent à l'a- miable ou par adjudication diverses entreprises (Cf. YII. § 2. Entre- prises patronales et abonnements). Par exemple des couvreurs s'en- gagent, pendant un temps déterminé et moyennant une somme fixe, à entretenir les couvertures de bâtiments appartenant à des seigneurs ou à des communautés religieuses. Les clauses de ces contrats déterminent toujours avec précision les obligations des maîtres, leurs responsabilités, les fournitures auxquelles ils sont tenus, les surfaces qu'ils doivent réparer ou faire à neuf. Mais les proportions exactes de ces travaux restent vagues, et les renseigne- ments, qu'ils donnent sur la valeur relativedessalaires, insuffisants. La même objection peut être formulée à l'égard des abonnements con- clus par la ville et les hôpitaux avec des tapissiers, des selliers, des couteliers, des vitriers. De plus ces entreprises, autrefois comme aujourd'hui, sont faites au rabais. Nous savons que la ville était obligée d'accorder à ces ouvriers divers privilèges ou exemptions, qui compensaient la modicité des prix, et qui semblaient plus recherchés que les salaires eux-mêmes ^ Les salaires à la journée donneraient des indications plus inté- ressantes, si les textes faisaient plus clairement la distinction entre maîtres et compagnons, et si les données s'étendaient à tous les métiers, au lieu d'être restreintes à quelques professions du fer, du bois et du bâtiment, avec des dates qui ne concordent pas toujours (Cf. VIII. Salaires à la journée. 1. § Maîtres et Compagnons). Les chiffres, que nous donnons, sont empruntés aux comptes de la ville, des hôpitaux et des ducs. Si les ducs, ou plutôt leurs représentants de la Chambre des Comptes, semblent assez généreux, par contre les échevins et surtout les recteurs des hôpitaux, très ménagers des deniers de la ville et des pauvres, embauchent autant que possible au rabais. Il serait plus important de connaître les marchés, passés entre maîtres et compagnons, mais ces conventions étaient presque toujours orales. Nous ne pouvons citer qu'un acte notarié concernant des soufîletiers. Du moins ce contrat a-t-il l'avantage de nous pré- senter avec un salaire à la journée un ouvrier, Benoît Servajan, qui précédemment travaillait à l'année, ce qui permet de comparer ces deux modes de paiement. Le salaire a doublé, mais en fait les con- 1. Thèse principale : le travail privilégié. — 21 — ditions pécuniaires ne changent guère, puisque Servajan, qui était au- paravant en pension chez ses maîtres, devra désormais avoir son domicile. En dehors des maîtres et compagnons, qui ont un métier déter- miné, une foule de manœuvres vivent un peu en marge du régime corportitif avec des salaires instables et irréguliers (Cf. VIII. § 2, Manœuvres). Les échevins emploient souvent des manœuvres pour exécuter difïerents travaux de voirie ou d'entretien dans les rues de la ville ou dans les cours d'eau, Nièvre et Loire. Les salaires varient suivant les années, la difficulté et les risques du travail. Ils s'élèvent au niveau des salaires de compagnons, quand il s'agit de travaux rebutants, comme le curage de la Nièvre, dont certaines sections servent d'égouts aux quartiers avoisinants, périlleux, comme le dégagement des arches du grand pont de Loire, où les glaces s'amoncellent et menacent de tout emporter. Ils sont encore avantageux avec des exercices, qui nécessitent du coup d'œil et de l'adresse, comme le balisage de la Loire. Au contraire ils s'abaissent avec des travaux quelconques, qui n'exigent ni courage ni adresse, par exemple la démolition de la chapelle Saint-Sébastien, en pleine ville de Nevers et dans des conditions très commodes. Les hôpitaux emploient aussi des ouvriers et des ouvrières, mais qui sont nourris et par suite ne reçoivent que des rétributions très restreintes. Une dernière forme de salaire est celle qui dérive du travail aux pièces (Cf. IX. Salaires aux pièces. § 1, tableaux, § 2. Traités et marchés). Elle s'applique surtout aux patrons. Sur certains métiers les renseignements sont tellement abondants, qu'il faut faire un choix dans la masse confuse de documents, que livrent les comptes de la ville et des hôpitaux. A ces tableaux ainsi dressés, nous avons joint quelques marchés de couverture, charpente, cons- truction... Ces contrats sont assez nombreux dans les archives des notaires, mais ils n'indiquent d'ordinaire pour des ensembles de travaux parfois considérables qu'un prix global et mal défini. Autant que possible nous avons dû nous borner à des textes simples, ou dans lesquels figure une unité de mesure. Le travail aux pièces est aussi en usage dans les professions, qui concernent les manufactures, émailleurs et faïenciers. Certains maîtres émailleurs concluent ainsi des contrats exclusifs avec des compagnons, dont ils se réservent tout le travail (Cf. contrat Allasseur- Vanon 1688). On peut comparer ces salaires à la grosse, c'est-à-dire aux 12 douzaines, avec certains prix d'estimation de marchan- dises d'émail (Cf. Tableau Y, Inventaire Bouillot, 1738). Bien que les dates ne concordent pas, il est tout de même possible de se rendre compte que les patrons émailleurs — 22 — prenaient sur le travail de leurs ouvriers un large bénéfice. Dans les manufactures de faïence le procédé, au lieu d'être 4'ex- ception, devient la règle avec les tourneurs, mouleurs et peintres. Ces artistes reçoivent chaque semaine une somme déterminée, mais c'est un salaire conditionnel. Ils doivent fournir une quantité d'objets bruts, égale à la somme qu'ils reçoivent de leur patron. Si le chiffre n'est pas atteint, ils se voient retenir la différence. Au contraire s'il est dépassé, un supplément s'ajoute au salaire. Les chiffres sont calculés de manière que les ouvriers puissent avoir quelques suppléments. Il semble donc au premier abord que cette combinaison ingénieuse ait un caractère démocratique. En fait il n'en est rien. Quand le patron fait les comptes ou bilans, d'ordi- naire deux fois par an, les ouvriers sont rarement en bénéfice. En effet, confiants dans les suppléments de travail qu'ils peuvent faire, ils demandent des acomptes, des suppléments de salaire, et s'en- dettent, comme le démontre clairement le carnet du tourneur en faïence, Châtelain, qui meurt en 1782, redevable envers le manufac- turier Bougarel d'une centaine de livres environ. Naturellement Bougàrel ne tient pas quitte la famille. En 1786 on le voit encore faire des retenues à un autre Châtelain, probablement fils du pré- cédent. Ce mode de paiement, rendu funeste par l'imprévoyance des artisans, a donc assujetti à un patron toute une famille d'ou- vriers. Ces procédés rappellent ceux qu'employaient à la même époque les marchands de fer ou les marchands de bois. Ils se sont généralisés dans la grande industrie et le grand commerce. En dehors des émailleurs et des faïenciers, la plupart de ces salaires aux pièces peuvent sembler des minima comme les salaires à la journée précédemment énumérés. Mais les hôpitaux et la ville ayant l'habitude d'imposer des réductions à tous ceux qui leur apportent des mémoires, ouvriers et fournisseurs n'inscrivent que des prix foi^ts, en vue de suppléer à ces soustractions. Toutefois, quand les échevins reçoivent des soldats en garnison et aménagent des casernes, comme ils procèdent par grandes quantités, il est probable que les prix et les salaires qu'ils donnent sont des chiffres de gros, sensiblement inférieurs aux tarifs usuels. Enfin, pour apprécier tous ces chiffres à leur juste valeur, il ne suffit pas de connaître les sommes que les ouvriers reçoivent, il faut encore savoir dans quelles conditions de temps et de confort ils travaillent. Cette question est surtout importante avec les ouvriers à la journée ou prenant pension chez leurs maîtres. On s'est plu quelquefois à dire que le régime corporatif avait eu certaines conséquences heureuses sur la vie des salariés. Ainsi la durée moyenne de la journée de travail n'aurait pas été excessive, - 23 - car elle était calquée sur la marche du soleil. Longues en été, les journées étaient courtes en hiver, le travail àla chandelle étantréputé désavantageux pour le client et même dangereux pour le maître à cause du péril d'incendie. Cette théorie est forcément exacte pour tous les métiers, qui travaillent au dehors. Lever et coucher du soleil, angélus du matin, du soir et de midi, telle est la seule pendule des terrassiers, des maçons, des charpentiers, des couvreurs. Mais avec les ouvriers qui travaillent en atelier, il en est tout autre- ment. Des textes précis permettent d'affirmer que pour eux les journées de travail étaient longues et à peu près uniformes. Par exemple jusqu'à la Révolution les ouvriers menuisiers de Nevers travaillent de 5 heures du matin à 8 heures du soir, hiver comme été. Telles sont les heures « ordinaires » de travail, aussi bien pour les apprentis que pour les compagnons^. En tenant compte des repas, c'est donc une moyenne générale qui dépasse 12 heures par jour d'un bout de l'année à l'autre. Cette durée était manifes- tement excessive. Les conditions étaient pénibles pour les ouvriers. Elles n'étaient même pas très avantageuses pour les maîtres. Plus la journée est longue, plus le travail se ralentit. Les patrons auraient eu plus de bénéfice à supprimer les veillées d'hiver et à accélérer le travail pendant les meilleures heures du jour. On objecte que les fêtes religieuses donnaient aux artisans d'au- trefois des vacances fréquentes. 11 est vrai que, ces vacances ayant le grave défaut de n'être pas rétribuées, l'ouvrier d'ancien régime pouvait en vouloir à son curé, qui « de quelque nouveau saint charge toujours son prône ». Mais nous savons qu'à la veille de la Révolution artisans et marchands prennent déjà beaucoup de liberté avec le calendrier religieux et ne respectent même pas tou- jours le dimanche, obligés qu'ils sont de travailler pour vivre, car au xviii^ siècle les temps sont souvent très durs^. Enfinla vie patriarcale, qui caractérise la petite industrie d'autre- fois, n'a pas toujours pour effet d'humaniser les classes ouvrières et marchandes, dans un temps où les mœurs restent rudes^ L'apprenti n'estpastoujoursl'enfant delà maison, nile compagnon, le frère de labeur du maître. Les conflits entre jurandes et compagnonnages ont souvent pour résultat de rendre peu cordiales les relations entre ouvriers et patrons. 1. Nous empruntons ces renseignements à un contrat d'apprentissage du 23 mai 1770 (Ch. des Not. Min. Darvoux). Les minutes de ce notaire sont générale- ment rédigées avec beaucoup de précision. D'autres contrats, chez d'autres notaires, sans indiquer aucune limite de temps, mentionnent du moins l'obliga- tion pour l'apprenti de fournir toute la chandelle nécessaire aux travaux du soir. 2. Thèse principale. III^ Partie. La religion. 2® § les obligations religieuses. 3. Thèse principale. III<^ Partie. Les mœurs. 1*''§ le caractère. CONCLUSIONS De ces diverses données est-il possible de dégager quelques con- clusions ? Il est incontestable qu'il y avait dans la vie d'autrefois plus d'instabilité, plus d'incertitude qu'aujourd'hui. Quand les années étaient bonnes, il faut reconnaître que l'existence était facile. Si les ouvriers gagnaient peu' les denrées étaient à des taux insignifiants. Mais quand les années étaient mauvaises, et c'était au xviii^ siècle un accident fréquent, les familles presque toujours nombreuses de ce temps-là devaient s'imposer de pénibles privations. Avec les famines elles devenaient une proie facile pour la maladie, et des épidémies décimaient une population, qui normalement aurait dû s'accroître avec une grande rapidité. Le danger était d'autant plus grand que l'hygiène et le confort faisaient défaut. Ce qu'il faut ensuite rechercher, c'est dans quel sens les conditions de la vie ont évolué à Nevers, Pour limiter la comparaison à deux périodes, difficiles et diminuer les chances d'erreur, la question peut être posée ainsi: la vie était-elle plus ou moins dure à la veille de la Révolution que pendant les dernières années du xvii^ siècle ? Examinons d'abord les dépenses des budgets d'autrefois. Le pain blanc est passé de 1 s. 6 d. environ à 3 s. 6 d,, soit un peu plus du double, la viande de bœuf de 2 s, à 6 s. 6 d., soit un peu plus du triple. Avec les vins les variations s'échelonnent au xvii^ siècle de 10 1. à 30 1. le poinçon de vin rouge ordinaire, et au xviii^ siècle de 20 1. à 50 1., ce qui fait à peu près le double. Parmi les autres pro- duits ou denrées nécessaires à l'alimentation, le prix de certains poissons comme le hareng n'a augmenté que de moitié (4 1. le cent, .6 1.), celui du beurre a triplé (5 s. la livre — 16 s.), celui de certains fromages a doublé (3 s. 6 d. la livre — 7 s.). On peut admettre que le prix des fruits et des légumes a généralement augmenté du double.. Certains produits d'épicerie, dont l'abondance est liée aux progrès de l'industrie et du commerce, comme le sucre, ont plutôt diminué de valeur. Par contre le sel a augmenté (de 10 s. à 13 s. environ la livre). Dans l'éclairage et le chauffage la chandelle est devenue trois fois plus chère (5 s. — 15 s. la livre) et le bois de moule a plus que doublé (moins de 10 1. — plus de 20 1. le millier). Dans l'habille- ment ou l'ameublement, les étoffes de caractère populaire, comme la toile à draps, le poulangis et la pouguette, passent de 11. l'aune à 21. 10 s., soit plus du double. Le prix des chaussures et des sabots semble avoir doublé. La hausse des prix est surtout sensible dans la seconde moitié du xviii^ siècle, car la population augmente à Nevers, tandis que la production reste faible. Avec les logements la hausse est encore plus forte. Dans les fau- -- 25 — bourgs les prix ont généralement triplé. A l'intérieur de la ville» dans les rues passagères et commerçantes, ils sont quatre fois supé- rieurs à ce qu'ils étaient un siècle auparavant. Il en est de même avec les terres et jardins. Les chiffres, d'abord assez uniformes pendant toute la seconde moitié du xvii^ siècle, diminuent au début du siècle suivant, car la famine et les épidémies de 1709 provoquent une diminution excessive de la population. Mais bientôt ils remon- tent au deh'i du taux précédent. Jusqu'en 1789 ils suivent ou plutôt devancent la progression générale des prix, car tandis que la popu- lation augmente, des garnisons nombreuses accaparent tous les locaux inoccupés. La maison dite de Sainte-Catherine, qui appar- tient à r Hôtel-Dieu, est louée successivement 401. en 1726, 50 1. en 1758, 72 1. en 1777 et 80 1, en 1783. Cette hausse des loyers avait- elle pour excuse l'accroissement du bien-être et du confort ? Il n'est pas possible de l'admettre. A l'intérieur de la ville, jusqu'à la fin du xviii^ siècle, il y eut peu de travaux et de transfor- mations. Quant avix faubovirgs il suffit de se reporter à certaines maisons actuelles de la rueFélix-FaureoudelaruedeMouesse,pour savoir ce que valaient les habitations extra muros du xviu^ siècle. Au total, comme les augmentations les plus fortes pèsent sur les choses les plus indispensables à l'existence, le prix de la vie a pour le moins triplé. Les salaires ont-ils varié dans la même proportion ? Cette question est encore plus difficile à résoudre que la précédente, car sur les salaires à l'année ou à la journée les renseignements sont peu nombreux. En admettant que les prix aient passé de 10 et 15 s. par jour à 20 et 30 s., ils n'auraient fait que doubler. Avec les salaires aux pièces, malgré l'abondance des chiffres, il n'est pas toujours pos- sible d'établir une comparaison précise entre la fin du xvii® siècle et la fin du xviii^. Dans certains métiers le taux peut se trou- ver triplé. Avec d'autres métiers au contraire il n'est même pas doublé. (Serrurier : fer travaillé, 3 s. — 7 et 8 s. la livre, 1705-1789. — Maréchal : ferrage de chevaux, abonnement, 5 1. — 10 1., 1675- 1789. — Potier d'étain : façon d'écuelles, 3 s.— 5 s., 1698-1770. — Charron : une paire de roues neuves, 10 1. — 16 1,, 1700-1778. — Tonnelier : poinçons neufs, 2 1. 4 s. — 31. 10 s., 1679-1785 ; poinçons encavés, 1 s. — 3 s., 1698-1787. — Maçon : toise de maçonnerie, 6 1. — 9 1., 1753-1786. — Paveur : pavé neuf, 4 1.-6 1., 1656-1789. — Cordonnier, savetier : recarrelure, 15 s. ■ — 1 1. 10 s., 1698-1759. — Sellier :billauts, 12 s. — 1 1., 1684-1789; colher, 2 1.— 4 1. 10 s., 1699-1777 ;dossièrc, 2 1.— 4 1., 1684-1777.— Tisserand : fabrication de toile, l'aune 4 s. — 8 s., 1702-1771 ; poulangis, pouguette, l'aune 2 s. 6 d. — 4 s., 1702-1770). — 26 — En admettant une hausse des salaires équivalant au double des prix, il est clair qu'à la fin de l'ancien régime une rupture d'équilibre s'était produite dans les conditions économiques. Le coût général de la vie avait augmenté. Les populations avaient lieu d'être mécontentes à la veille de la Révolution. Cette crise économique et sociale est sans doute une cause beaucoup plus profonde des troubles révolutionnaires que les griefs d'ordre politique ou administratif. Le peuple rend la royauté responsable de la hausse des prix et du manque de denrées, m'accuse de complicité avec tous les accapareurs et spéculateurs. Il s'imagine volontiers qu'un chan- gement de régime amènera une amélioration de la vie ^. 1. D'autres questions seraient aussi à considérer. D'abord comparaison avec les campagnes du Nivernais, les autres villes ou régions de France. Mais les éléments de comparaison font défaut, car dans la plupart des provinces, l'histoire écono- mique n'a pas encore été suffisamment étudiée. Avec le Nivernais on ne peut que glaner quelques renseignements épars dans les ouvrages d'histoire locale (par exemple Courot, Annales de Clamecy). Avec les autres villes et régions il faut se borner à des statistiques trop générales, comme celle de d'Avenel. Même à Orléans, où les conditions de vie semblent avoir été plus favorables qu'à Nevcrs, il est difficile de se prononcer avec certitude, le mémoire de Mantellier laissant de côté certaines questions comme celle des loyers. Il serait plus intéressant encore de comparer l'ancien régime et les temps modernes, afin de préciser la valeur de l'argent aux xvii® et xvm^ siècles, et par là même savoir si la vie est plus facile aujourd'hui qu'autrefois, si le sort des classes ouvrières et marchandes s'est amélioré. Mais des calculs de ce genre, déjà très délicats, quand on se borne à comparer le xvii^ et le xviii^ siècles, deviennent tout à fait incertains et peu satisfaisants, quand on les applique à la période contemporaine, caries progrès des sciences, de l'hygiène et de la civi- lisation en général ont transformé la vie moderne, les usages, les besoins elles plaisirs de toutes les classes sociales. On risque ainsi de comparer des unités qui ne sont plus de même nature. Les calculs que nous avons faits, et qui portent sur les années précédant la guerre, semblent aboutir à cette conclusion que la vie était devenue audébutduxx® siècle presque trois fois plus chère qu'à la fin du xvm^. Quant aux salaires anciens, comparés avec les barênaes actuels des prix de la mairie de Nevers, ils semblent avoir au moins triplé. Si l'on admet cette proportion à la fois dans les recettes et dans les dépenses, la valeur del'argent aurait ététroisfois plus forte à la fin de l'ancien régime qu'aujourd'hui. Avec IJ. 10 s. un compagnon aurait eu le même salaire qu'un artisan de nos jours avec 4 fr. 50. Mais à part cette progression l'équilibre entre les dépenses et les recettes aurait à peine varié. Il est vrai que même dans ces conditions la période moderne aurait encore l'avantage, car à salaire égal la durée de la journée de travail a diminué ; la vre est devenue plus facile et plus confortable; enfin l'ouvrier d'aujourd'hui, même le plus pauvre, n'est plus exposé à mourir de faim ou de misère comme en 1709, et cette notion, à elle seule, rend presque impossible toute comparaison entre ces deux périodes de l'histoire. Quant à la guerre actuelle, par sa durée inattendue et les diverses consé- quences, que cette durée entraînait, diminution de la production, crise des transports, restrictions alimentaires et misères de toutes sortes, on peut dire qu'elle nous a ramenés à deux siècles en arrière, et qu'ainsi elle nous a mieux fait comprendre ce qu'était le xviii^ siècle. TABLEAUX ET DOCUMENTS I. — La taxe du Pain XVIIe siècle Marchés d e la i saint- Martin ^ . — Pain mollet de L4 onces 1694 2 s. Is. Is. 6d. 4d. 3d. 1699 1700 1701 is. is. is. il d 1695 7 d 1696 8d 1697 Is. 4d. XVIIIe siècle. 1702-1720 \ — Pain mollet de 14 onces 7 janvier 1702 3 1 s. 5d. 29 août 1705 is. 3d 8 avril — Is. 6d. 7 novembre — is. 2d 22 — — Is. 7d. 27 février 1706 is. 13 mai — Is. 5d. ier mai — • is. 2d. 22 — — is. 4d. 12 juin — is. iid. 22 juillet — Is. 5d. 10 novembre — - Is. 10 d. 2 septembre — is. 4d. 10 septembre 1707 is. iid. 16 — — is. 3d. 1®^ janvier 1708 is. 10 d. 28 octobre — is. 4d. 24 mars — is. iid. 11 novembre — is. 28 avril — is. 17 — — is. 2d. 16 juin — is. 2d. 9 décembre — is. 3d. 4 août — Is. 3d. 10 février 1703 is. 2d. 18 — — Is. 2d. 5 mai — is. 25 — — Is. 3d. 30 juin — Is. 2d. 22 septembre — is. 6d. l^'" septembre — is. 3d. 6 octobre — is. 7d. 1^^ décembre — is. 2d. 24 novembre — is. 8d. 19 janvier 1704 is. 3d. 1^^ décembre — is. 7d. 22 mars — is. 2d. 5 janvier 1709 is. 8d. 19 avril — is. 3d. 26 — — is. 6d. 29 novembre — is. 2d. 9 février — 2 s. 2d. 13 décembre — is. 3d. 2 mars — 2 s. 7 février 1705 is. 2d. 16 — — 2 s. 2d. 18 avril — 1^. 3d. 6 avril — 2 s. 5d. 20 juin — is. 4d. 4 mai — 2 s. 6d. 27 — — is. 6d. 6 juillet — 3 s. 18 juillet — is. 5d. 3 août — 5 s. 14 août — is. 2d. 7 septembre — 6 s. 1. Nièvre E. Communes. Nevers. 2. Nevers HII 3. 3. Les dates indiquées sont celles où il y a changement de prix. — 28 — 5 octobre 1709 5 s. 6d. 5 janvier 12 — — 6 s. 28 avril 9 novembre — 5 s. 6d. 5 mai 7 décembre — 4 s. 11 d. 12 — (Lacune de décembre 1 709). 2 juin à avril 1710 9 — 6 avril 1710 4 s. 15 — (lacune d'avril à septembre). 23 — 27 septembre 1710 Is. 8d. 30 — 17 janvier 1711 Is. 6d. 14 juillet 14 février — Is. 7d. 1^^ septembre 28 — — Is. 6d. 15 — 23 mai — Is. 5d. 22 — 4 juillet — Is. 6d. 13 octobre 29 août — Is. 7d. 27 — (Lacune de décembre 1711 3 novembre à septembre 1712). 10 — 24 septembre 1712 2 s. 3d. 15 décembre 8 octobre — 2 s. 4d. 26 janvier 9 novembre — 2 s. 5d. 16 février 19 — — 2 s. 6d. 9 mars 26 — — 2 s. 8d. 27 avril 3 décembre — 2 s. 11 d. 11 mai 10 — — 2 s. 7d. 29 juin 24 mars 1713 2 s. 8d. 27 juillet 1er j^vril — 2 s. 10 d. 31 août 15 — — 2 s. 11 d. 19 octobre 22 — 3 s. 11 janvier 29 — — 3 s. 2d. 15 février 6 mai — 3 s. 8d. 2 mai 20 — — 3 s. 4d. 13 juin 3 juin — 3 s. 7d. 28 novembre 10 — — 3 s. 5d. 2 janvier 22 juillet — 3 s. 8d, 23 — 5 août — 4 s. 6d. 20 mars 26 — — 3 s. 3d. 3 juillet 9 septembre — 2 s. 11 d. 2 juillet 23 — — 2 s. 8d. 8 octobre 8 novembre — 2 s. 6d. 26 novembre 18 — — 2 s. 7d. 25 février 25 — — 2 s. 8d. 3 juin 2 décembre — 2 s. 11 d. 23 — 23 — — 2 s. 10 d. 7 octobre 1714 1715 1716 1717 1718 1719 2 s. 8d. 2 s. 10 d. 3 s. 3 s. 2d. 3 s. 2 s. 8d. 2 s. 6d. 2 s. 3d. 2 s. Is. 11 d. Is. 10 d. Is. 11 d. 2 s. 2 s. 2d. 2 s. Is. 11 d. Is. 8d. Is. 7d. Is. 6d. Is. 5d. Is. 4d. Is. 3d. Is. 2d. Is. 3d. Is. 4d. Is. 3d. Is. 2d. Is. 3d. Is. 2d. Is. 3d. Is. 2d. Is. Is. 2d. Is. Is. 11 d. Is. Is. 2d. Is. 3d. Is. 4d. Is. 3d. Is. 5d. Is. 6d. Is. 7d. 29 14 octobre 1719 Is. 8d. 13 janvier 1720 2 s. 2d 21 — — Is. 10 d. 16 mars — 2 s. 3d 8 novembre — 2 s. 23 — — 2 s. 4d 2 décembre — Is. 11 d. 30 — — 2 s. 6d 16 — — 2 s. 1720-1771. Pair i mollet 11 avril 1720^ 2 s. 6d. (3 décembre 1725 2 s. 4 mai — 2 s. 2d. 14 février 1726 Is. 9d 11 — — Is. 11 d. 2i — ■ — 2 s. 25 — — Is. 10 d. 14 mars — Is. 9d 15 juin — Is. 8d. G juin — Is. 6d 3 août — 2 s. 6d. 11 octobre — 2 s. 3d 19 octobre — 2 s. 7d. 30 — — Is. 6d 2 novembre — 2 s. 6d. 7 novembre — Is. 8d 13 — — 2 s. 28 — — Is. 6d 6 mars 1721 Is. 9d. 30 janvier 1727 Is. 8d 19 avril — Is. 8d. 6 février — Is. 7d 21 août — Is. 7d. 27 — — Is. 6d 20 septembre — Is. 6d. 13 mars — Is. 9d 20 novembre — Is. 9d. 20 — — Is. 7d 19 février 1722 Is. 8d. 17 avril — Is. 9d 26 — — Is. 9d. 14 — — Is. 8d 12 novembre — 2 s. 19 juin — Is. 6d 26 mars 1723 Is. 9d. 17 juillet — Is. 7d 8 avril — 2 s. 11 septembre — Is. 6d 26 mai — Is. 9d. 25 — — Is. 7d 1er juillet — 2 s. 4 mai 1728 Is. 6d 19 août — 2 s. 4d. 10 juin — Is. 7d 2 septembre — 2 s. 3d. 18 novembre — Is. 8d 9 — 2 s. 6d. 7 janvier 1729 Is. 10 d 30 — — 2 s. 27 juillet 1730 Is. 7d 21 octobre — 2 s. 3d. 5 septembre — Is. Gd 6 janvier 1724 2 s. 6d. 10 novembre — Is. 7d 4 février — 2 s. 10 mai 1731 Is. 11 d. 1" juin — Is. 8d. 7 juin — 2 s. 3d. 20 juillet — 2 s. 9 août — 2 s. 2d. 24 août — 2 s. 3d. 16 — • — Is. 11 d. 26 avril 17252 2 s. 3d. 6 septembre — 2 s. 2 août — 2 s. 28 février 1732 Is. 10 d 25 octobre — 2 s. 3d. 13 mars — 2 s. 1. Nièvre B. Police I. 2. Nièvre B. Police II. — 30 — 20 mars 1732 Is. 11 d. 22 mai 1738 Is, 6d. 3 avril — Is. 8d. 19 juin — Is. 7d. 17 — — Is. 7d. 18 septembre — Is. 8d. 24 — — Is. 6d. 23 octobre — Is. 11 d. 26 juini — Is. 7d. 6 novembre — 2 s. 14 août — Is. 8d. 11 décembre — Is. 11 d. 18 septembre — Is. 7d. 15 janvier 1739 2 s. 23 octobre — Is. 10 d. 12 février — Is. 11 d. 15 janvier 1733 Is. 9d. 16 avril — 2 s. 12 février — Is. 8d. 23 — — 2 s. 2d. 18 juin — Is. 10 d. 30 — — 2 s. 5d. 17 décembre — Is. 8d. 14 mai — 2 s. 7d. 22 janvier 1734 Is. 7d. 11 juin — 2 s. 6d. 18 février — Is. 8d. 9 juillet — 2 s. 2d. 8 avril — Is. 10 d. 16 — — 3 s. 20 mai — Is. 8d. 23 — — 2 s. 10 d. 15 juillet — Is. 10 d. 13 août — 2 s. 4d. 5 août — Is. 8d. 20 — — 2 s. 5d. 19 — — Is. 7d. 16 septembre — 2 s. 3d. 26 — — Is. 6d. 15 octobre — 2 s. 4d. 11 octobre — Is. 5d. 12 novembre — 2 s. 3d. 9 décembre • — - Is. 4d. 7 avril 1740 2 s. 2d. 16 — — Is. 5d. 28 juillet — 2 s. 17 février 1735 Is. 4d. 18 août — 2 s. 3d. 8 juin — Is. 5d. 22 septembre — 2 s. 4d. 21 juillet — Is. 4d. 6 octobre — 2 s. 6d. 28 — — Is. 5d. 3 novembre — 2 s. 7d. 11 août — Is. 6d. 17 — — 2 s. 8d. 22 septembre — Is. 7d. 7 décembre — 2 s. 7d. 17 novembre — Is. 6d. 9 mars 1741 2 s. 6d. 24 — — Is. 7d. 4 mai — 2 s. 8d. l^'' décembre — • Is. 6d. 18 — — 2 s. 10 d. 16 août 1736 Is. 5d. 8 juin — 2 s. 11 d. 11 octobre — Is. 6d. 15 — — 3 s. 3 janvier 1737 Is. 7d. 18 — — 2 s. lia. 4 avril — Is. 8d. 6 juillet — 2 s. 10 d. 24 — — Is. 7d. 10 août — 2 s. 7d. 29 mai — Is. 6d. 17 — — 2 s. 6d. 11 juillet — Is. 7d. 14 septembre — 2 s. 5d. 5 septembre — Is. 6d. 4 janvier 1742 2 s. 4d. 20 février 1738 Is. 5d. 15 février — 2 s. 3d. 1. Nièvre B. Police III. — 31 — 15 mars 1742 2 s. 2d. 25 août 1746 Is. 10 d 5 avril — 2 s. 6 octobre — Is. 8d 12 — — 2 s. 2d. 27 — — Is. 10 d 2 mai — 2 s. 7 décembre — Is. 8d 7 juin — Is. 10 d. 22 — — Is. 10 d 28 — — Is. 8d. 27 avril 1747 Is. IJ d 19 juillet — J s. 7d. 6 juillet — 2 s. 23 août — Is. 6d. 28 septembre — 2 s. 2d 30 — — Is. 5d. 5 octobre — 2 s. 3d 13 septembre — Is. 4d. 19 — — 2 s. 7d. 29 novembre — Is. 3d. 26 — — 2 s. 5d 10 janvier 1743 Is. 2d. 14 décembre — 2 s. 6d. 7 février — Is. 2 mai 1748 2 s. 7d 21 — — Is. 2d. 27 juin — 2 s. 6d. 7 mars — Is. 18 juillet — 2 s. 5d. 12 avril — Is. 2d. |er août — 2 s. 6d. 6 juin — Is. 14 — — 2 s. 7d. 4 juillet — Is. 2d. 22 — — 2 s. 8d. 1er ^oût — Is. 3d. 5 septembre — 2 s. 10 d. 22 — — Is. 2d. 14 octobre — 2 s. 11 d. 26 septembre — Is. 3d. 4 avril 1749 2 s. 10 d. 5 décembre — Is. 2d. 17 — — 2 s. 8d. 20 février 1744 Is. 3d. 24 — — 2 s. 10 d. 9 avril — Is. 4d. 19 juin — 2 s. 11 d. 16 — — Is. 5d. 23 — — • 3 s. 7 mai — Is. 4d. 3 juillet — 3 s. 2d. 28 — — Is. 3d. 10 — — 3 s. 11 juin — Is. 4d. 17 — — 2 s. 10 d. 30 juillet — Is. 3d. 24 — — 2 s. 8d. 13 août — Is. 4d. 8 août — 2 s. 6d. 27 aoûti — Is. 3d. 28 août^ — 2 s. 5d. 26 octobre — Is. 4d. 30 octobre — 2 s. 6d. 3 décembre — Is. 3d. 20 novembre — 2 s. 7d. 29 juillet 1745 Is. 4d. 15 janvier 1750 2 s. 6d. 30 janvier 1746 Is. 5d. 5 février — 2 s. 7d. 10 février — Is. 4d. 12 — — 2 s. 6d. 14 avril — Is. 5d. 27 mars — ■ 2 s. 5d. 28 — — Is. 6d. 6 mai — 2 s. 4d. 21 juillet — Is. 7d. 14 — — 2 s. 3d. 18 août — Is. 8d. 27 — — 2 s. 2d. 1. Nièvre B. Police I. 2. Nièvre B. Police IV 32 — 11 juin 9 juillet 30 — 13 août 27 — 3 septembre 31 décembre 25 février l^r avril 13 mai 29 juillet 12 août 26 — 11 novembre 25 — 9 décembre 25 mai 6 juillet 27 — 31 août 5 octobre 23 novembre 22 mars 28 juin 12 juillet 23 août 27 septembre 3 octobre 31 — 8 novembre 3 janvier 7 mars 4 juillet 22 août 12 septembre 10 avril 24 — 10 juillet 7 août 11 septembre 15 octobre 1750 1751 1752 1753 1754 1755 2 s. 3d. 22 juillet 1756 Is. 8d. 2 s. 2d. 5 août — Is. 10 d. 2 s. 3d. 16 — — Is. 11 d. Is. 10 d. 4 novembre — 2 s. Is. 7d. 18 — — 2 s. 2d. Is. 6d. 2 décembre — 2 s. 3d. Is. 5d. 11 août 1757 2 s. 2d. Is. 6d. 3 novembre — 2 s. 3d. Is. 7d. 16 mars 1758 2 s. 2d. Is. 8d. 15 juin — 2 s. 3d. Is. 10 d. 20 juillet — 2 s. 4d. Is. 11 d. 27 — — 2 s. 5d. 2 s. 3d. 24 août — 2 s. 4d. 2 s. 2d. 21 septembre — 2 s. 5d. 2 s. 3d. 19 octobre — 2 s. 4d. 2 s. 4d. 10 novembre — 2 s. 3d. 2 s. 6d. 18 janvier 1759 2 s. 2d. 2 s. 5d. 15 février — 2 s. 3d. 2 s. 6d. 26 avril — 2 s. 2d. 2 s. 5d. 7 juin — 2 s. 2 s. 4d. 14 juin^ — 2 s. 4d. 2 s. 5d. 9 août — 2 s. 2d. 2 s. 4d. 4 octobre — 2 s. 3d. 2 s. 3d. 22 mai 1760 2 s. 4d. 2 s. 2d. 4 juin — 2 s. 5d. 2 s. 4d. 24 juillet — 2 s. 4d. 2 s. 3d. 7 août — 2 s. 3d. 2 s. 4d. 14 — — 2 s. 2d. 2 s. 3d. 21 — — 2 s. 2 s. 2d. 4 septembre — Is. 11 d. 2 s. 13 novembre — Is. 10 d. Is. 11 d. 8 janvier 1761 Is. 8d. Is. 10 d. 16 avril — Is. 7d. Is. 8d. . 11 mars 1762 Is. 8d. Is. 7d. 9 juin — Is. 7d. Is. 6d. 2 septembre — Is. 6d. Is. 5d. 30 — — Is. 7d. Is. 6d. 9 décembre — Is. 6d. Is. 5d. 9 juin 1763 Is. 5d. Is. 8d. 4 août — Is. 6d. Is. 7d. 8 — — Is. 7d. 1. Nièvre B Police V. 33 — 15 septembre 1763 Is. 6d. l^r février 1769 2 s. 7d. 22 — — Is. 5d. 16 mars — 2 s. 8d. 2 octobre — Is. 6d. 20 avril — 2 s. 10 d. 7 décembre — Is. 5d. 21 septembre 1 — 2 s. 11 d. 3 mai 1764 Is. 6d. 7 décembre — 2 s. 10 d. 11 octobre — Is. 7d. 19 avril 1770 2 s. 11 d. 22 août 1765 Is. 8d. 10 mai — 3 s. 2d. 29 — — Is. 10 d. 17 — — 3 s. 3d. 24 octobre — Is. 11 d. 31 — — 3 s. 5d. 7 novembre — 2 s. 7 juin — 3 s. 6d. 12 décembre — 2 s. 2d. 21 — — 3 s. 7d. 27 février 1766 2 s. 3d. 5 juillet — 3 s. 8d. 26 juin — 2 s. 4d. 19 — — 5 s. 6d. 27 septembre — 2 s. 5d. 2 août — 4 s. 10 d. 30 octobre — 2 s. 6d. 30 — — 4 s. 7d. 13 novembre — 2 s. 7d. 13 septembre — 4 s. 7d. 27 — — 2 s. 8d. 15 novembre — 3 s. 11 d. 19 mars 1767 2 s. 7d. 10 janvier 1771 4 s. 3d. 27 août — 2 s. 8d. 24 — — 4 s. 2d. 22 octobre — 2 s. 10 d. 21 février — 4 s. 2d. 24 février 1768 2 s. 8d. 28 — — 3 s. 11 d. 10 mars — 2 s. 7d. 21 mars — 4 s. 9 juin — 2 s. 6d. 29 — — 4 s. 2d. 14 juillet — 2 s. 7d. 8 août — 3 s. 10 d. 22 septembre — 2 s. 6d. 14 — — 3 s. 5d. 6 octobre — 2 s. 7d. 22 — — 3 s. 4d. 3 novembre — 2 s. 8d. 29 — — 3 s. 3d. 7 décembre — 2 s. 10 d. 7 novembre — 3 s. 4d. 12 janvier 1769 2 s. 8d. 1772 ■1775 Dates Pain bl. P ainbis Dates Pain bl. Pain bis 30 jan. 1772 2s.lld. 2 s. 25 fév. 1773 2 s. 5 d. 1 s. 7d, 5 mars — 3 s. Id. 2 s. 6 mai — 2 s. 6d. 1 s. 8d. 27 mai — 2s.l0d. 1 s.lOd. 23 juin — 2 s. 7 d. 1 s. 8d. 4 juin — 2 s. 7d. 1 s. 9d. 8 juil. — 2 s. 8 d. 1 s. 9d. 25 — — 2 s. 8d. 1 s. 9d. 26 août — 2 s. 6d. 1 s. 8d. 6 août — 2 s. 7d. 1 s. 9d. 2 sept. — 2 s. 3d. 1 s. 6d. 20 — — 2 s. 6d. 1 s. 8d. 9 — — 2 s. 1 d. 1 s. 4d. 3 sept. — 2 s. 5d. 1 s. 7d. 13 — — 2 s. 2 d. 1 s. 4d. 17 — — 2 s. 4d. 1 s. 7d. 27 jan. 1774 2 s. 1 d. 1 s. 4d. 1. Nièvre B Police VI. — 34 Dates Pain bl. Pain bis 1er avril 1774 2 s. Is. 4d. 14 juil. 11 août 25 — 10 nov. 24 — ler déc. Dates 14 avril 24 mai 1er juin 2 s. Id. Is. 4d. 2 s. 2d. Is. 4d. 2s. 3d. Is. 5d. 2s. 4d. Is. 6d. 2s. 5d. Is. 7d. 2s. 6d. Is. 8d. Dates 7 déc. 15 — 5 jan. 26 — 9 mars 23 — 30 — Pain bl. Pain bis — 2s. 7d. Is. 8d. — 2s. 8d. Is. 8d. 1775 2s. 7d. Is. 8d. — 2s. 8d. Is. 8d. — 2s. 9d. Is. 9d. — 2s.l0d. Is.lOd. — 2s.lld. Is.lOd. 1775 6 juillet — 13 — — 20 — — 27 — — 17 août — 14 septembre — 26 octobre — 14 décembre — 28 — — 15 février 1776 21 mars — 15 avril — 9 mai — 30 aoûti — 22 janvier 1778 29 — — 9 juillet^ — 30 — — 30 septembre — 8 octobre — 10 décembre — 7 janvier 1779 18 février — 26 — — 19 mars — 1775-1789 Pain Blano 3 s. 2 s. 11 d. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 1 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 1 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 10 d. 9d. 8d. 7 d. 6d. 5 d. 4d. 3d. 4d. 3 d. 2 d. 1 d. 2 d. 1 d. 11 d. 1 d. 11 d. 1 d. 2d. 3d. 1 d. Jaunet 2 s. 8 d. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 2 s. 1 s. 2 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. Is. 1 s. 1 s. 1 s. 7 d. 6d. 5 d. 4d. 3d. 2 d. 1 d. 11 d. 11 d. 10 d. 9d. 1 s. 10 d. 1 s. 9 d. 8d. 7 d. 8d. 8d. 9 d. 8d. 7d. 8d. 9d. 1 s. 10 d. 1 s. 11 d. 1 s. 8 d. 1 s. 9 d. Bis 2 s. 1 s. Is. Is. 1 s. 1 s. 1 s. Is. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. Is. Is. 1 s. 1 s. Is. Is. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. 1 s. Is. Is. 1 s. 1 s. il d. 10 d. 9d. 9d. 8 d. 8 d. 7 d. 7 d. 6d. 6d. 6d. 5 d. 5 d. 5d. 5 d. 4d. 4d. 5d. 4d! 5d. 4d. 3d. 4d. 5d. 6d. 7 d. 4d. 5 d. 1. Ces prix se maintiennent sans changement pendant la fin de l'année 1776 et pendant toute l'année 1777. 2. Nièvre B Police VII. — 35 Dates 2 avril 1779 26 août — 2 septembre — 9 — — 27 octobre — 2 décembre — 24 mai 1780 28 juin — 22 mars 1781 31 mai — 23 août — 31 janvier 1782 29 mars — 4 avril — 8 mai — 16 — — 22 août — 5 septembre — 12 — — 24 octobre — 20 mars 1783 18 avril — .8 mai — 22 mai^ — 5 juin — 12 — — 26 — — 24 juillet — 7 août — 28 — — 11 septembre — 25 — — 6 octobre — 23 — — 6 novembre — 13 — — 11 décembre — 22 janvier 1784 22 avril — 23 septembre — 1. Nièvre B Police VIII. Pain Blanc Jaunet ] Bis 2 s. 4d. 2 s. Is. 8d. 2 s. 5d. 2 s. 1 d. 1 s. 9d. 2 s. 6d. 2 s. 2 d. 1 s. 10 d. 2 s. 7 d. 2 s. 3d. 1 s. 11 d. 2 s. 6d. 2 s. 2d. Is. 10 d. 2 s. 5d. 2 s. 1 d. Is. 9d. 2 s. 4d. 2 s. Is. 8d. 2 S'. 3d. Is. 11 d. Is. 7d. 2 s. 2d. 1 s. 10 d. 1 s. 6d. 2 s. 1 d. 1 s. 9d. 1 s. 5d. 2 S. 2d. 1 s. 10 d. 1 s. 6d. 2 s. 3d. 1 s. 11 d. 1 s. 7d. 2 s. 4 d. 1 s. 11 d. Is. 8d. 2 s. 4d. 2 s. 1 s. 8d. 2 s. 5d. 2 s. 1 d. Is. 9d. 2 s. 8d. 2 s. 4d. 2 s. 2 s. 9d. 2 s. 5d. 2 s. 1 d. 2 s. 10 d. 2 s. 6d. 2 s. 2d. 2 s. 11 d. 2 s. 7 d. 2 s. 3d. 3 s. 2 s. 8d. 2 s. 4d. 3 s. Id. 2 s. 9d. 2 s. 5 d. 3 s. 2 s. 8d. 2 s. 4d. 2 s. 11 d. 2 s. 7 d. 2 s. 3d. 2 s. 10 d. 2 s. 6d. 2 s. 3d. 2 s. 10 d. 2 s. 6d. 2 s. 2 d. 2 s. 11 d. 2 s. 7 d. 2 s. 3d. 3 s. 2 s. 8d. 2 s. 4d. 2 s. 11 d. 2 s. 7d. 2 s. 3d. 2 s. 10 d. 2 s. 6d. 2 s. 3d. 2 s. 10 d. 2 s. 4d. 2 s. 2 s. 9d. 2 s. 3d. 1 s. 11 d. 2 s. 8d. 2 s. 2d. Is. 10 d. 2 s. 9d. 2 s. 3d. Is. 11 d. 2 s. 10 d. 2 s. 4d. 2 s. 2 s. 9d. 2 s. 3d. 1 s. 11 d. 2 s. 8d. 2 s. 2d. Is. 10 d. 2 s. 9d. 2 s. 3d. 1 s. 11 d. 2 s. 8d. 2 s. 2d. 1 s. 10 d. 2 s. 7d. 2 s. Id. Is. 9d. 2 s. 6d. 2 s. Is. 8d. 36 — Dates Pain Blanc Ja unet Bis 11 novembre 1784 2 s. 5 d. 1 s. 11 d. 1 s. 7d. 10 février 1785 2 s. 4d. 1 s. 10 d. 1 s. 6d. 21 avril — 2 s. 5d. 1 s. 11 d. 1 s. 7 d 2 juin — 2 s. 4d. 1 s. 10 d. 1 s. 6d 9 — — 2 s. 5 d. 1 s. 11 d. Is. 7 d 21 juillet — 2 s. 6d. 2 s. 1 s. 8d 4 août' — 2 s. 11 d. 2 s. 2 d. 1 s. 8d. 1er septembre — 2 s. 6d. 2 s. 1 s. 8d 7 — — 2 s. 5d. 1 s. 11 d. 1 s. 7d 15 — — 2 s. 4d. 1 s. 10 d. 1 s. 6d 25 novembre — 2 s. 3d. 1 s. 9d. 1 s. 5d 19 janvier 1786 2 s. 2d. 1 s. 8d. Is. 4d 16 février — 2 s. 3d. 1 s. 9d. 1 s. 5d 16 mars — 2 s. 4d. Is. 10 d. 1 s. 6d 23 — — 2 s. 5d. 1 s. 11 d. 1 s. 7 d 11 mai — 2 s. 4d. Is. 10 d. 1 s. 6d 8 juin — 2 s. 3d. 1 s. 9d. Is. 5d 27 juillet — 2 s. 2 d. 1 s. 8d. 1 s. 4d 21 septembre — 2 s. 3d. 1 s. 9d. Is. 5d 6 avril 17871 2 s. 4d. 1 s. 10 d. 1 s. 6d 19 — — 2 s. 3d. 1 s. 9d. Is. 5d 26 — — 2 s. 4d. 1 s. 10 d. 1 s. 6d 23 août — 2 s. 5d. 1 s. 11 d. 1 s. 7d 6 septembre — 2 s. 6d. 2 s. Is. 8d 11 octobre — 2 s. 7d. 2 s. 1 d. 1 s. 9d 18 — — 2 s. 6d. 2 s. Is. 8d 15 novembre — . 2 s. 7 d. 2 s. Id. 1 s. 9d 29 — — 2 s. 8d. 2 s. 2d. Is. 8d 20 décembre — 2 s. 9d. 2 s. 3d. Is. 11 d 7 août 1788 2 s. 10 d. 2 s. 4d. 2 s. 14 — — 2 s. 11 d. 2 s. 5d. 2 s. Id 21 — — 3 s. 2 s. 6d. 2 s. 2d 18 décembre — 3 s. 1 d. 2 s. 7d. 2 s. 3d 24 — — 3 s. 2d. 2 s. 8d. 2 s. 4d 29 janvier 1789 3 s. 3d. 2 s. 9tl. 2 s. 5d 12 février — 3 s. 4d. 2 s. 10 d. 2 s. 6d 16 avril — 3 s. 5d. 2 s. 11 d. 2 s. 7d 23 — — 3 s. 9d. 2 s. 7 d. 2 s. 3d 7 mai — 3 s. 9d. 2 s. 10 d. 2 s. 1 d 28 — — 3 s. 9d. 2 s. 11 d. 2 s. 1 d 1. Nièvre B Police IX. — 37 — Dates Pain Blanc Ja unet B is 18 juin 1789 3 s. 9d. 3 s. 2 s. 2 d 2 juillet — 3 s. 10 d. 3 s. ■ 1 d. 2 s. 3d 20 août — 3 s. 9d. 2 s. 11 d. 2 s. 2d 27 — — 3 s. 7 d. 2 s. 9d. 1 s. 11 d 1^^ octobre — 3 s. 7 d. 2 s. 10 d. 1 s. 11 d 8 — — 3 s. 7 d. 2 s. 11 d. 2 s. 3 décembre — 3 s. 7 d. 3 s. 2 s. 1 d 24 — • — 3 s. 7 d. 3 s. Id. 2 s. 2d Pain de seigle 16 juillet 1789 2 s. 10 d. 8 0 ctobre — 2 s. 6d 20 août — 2 s. 7d. 3 d écem ore — 2 s. 7(1 27 — — 2 s. 5d. 24 — — 2 s. 8d II. — La Viande § 7. — Taxe ordinaire de la viande Dates Bœuf Veau Mouton^ Références 9 avril 1694 Pâques-Madel. 6 avril 1708 Pâques-Madel. 19 juil. — Madel. -Carême 29 mars 1709 Pâques-Madel. 29 mars 1720 Pâques-Madel. 27 juin — jusqu'àla Mad. 18 juil. — Madel. -Carême 1^' août — Taxe supplém. 15 nov. — — — 11 avril 1721 Pâques-Madel. 17 juil. — Madel. -Carême 3 avril 1722 Pâques-Madel. 23 juil. — Madel. -Carême 26 mars 1723 Pâques-Madel. 10 avril — Taxe supplém. 30 juil. — Madel. -Carême 14 avril 1724 Pâques-Madel. 3 s. 3s.6d. NeversCG 85 2 2s.6d. 3 s. Nièvre B Pol. i 2 s. 3 — — 6d. — 6d. — 5 s. 5 s. — 4 s. 4 s. — 3s.6d. 3 S.6 d. *• 4 s. 4 s. — 3s.6d. 3s.6d. — 4 s. 4 S. — 3s.6d. — — 4 s. — — 3s.6d. 4s.6d. — 3s.9d. 5 s. — — 6d. 4 s. — 4 s. 4s.6d. — 1. Nous indiquons smilomont les prix du mouton (juand ils sont différents de ceux du veau. 2. D'Avenel, lonic IV, donne par erreur 5 s. 6 d. 3. Nous remplaçons les eliiffres par des traits, quand ils sont semblables a eeux de la taxe qui précède immédiatement. Ainsi le 19 juillet 1708 la viande de Vf^au reste au même prix que le 6 avril. Le 17 juillet 1721, le 3 avril et le 23 juillet 1722 elle reste taxée à 4 s. De même le 3 avril 1722, la viande de bœuf reste taxée à 3 s. 6 d. — 38 Dates 12 mai 1724 Taxe supplém. 18 — — — — 20 juil. — Madel. -Carême 30 mars 1725 Pâques-Madel. 12 aM'il — Taxe supplém. 20 juil. — Madel. -Carême 10 août — Taxe supplém. 19 avril 1726 Pâques-Madel. 26 — — Taxe supplém. 22 juil. — Madel. -Carême 11 avril 1727 Pâques-Madel. 18 juil. — Madel. -Carême 26 mars 1728 Pâques-Madel. 19 juil. — Madel, -Carême 15 avril 1729 Pâques-Madel. 12 mai — Taxe supplém. 4 août — Madel. -Carême 7 avril 1730 Pâques-Madel. 4 mai — Taxe supplém. 27 juil. — Madel. -Carême 23 mars 1731 Pâques-Madel. 26 juil, — Madel'. -Carême 11 avril 1732 Pâques-Madel. 24 — — Taxe supplém. 17 juil. — Madel. -Carême 3 avril 1733 Pâques-Madel. 23 juil, — Madel. -Carême 23 avril 1734 Pâques-Madel. 6 mai — Taxe supplém. 22 juil. — Madel. -Carême 8 avril 1735 Pâques-Madel. 21 avril — Taxe supplém. 21 juil. — Madel. -Carême 30 mars 1736 Pâques-Madel. 19 avril — Taxe supplém. 19 juil. — Madel. -Carême 19 avril 1737 Pâques-Madel. 18 juil. — Madel. -Carême 4 avril 1738 Pâques-Madel. 10 — — Taxe supplém, 17 juil. ■ — Madel. -Carême 31 — — Taxe supplém. Bœuf Veau 4s. 6 d. 5 s. 5 s. — 4 s. 4s.6d. 3s.6d. — — 4 s, — — 3 s. 4 s. — 6d. — 2s.9d. 3s.6d. 3s.6d. — — 2 s. 6 d. 3 s. — 9d. — 3d. 3s.6d. 4 s. 4s. — 3s.6d. — — 9d. 4s.3d. — 6d. 4 s. 4 s. — 3s.6d. — 4 s. — 3s.6d. — 4 s. — 3s.6d. — 4 s. — 3s.6d. 3s.6d. 3 s. _ _ — 6d. — — 3 s. 3s.6d. 4s. — — 3s.6d. — — — — 4s. — — 3s.6d. — — 4s. — — 3s.6d. — — 4s. Mouton Référ. Pol.i Pol. II. Pol. m. - 39 — Dates 27 mars 1739 Pâques-Madel. 9 juil. — Madel. -Carême 30 — — Taxe supplém. 15 avril 1740 Pâques-Madel. 28 juil. — Madel. -Carême 31 mars 1741 Pâques-Madel. 20 juil. — Madel. -Carême 12 avril 1742 Pâq. à la S^-J. 19 juil. — Madel.-Carême 26 juil. — Taxe supplém. 12 avril 1743 Pâques-Madel. 18 juil. — Madel.-Carême 3 avril 1744 Pâques-Madel. 23 juil, — Madel.-Carême 16 avril 1745 Pâques-Madel. 22 juil. — Madel.-Carême 8 avril 1746 Pâques-Madel. 21 juil. — Madel.-Carême 31 mars 1747 Pâques-Madel. 27 avril — Taxe supplém. 30 juil. — Madel.-Carême 12 avril 1748 Pâques-Madel. 18 juil. — Madel.-Carême l^^août — Taxe supplém. 4 avril 1749 Pâques-Madel. 17 — — Taxe supplém. 17 juil. — Madel.-Carême 24 — — Taxe supplém. 19 mars 1750 Pâques-Madel. 23 juil. — Madel.-Carême 9 avril 1751 Pâques-Madel. 22 juil. — Madel.-Carême 29 — — Taxe supplém. 23 sept. — — — 31 mars 1752 Pâques-Madel. 20 juil. — Madel.-Carême 20 avril 1753 Pâques-Madel. 19 juil. — Madel.-Carême 12 avril 1754 Pâques-Madel. 18 juil. — Madel.-Carême 28 mars 1755 Pâques-Madel. 11 avril — Taxe supplém. Bœuf Veau 4 s. 4 s. 3s.6d. — 4s. — 4s.3d. 4s.3d. 4 s. 4 s. — 6d. — 6d. 3 s. — 4 s. 4 s. — 5 s. 5 s. 4 s. 4 s. Mouton Référ. Pol. m 6d. 4 s. 6d. — 5 s. 3s.6d. interd. 5 s. 4s.6d. interd. — 5 s. fac. à 5s. — 4s.6d. 4s.6d. . 4 s. 5 s. 5 s. — 4 s. 4s.6d. — 5 s. 5 s. 5 s. 4 s. — 4s.6d. — 4 s. — 6d. 4 s. 5 s. 4 s. — 6d. 4 s. — 6d. — 4s.6d. 4 s. — 6d. 5 s. — 6d. 4 s. 4s.6d. 4 s. 5 s. 5 s. 5 s. — 6d. — 4 s. 5 s. — 6d. — 4 s. — — 6d. — 4 s. 6 d. 4 s. 6d. — — — 6d. Pol.i Pol. IV 3 s. — 40 — Dates 17 juil. 1755 17 avril 1756 28 juil. — 5 août — 8 avril 1757 21 juil. — 24 mars 1758 20 juil. — 27 — — 13 avril 1759 19 juil. — 4 avril 1760 17 juil. — 20 mars 1761 16 juil. — 9 avril 1762 15 juiL — 1er avril 1763 14 — — 21 juil. — 20 avril 1764 19 juil. — 5 avril 1765 18 juil. — 28 mars 1766 17 juil. - 17 avril 1767 23^ — — 16 juil. — 1er avril 1768 21 juil. — 24 mars 1769 6 avril — 20 juil. — 13 avril 1770 19 — — 19 juil. — 4 août — 29 mars 1771 15 avril — 25 — — 18 juil. — Madel. -Carême Pâques-Madel. Madel, -Carême Taxe supplém, Pâques-Madel. Madel.-Carême Pâques-Madel. Madel.-Carême Taxe supplém. Pâques-Madel. Madel.-Carême Pâques-Madel. Madel.-Carême Pâques-Madel. Madel.-Carême. Pâques-Madel. Madel.-Carême Pâques-Madel. Taxe supplém. Madel.-Carême Pâques-Madel. Madel.-Carême Pâques-Madel. Madel.-Carême Pâques-Madel. Madel.-Carême Pâques-Madel. Taxe supplém. Madel.-Carême Pâques-Madel, Madel.-Carême Pâques-Madel. Taxe supplém. Madel.-Carême Pâques-Madel. Taxe supplém. Madel.-Carême Taxe supplém. Pâques-Madel. Taxe supplém. Madel.-Carême Bœuf Veau Mouton Référ. 4s. 6d. 4s. 6d. 4s. 6d. Fol. iv — — — — 5s. — 4 s. — — 4 s. — — _ _ _6d. — — 9d. 5s.3d. — — 3d. 4s.9d. — — 6d. 5 s. — — 4s.6d. — — 6 d. — — — — 9d. 5s.3d. — — 6 d. 5 s. Pol. V. — 3d. 4s.9d. — 6 d. 5 s. — — 4s.9d. — — 5s. — 3d. 4s.9d. 4 s. — 6d. — 6d. — — 4 s. — — 4 3. — 3d. — 9d. 4 s. — 6 d. — 3d. — 9d. — — — 3d. — 6d. 5 s. 5 s. — — 3d. — 3d. 5 s. 5 s. 4s.9d. 5s.3d.- 5 s. 5 s. — 3d. — 3d. — 6d. — 6d. — 9d. — 9d. — 3 d. — 3 d. — — — 6d. 4s.9d. 5 s. 5s.3d. — 3d. — 6d. — 6d. 5 s. 5 s. Pol. VI — 41 Dates Bœuf Veau Mouton Référ. 17 avril 1772 Pâques-Madel. 5s.6d. 5s.6d. Pol. VI 23 juil.^ — Madel. -Carême 5 s. 5 s. — 9 avril 1778 Pâques-Madel. — 3d. — 9d. Pol. vu 16 juil. — Madel. -Carême 5 s. 5 s. — 13 août — Taxe supplém. • jusq. à la Tous. — 3d. — 3d. — après la Tous. 5 s. 5 s. — 2 avril 1779 Pâques-Madel. — 6d. — 6d. 6 s. — 15 juil. — Madel. -Carême — — — . — — 24 mars 1780 Pâques-Madel. — — — — — 27 juil. — Madel. -Carême — 3d. — 3d. — 10 août — Taxe supplém. — 6d. — 6d. — 13 avril 1781 Pâques-Madel. — 9d. — — — 19 juil. — Madel. -Carême — 6d. — 6d. — 29 mars 1782 Pâques-Madel. — 9d. — 9d. — 18 juil. — Madel. -Carême — — — — — 18 avril 1783 Pâques-Madel. 6 s. 6 s. Pol. VIII 17 juil. — Madel. -Carême 5s.9d. 5s.9d. — 9 avril 1784 Pâques-Madel. — 6d. 6s.6d. — 22 juil. — Madel. -Carême — 9d. 5s.9d. — 25 mars 1785 Pâques-Madel. 6 s. 6s.6d. — 21 avril — Taxe supplém. — 6d. — — — 2 juin — — — 7 s. 7 s. — 21 juil. — Madel. -Carême 5 s. 6 s. — 28 — — Taxe supplém. 6 s. — — 14 avril 1786 Pâques-Madel. 7 s. 7 s. — 20 juil. — Madel. -Carême 6 s. 6 s. — 6 avril 1787 Pâques-Madel. 6s.6d. 6s.6d. Pol. IX 19 — — Taxe supplém. 7 s. 7 s. — 26 juil. — Madel. -Carême 6s.6d. 6s.6d. — 23 août — Taxe supplém. 7 s. 7 s. — 4 oct. — — — 6s.6d. 6s.6d. — 21 mars 1788 Pâques-Madel. — — — — — 3 avril — Taxe supplém. 7 s. 7 s. — fin mai — — — 6s.6d. 6s.6d. — 24 juil. — Madel. -Carême 6 s. 6 s. — 4 sept. — Taxe supplém. — 6d. — 6d. — 10 avril 1789 Pâques-Madel. 7 s. 7 s. — 16 juil. — Madel-Carême 6s. 6 s. — 1. La taxe reste au même prix jusqu'en avril 1778. — 42 ~ §2. - - Taxe de Carême 1694-1755 Dates Bœuf Veau et Mouton Références 25 fév. 1694 3 s. 5 s. 6 d. Nevers BB 34. f. 8. 26 — 1705 Hôpitaux 2 s. 3 s. Nièvre B Police i Public — 4s.6d. 1708 — 3 s. 3s.6d. 27 fév. 1721 — 3s.8d. 4s.6d. 19 — 1722 — 3 s. 3s.6d. 13 — 1723 — 4 s. 5 s. . 2 mars 1724 — 5s.6d. 6 s. — Hôpitaux 4 s. 4s. — 8 fév. 1725 Public — 4s.6d. — 7 mars 1726 — 4 s. 4 s. Police n Hôpitaux 3 s. 3 s. — 17 fév. 1727 Public 3s.6d. 3s.6d. 19 — 1728 — 4s. 4s. — 2 mars 1729 — 3s.6d. 3s.6d. 23 fév. 1730 — — — 8 fév. 1731 — 3s.9d. 3s.9d. 28 — 1732 — 4 s. 4 s. — 19 — 1733 — 3s.6d. 3s.6d. Police III. 11 mars 1734 — 3s.3d. 3s.3d. — 23 fév. 1735 — 4s.6d. 4s.6d. — 16 — 1736 — 4 s. 4 s. — 7 mars 1737 — 3s.9d. 3s.9d. — 22 fév. 1738 — 4s.6d. 5 s. 12 — 1739 — 4s.6d. 5 s. — 3 mars 1740 — 5 s. 5s.3d. — 16 fév. 1741 — 5 s. 5 S; — 8 — 1742 — 5s.6d. 5 3.6d. — 28 fév. 1743 — 5 s. 5 s. — 20 — 1744 Public 5s.3d. 5s.3d. — 20 — — Gendarmes 4 s. 4 s. — 4 mars 1745 Public 3s.9d. 3s.9d. Police I. 23 fév. 1746 — — — 16 — 1747 — — — — — 29 — 1748 — 4s.6d. 4s.6d. — 20 — 1749 — 4s.3d. 4s.3d. — 12 — 1750 — 4 s. 4 s. Police IV. 25 — 1751 — — — — 17 — 1752 — 4s.6d. 4s.6d. — 8 mars 1753 — 4s.3d. 4s.3d. — 43 — Dates 28 fév. 1754 27 — 1755 Dates 4 mars 1756 23 fév. 1757 9 — 1758 \eT 1759 21 — 1760 5 — 1761 25 — 1762 17 — 1763 8 mars 1764 20 fév. 1765 13 — 1766 5 mars 1767 18 fév. 1768 8 — 1769 l^*" mars 1770 14 fév. 17711 13 — 1777 Bœuf Veau et Mouton Références Public 5s.6d. 5 s,6 d. Police iv. — 4s.6d. 5 s, — Hôpitaux 3s.6d. 4 s. — 1755-1789 Bœuf, veau et Public Etape Hôpitaux Référ. mouton 4 s. Pol. IV 2s.9d. — 3s.9d. — 4s.6d. — — — — 3s.6d. 3s.6d. Pol. v. — 3s.9d. — — — — 2s.6d. 2 s.6 d. — — 3s.6d. — — 4 s. 4 s. 3s.6d. — — 4 s.6 d. — — — — — — — 4 s.6 d. 4 s. — — 5 s.6 d. 5 s. — — — 5s.3d. 4 s.6 d. 4s.6d. — — 5 s.6 d. — — 4 s. Pol. VI. — 5 s. 4 s. — — Bœuf 4s.6d. 3 s.6 d. 3s.6d. — — — — Veau, mouton 5 s. 4 s, 4 s. — 26 — 1778 Bœuf, mouton 5 s. — — — — — — Veau 5s,6d, 4s.6d, 4 s. — 25 — 1779 Bœuf, veau — — 5 s. 5 s. — — — 4s.6d. 4 s.6 d. Pol. vu 5s.9d. 5s.3d. 5s.3d. — 5s.6d. 5 s. 5 s. — 6 s. 5s.6d. 5s.6d. — 5s.6d. 4s.9d. 4s.9d. — 6s.6d. 6 s. 6 s. — 6 s. 5s,6d, 5 s,6 d, Pol, viii 6s,3d. 5s.9d. 5s.9d. — 7 s. 6s.6d, 6 s.6 d. — 8 s. 7s.3d. 7s.3d. — 1. Los prix restent les mêmes pendant les cinq années qui suivent. 2. Lacune en 1787. et mouton 10 — 1780 — 1^' mars 8 — 24 jan. 1781 — 1782 21 fév. — — 9 jan. 1783 — 13 fév. — — 12 — 1784 — 20 jenv. 1785 — 8 fév. 1786 — 2 mars — — 4 — 2 — — 44 Dates 10 janv. 1788 12 fév. 1789 Bœuf Public veau et mouton 7 s. — 7 s. Etape Hôpitaux Référ. 6s.6d. 6s.6d. Pol. viii §.3. — Taxe du Porc^ 1708-1759 1723 1724 1725 1726 1727 1728 1729 Dates 8nov. 1708 15 — 1720 12 déc. — 6nov. 1721 22 janv. 1722 15 nov. — 19 — — 18 — 9 — 31 oct. 6 déc. 14 oct. 30 — 18 nov 15 — 22 déc. — (Lacune en 11 déc. 1732 12 nov. 1733 11 — 1734 3 — 1735 24 — — 30 mars 1736 11 oct. — 8 nov. — 3 janv. 1737 19 avril — 24 — — 31 oct 30 — 1738 19 nov. 1739 Taxe ordinaire supplément. ordinaire supplément. ordinaire supplément. ordinaire Porc maig. Porc gras Références Nièvre B Police i. 2s.6d. 4 s. 5 s. 4 s. 3 s. 3s.6d. 4 s. — 3s.6d. sui^plément. 3 s. ordinaire 3s.6d. — 3 s. — — 6d. supplément. 4 s. 1730, 1731 et 1732). Taxe suppl. 4 s. ordinaire — — 3 s. supplément. 2s.6d. — 3 s. — ordinaire 3 s. supplément. — — — 6d. — ordinaire — 3d. — 6d. 4 s. 6 s. 7 s. 5 s. 4 s. 6 s. 5 s. 4s.6d. 4 s. 3s.6d. 4 s. 5 s. 5s.6d. 5 s. 3 s. — 6d. 2 s. 4 s. 3s.6d. 4 s. — 6d. 2 4 S. 6 s. Police II. Police III. 1. Au xviie siècle nous ne pouvons citer que quelques chiffres de détail emprun- tés à la Chambre ducale des comptes (146), Nièvre B. avril 1695 : 2 quartiers de lard pesant 10 livres : 4 1., 6 langues de cochon : 2 1. 14 s., 2 langues de bœuf, 21., 2 livres de graisse de bœuf, 12 s., — 1696, lard salé: 10 sols lalivre. Saucisse: 1 s. le morceau. 2. Nous laissons en blanc les dates où le registre ne donne aucun prix. — 45 — Dates Taxes Porc mai g. Porc gras Références 3uov. 1740 ordinaire 4 s. 5 s. Police III. 19oct. 1741 — — 6 s. — 8 nov. 1742 — — 6d. 4s.6d. — 31 oct. 1743 — 4 s. 5 s. — 5 nov. 1744 — — — — 30 oct. 1745 — — — Police I. 31 — 1746 — — 6d. — 6d. — 31 mars 1747 supplément. 4 s. — 31 oct. — ordinaire — 6d. 5 s. — 12 avril 1748 supplément. 4 s. — 31 oct. — ordinaire 3s.6d. 5 s. — 4 avril 1749 supplément. 4 s. — — 30 oct. 1749 ordinaire 4 s. 6 s. Police IV 19 mars 175C supplément. 4s.6d. — — 5 nov. — ordinaire 4 s. — — 15 avril 1751 supplément. — 6d. — — 6 nov. — — 5 s. — 5 avril 1752 — 5 s. — 8 nov. — ordinaire 4 s. 5 s. — 29 — — supplément. — 6d. 7 s. — 11 janv. 1753 — 5 s. — — 15 nov. — ordinaire 4s.6d. 5 s. — 12 avril 1754 supplément. — — — 6d. — 7 nov, — ordinaire — — 6 s. — 31 janv. 1755 supplément. 5 s. — — 6 nov. — ordinaire 4s.6d. 5s.6d. — 17 avril 1756 supplément. 4 s. — 18 nov. — ordinaire — 5 s, — (Lacune en 1757). 19 oct. 1758 Taxe ordinaire 4s.6d. 5 s. — 26 janv. 1750 supplément. 5 s. 1759-1771 7s.6d. — Dates 22 nov. 1759 Taxe po^^ f^^i ordin. 4s.6d Porc gras Porc gras de moins de de plus de 3 3 doigts 3 doigts 6 S. 8 s. Références Police V. 19 déc. — suppl. 5 s. — 7 s. — 13 nov. 1760 ordin. — 7 S. 8 s. — 5 nov. 1761 — 4s.6d 6s. 7 s. — 30 oct. 1762 — 4 s. 5 S. 6s. — 21 avril 1763 suppl. 3s.6d — 10 nov. — ordin. 4 s. 5 s. 6 s. — 31 oct. 1764 — — 6d — — 46 — Dates Taxe 12 avril 1765 suppl Porc frais 4 S. Porc gras de moins de 3 doigts Porc gras ie plus de 3 doigts Références Police V (Lacune Toussaint 1765). 28 mars 1766 suppl 4s.6d 5s — 13 nov. — ■ ordin. 5 s. 6s 8 S. — 22 janv. 1767 suppl — 6d — 5 nov. — ordin. — — - 6s 8 s. — 27 oct. 1768 — — — - — — — 2 nov. 1769 — 4s.6d — — Police VI 11 janv. 1770 suppl 6 s. 9 s. — 13 avril — — 5 S.6 d — 8 nov. — ordin. 5 s. 7s 6d. 9 s. — 31 oct. 1771 — 6 s. — — 1771-1789 Dates Taxe 5 déc. 1771 sup. Porc de moins de Porc frais 3 doigts 6 S. gras de plus 3 doig 12 s. Porc salé de de moins de plus de DAfA-» s de 3 dorgts 3 doigts -".eier 13 s. Pol. V] 5 nov. 1772 ord. — 8s 10 s, 9 s. — 5 — 1773 — — — — 9 s. 12 s. — 3 — 1774 — 5 s. — — 9 s. — 9 — 1775 — — 6d. — — — 7 — 1776 — 5 s. 7 s — — 6 — 1777 — — 8 s. — 9 s. 10 s. — 15 — 1778 — 6 s. Pol. VII. 24 déc. — sup. 5 s. 7 s. 9 s. 10 s. — 4 nov. 1779 ord. — 8 s. — — 9 — 1780 — — 10 s. 12 s. 12 s. 14 s. — 18 janv. 1781 sup. — 6d. 6 s. 6d. 8 s. 10 s. — 8 nov. — ord. 6 s. 6 s. — — — . 21 — 1782 — 5s.6d. 8 s. 9 s. Ils. — 13 — 1783 — 7 s. 10 s. 12 s. 14 s. Pol. VIII 31 décî — sup. 6 s. 8 s. 10 s. — — 9 avril 1784 — 5s. 6d. — 18 nov. — ord. — — 10 s. 12 s. Ils. 13 s. — 3 — 1785 — 6 s. 9 s. Ils. 10 s. 12 s. — Lacunes en 1786 et 1787^ Taxe 18 déc. 1788 sup. 6 s. 9 s. Ils. 10 s. 12 s. PoLix. 12 nov. 1789 ord. — 7 s. 9 s. 9s.l0d. 7s.6d. — 1. Nous savons toutefois qu'en janvier 1786 le prix du porc frais était de 6 s. Cf. Thèse principale, les taxations dans les métiers de l'alimentation 2« §. 47 III. Les Vins et les autres objets d'Alimentation § 1. — Table.' V.UX 'S ins étrange} Muscat, une pipo 1641. 5 s. nov. 1 691 Nevers CC 300 — une pièce 1401. déc. 1690 — — Frontignan, une pièce 1501. nov. 1693 — 301 — une pipe 1651. — 1696 — 303 — bouteilles, à 11. janv. 1718 — 311 — — à 21. 1730 — 314 Alicante, 1 /2 bouteille 21. 8 s. 1763 Hôpital E 7 Champagne, 42 pintes 311.10 s. août 1699 Nevers CC 304 Bourgogne, bout., la douz 91. juil. 1701 — 306 — la bouteille 11. mai 1714 — 309 — la feuil. (145 ] b.) 1201. 1740 — 320 — la bouteille 11. 2 s. 1751 — 326 Vin de Nviits, la pinte (me- sure de Paris) 21.15 s. 1755 — 329 Vin de Nuits, la bouteille 21. 5 s. 1774 — 335 — — 31. 1779 — 339 — — 21. 1785 — 343 En bouteille Crus du pays Vin vieux, 30 bouteilles à 9 s. oct. 1698 Nevers CC 303 — 66 bouteilles à 14 s. août 1699 — 304 — 36 bouteilles à 8 s. nov. 1700 — 305 Vin ordinaire, la bouteille 2 s. déc. 1710 — 307 Vin de Chasnay, la bouteille 11. mars 1714 — 309 Vin vieux, 24 bouteilles à 12 s. oct. 1714 — 305 — 86 bouteilles à 10 s. 1715 Nev. BB 37 f. 122 Vin ordinaie, la bouteille 5 s. — — — En fût Vin nouveau de Germi- gny, 115 poinçons 11001. 18 avri] l 1671 Ch. des not. Vin nouv. de Sauvigny- min. Gouneault les-Chanoines, le tonn. 25 1. 26 janvier 1684 Min. Chevallier Vin clairet de Parigny- les-Vaux, le tonneau 14 1. 2 juin 1685 — — Vin de Pouilly, le tonn. 35 1. 3 septembre 1685 — — Vin nouveau clairet de Nevers, le tonneau 22 1. 7 octobre 1685 — — Vin nouveau d'Imphy, le tonneau 30 1. 18 nove smbre — — — Vin de Germigny, 46 p°" 880 1. Vin « partye rouge, partye blanc et le sur- plus clairet », le tonn. 35 1. Vin de Marzy, 2 tonn, 54 1. Vin de Marzy, p. à 30 et 40 1. Vin de Marzy, tonneaux à 22, 25 et 36 1. Vin de Chaulgnes, le tonn, 50 1. Vin de Garchizy, le tonn, 50 1, Vin de Marzy, le tonn, 45 1, — — 34 1. — — 12 1. Vin de la Charité, le poin. 30 1. Vin de Magny, le tonn. 70 1. Vin du pays, le tonneau 48 — 27 août 1690 Min, Chevallier Vin de Tronsanges, le t. Vin vieux, le poinçon — le tonneau 30 1. 40 1. 35 1. 30 1. 80 1. 140 1. 1251. 101, V, de Garchizy, le quart Vin de l'Hôtel-Dieu. — nouveau, le poinçon 26 1. — vieux, — 50 1. — nouveau — de 22 à 241. — vieux — 48 1. — nouveau — 28 1. — vieux — de 42 à 481. — nouveau — 38 1. — vieux —de 60 à 1301. — nouveau — ■ 45 1. — vieux — de 70 à 1151. — nouveau — 24 1. Vinpourl'intendant, p°" 1201. ■ — • p^sesdomestiq, lep°" 76 1. — b^pf Tint,, le quart 30 1. Vinde Sancerre, la pièce 96 1. — • — le poinçon 401. Vindel'Hôt. Dieu — 50 1. — — 36 1. — — 20 1. 24 août 1691 — — novembre 1694 Hôt.-Dieu E 4 janv., oct. 1695 — — fév.-mars-oct. 1696 — — janvier 1698 — — 26 avril 1698 Min. Camuset septembre 1706 Hôt.-Dieu E 5. juillet 1707 — — février 1709 — — mars octobre 19 mars février août 1715 Nev.BB37,fi22- 1730 — — 1734 — — 1736 Min. Boury 1741 Hôp. gén. E 3 1742 Hôt.-Dieu E 9 1753 Hôp. gén. E 4 1764 Hôt.-Dieu E 11 1765 — — 1766 — — 1766 — — 1767 — — 1767 — — 1768 — — novembre 1774 Hôp. gén. E 10 1774 NeversCC 335 — — 336 — — 335 19 août 1779 Min. Darvoux février 1785 Hôt.-Dieu E 3 janvier 1786 — — juin — — — — 49 - A la pinte. Vin rouge de 2 s. 6 cl. à 3 s.' Vin blanc de 2 s. à 2 s. 6 d. Vin (s. désig.) de 2 s. 6 d. à 6 s. — de 3 s. à 5 s. — de 4 s. à 5 s. — de 4 s. à 9 s. la pinte 1763 Hôtel-Dieu E 11 _ 1764 — — — 1765 — — _ 1766 — — _ 1767 — — La pinte 2 quarts La pinte Eau-de-Vie 16 s. 1151. de 20 à 28 s. déc 11. 4 s. 18 s. 17 s. juil Un quart 6 bouteilles à IL 1001. s. Liqueurs 21. 1738 Hôtel-Dieu E 8 1739 — — 1741 ■ — _ 1749 Nièvre B Ch. des C. 153. 1747 Hôp.-Gén. E 4 1768 Hôt.-DieuEU avril 1769 — — janv. 1788 — E3 1779 Nevers CC 339 Volaille et Gibier Poulets de grain, la paire 11.10 s. avril 1695 Ch. des C. 144 Poulardes, — Poules, — 12 poulets, en tout Poulets, la pièce, de 10 à 3 poules et 1 coq, en tout Canards, la pièce Canettes, — Cannes, la paire Oies, la paire Oies, la pièce Dindes, la paire 6 dindes, en tout Dindes, la pièce 2L10s. — 11.10 s. — 4 1.10 s. mars 12 s. oct. 21. 8 s. mars 11.10 s. nov. 2L ILlOs. 11. 15 s. 15 s. août 1 1. oct. 1 1. 8 s. janv, 1 1. oct. 21.10 s. août 1 1.18 s. nov, 31.10 s. janv. 3i.l5 s. fév. 6 1. août 15 s. oct. 1744 Min. Caron 1763 Hôt.-DieuEll 1782 Nièvre BPol vil 1730 Nevers CC 314 1739 — 320 1740 — _ 1745 Ch. des C. 153 1764 Hôt.-DieuEll 1768 — — 1762 — Eli 1768 — — 1759 — — 1760 — — 1761 Nièvre BPol.v 1768 Hôt.-DieuEll 50 Dindes, la paire Pigeons de volière, la paire Perdrix, — 5 perdrix, la pièce 26 perdrix rouges, — 18 perdrix grises, — 6 perdrix rouges, en tout — grises, — Bécasses, la paire 9 bécasses, la pièce 18 bécasses, — Sarcelles, la pièce 4 grives, en tout Lapins de garenne, la pièce Levreaux, la pièce Lièvres, — Chevreuils, — 41. fév. 1770 Hôt-Dieu E 11 1 1.10 s. avril 1695 Ch. des C. 146 11.10 s. — — — — nov. 1730 Nevers CC 314 — 1739 — 320 1779 339 21. 21. 21. 121. 9L _ _ _ 1 1. avril 1695 Ch. des C. 146 ILlOs. nov. 1730 Nevers CC314 21. 1739 — 320 11.10 s. 1740 — — 11. 4 s. — — — 12 s. avril 1695 Ch. des C. 146 11.10 s. nov. 1730 Nevers CC 314 avril 1695 Ch. des C. 146 nov. 1730 Nevers CC 314 nov. 11. 5 s 21. 2L 11.15$ 101. 141. 18 L 15 L Pâté (3 canards et 1 lièvre) Pâté (2 lièvres et un quar- tier de chevreuil) 18 1. Taxe du 16 septembre 1723 Nièvre B Police i. Perdrix, du 1^^ août au 1^^ novembre — du 1^^ novembre au Carême — du Carême au l^'" août Cailles, moitié des prix qui précèdent. Bécasses et canards, du l^'^ oct. au Carême Bécassines, moitié des prix qui précèdent. Lièvres et lev., du l^'' août au 1^^ nov. — du l®'" nov. au Carême Lapins, pendant toute l'année Dindes, du l^'" août au Carême Poulets, de Pâques au l®'" juin du l^'^ juin au Carême Chapons et poulardes, du l®'* août au Car. Pigeons, de Pâques au l®'" juin Pigeons, du l^"" juin au Carême Poules, pendant toute l'année 1739 — 320 1740 — — 1700 — 305 1730 — 318 1739 — 320 1720 Ch. des C. 152 En poil Chez les traiteurs ou en plume et rôtisseurs 11, 11. 11. 15 s. 11. IL 5s. 15 s. 11. 15 s. 11. 15 s. IL 11. 5 s. 10 s. 15 s. IL 5s. 6 s. 10 s. 5 s. 8 s. 12 s. 16 s. 6 s. 8 s. 4s.6d. 6s.6d 8 s. — 51 Poisson d^eau douce 8 grosses carpes 160 1. 1779 Nevers CC 339 5 brochets 901. — — 5 anguilles 251. — — — 12 lottes 241. — — — 4 perches 81. — — — Po isson de mer Morue, la livre 6s.6d. 1747 Hôp.-Gén. E 2 — — 8s 1763 — E 7 Morue de Hollande, la livre 9s 1771 — E 9 Merluche, la livre 4 s. mars 1699 — E 2 — — 8 s. fév. 1769 Hôt.-Dieu E 11 Harengs blancs, le cent 41. mai 1697 — E 4 — — 51. fév. 1766 — Eli le 1 /2 cent 31. 1789 — E 13 Harengs saurs, — 31. déc. 1741 — E 8 Œufs, Beurres et Fromages Œufs. 2 douzaines 10 s. avril 1695 Ch. des C. 71 Beurre. 71 1. de beurre, la 1. 5 s. oct. 1694 Hôt.-Dieu E 4 Beurre frais, la livre 8 s. mars 1700 — — — — ■ 9 s. janv. 1742 — E 10 — ■ la livre (Taxe) 12 s. fév. 1743 Nièvre B Pol.i — — 13 s. fév. 1766 Hôt.-Dieu Eli — — Ils. nov. 1770 — — — — 16 s. sept. 1771 — — Beurre salé, la livre 6 s. déc. 1681 Min. Chevallier — 6s.9d. avril 1696 Hôt.-Dieu E 4 — — 7 s. mai 1702 — — Beurre fondu, la livre 16 s. mars 1767 — Eli From. de gruy., la liv. détail 7 s. oct. 1696 Hôt.-Dieu E 4 — — (gros) 7 s. 1741 Hôp.-Gén. E 2 — — — 8 s. mars 1767 Hôt.-Dieu EU — — — Ils. sept. 1771 — — — — — 12 s. — 1789 — E 13 From. de forme, la liv. détail 3s.6d. nov. 1696 — E 4 — — — 4 s. sept. 1760 — EU — — (gros) 4s.6d. mars 1766 Nièvre BPolv. — — (dét.) 7 s. sept. 1771 Hôt.-Dieu EU From. de Cantal, le cent 271. — ou la pièce 5 S.3 d. 1741 Hôp.-gén. E 2 — le cent 25 1. — la pièce 5 s. mars 1766 Nièvre B Pol. v — 52 Fruits Pommes, 2 milliers — 3 cents Poires sèches, 1 boisseau Cerises, 34 livres Pruneaux ordin. 1 boisseau — 2 — Prun. de St-Julien, le bois. — de S^^-Catherine, — Noix, 20 boisseaux — le boisseau de 15 à Châtaignes, le cent Raisins, la livre Amandes, la livre Figues, la livre — 4 livres Oranges et citrons. 1 douzaine d'oranges Portugal l'un portant l'autre, la pièce 3 douzaines 1 /2 de citrons 18 oranges 6 citrons — la pièce Pois, le boisseau et et Pois verts, le boisseau Pois jaunes, — Pois verts, — Faverolles, 2 boisseaux — le boisseau Fèves, le boisseau et Légumes 51. oct. 1697 Hôt.-DieuE 4 31.15 s. nov. 1770 — Eli 11. janv. 1761 — — 21.11s. juil. 1697 — E 4 11. 6 s. nov. 1694 — — 31. fév. 1695 — — 51. — 1699 — — 11.10 s. — 1761 — E 11 31. oct. — — — 21. avril 1762 — — 131. nov. 1696 — E 4 16 s. oct. 1765 — Eli 20 s. — 1766 — — 8 s. 1757 — ElO 6 s. 1742 Hôp.-gén. E 3 15 s. 1742 — E 3 12 s. 1758 Hôt.-Dieu E 10 6 s. 1742 Hôp.-gén. E 3 11. 8 s. 1757 Hôt.-Dieu E 10 et 1/2 de ï citrons, 4 s. janv. 1694 NeversCC 300 91. juin 1698 — 303 41.10 s. mai 1714 — 309 11.16 s. — — — — 5 s. 1763 Ch. des C. 154 2s.6d. 5 août 1766 Hôt.-Dieu E 11 2 1.10 s. 31. fév. 1695 Hôt.-DieuE 4 11.13 s. 11.15 s. oct. — — — 41. 5 s. fév. 1710 Hôt-.DieuE 5 1 1.15 s. 1716 Hôp. gén. E 2 21. avril 1762 Hôt.-Dieu E 11 41. — 1763 — — 51. — — — — 31. oct. 1767 — — 61. 1694 — E 4 31. fév. 1710 — E 5 11. 2 s. mars 1696 — — — 53 — Fèves, le boisseau 11.10 s. mars 1699 Hôp. gén. E 2 — — 11. 1702 — — — — Ils. 1716 — E 2 Haricots blancs, le b oisseau 1 1.10 s. fév. 1761 Hôt.-Dieu E 11 — — 21.10 s. — 1767 — — Lentilles, le boisseau t 11. 5 s. mars 1696 — E 4 — — 11.12 s. juil. — — — — — 21. avril 1762 — Eli — — 51. janv. 1763 — — — — 31. oct. 1766 — — Oignons, le boisseau 11. nov. 1730 — E 4 — — 11. oct. 1762 — Eil Raves, 1 hottereau 2 S.6 d. 1716 Hôp. gén. E 2 Carottes, — 2s.6d. 1716 — — Choux pommés, à 3s.6d. 1776 NeversCC 337 Asperges, la botte 5 s. Epicerie avril 1695 Ch. des C. 146 Sucre, la livre 11. 4 s. 1714 Nevers CC 309 — . — de 1 1. à 11. 6 s. 1747 Hôt.-Dieu E 11 — — 11. Is. mai 1789 — E13 Sucre candi, l'once 3 s. 1751 Hôp. gén. E 4 — — 2 s. 28 fév 1762 Min. More au Cassonnade, la livre 13 s. déc. 1741 Hôt.-Dieu E 8 — — 17 s. 1757 Hôp. gén. E 5 — blanche. , la livre 11. 1763 — E 7 Miel, la livre 5 s. 1716 — E 2 — — 10 s. 1751 — E 4 — — 6 s. août 1765 Hôt.-Dieu E 11 — — 5 s. fév. 1771 — — — (de Narbonne), la livre 11. 8 s. août 1768 — — — — — 11.10 s. 1777 — E12 Boîtes de confitures. la livre 11. 5 s. janv. 1691 NeversCC 300 — — 11.16 s. déc. 1698 — 303 Vinaigre, la pinte 5 s. déc. 1741 Hôt.-Dieu E 8 Huile de navette, la pinte 12 s.6 d. janv. 1699 Hôp. gén. E 2 — — 12 s. avril 1759 Hôt.-Dieu E 10 — la livre 13 s.6 d. mai 1789 — E13 Huile de lin, la ip. 18 s. déc. 1741 — E 8 — de chenevis, — 14 et 15 s. 1777 — E 12 — de noix. — 18 s. 1740 — E 8 — — nouv. ,1a p. 16 s. juil. 1759 — Eli — noix, ord. — 13 s . juil. 1759 Hôt.-Dieu Eli 54 — Huile de noix, ord. pinte, 18s et 11. juin 1767 Hôt-Dieu E 11 — — — 11. 4 s. fév. 1769 — — Huile d'olive, la livre 12 s. 1747 — E 9 — — 17 s. 1763 Hôp. gén. E 9 — — 17 s. 1777 Hôt.-DieuE12 Savon, la livre lls.6d. 1758 — E 10 — — 14 s. 1789 — E 13 Riz, la livre 4s.6d. 1705 Hôp. gén. E 2 — — 6 s. 1742 — E 3 — . _ 7 s.6 d. 1763 — E 7 Poivre, la demi-livre, de 18 s. à 11. 1747 Hôt.-Dieu E 9 — la livre 1 1.10 s. juil. 1760 — Eli — — 21. 8 s. 1776 NeversCC 337 — — 11.18 s. mai 1789 Hôt.-Dieu E 13 Cannelle, l'once 12 s. 1712 Hôp. gén. E 2 — 2 gros 8 s. 1757 — E 5 Clous de girofle, l'once 11. 1758 Hôt.-Dieu E 10 Epices assorties, 4 onces 10 s. 1757 Hôp. gén. E 5 — l'once 3 s. 1763 — E 7 Thé vert, l'once 10 s. 1763 — — Café du Levant, la livre 41.10 s. 1746 Nevers CC 323 Amidon de Paris, — 8 s. 1763 Hôp. gén. E 7 Cire à cacheter, le bâton 5 s. 1733 Hôt.-Dieu E 5 Poix noire, la livre 5s.6d. 1738 — E 8 Pharmacie, Drog uerie Aloès, la livre 31. 1740 Hôt.-Dieu E 8 Alun, la demi-once Is. 1751 — E 4 Arsenic, l'once 4 s. — — — Blanc de baleine, l'once 10 s. 1739 — E 8 Blanc de céruse, la livre 8 s. 1745 Hôt.-Dieu E 9 Bleu fin de HoUande, l'once 11. 2 s. 1763 Hôp. gén. E 7 Bois d'Inde, 8 livres 31. 4s. 1751 Hôt.-Dieu E 4 Camphre, l'once 10 s. 1740 — E 8 Casse, la livre 15 s. 1698 Hôp. gén. E 2 — — 16 s. 1740 Hôt.-Dieu E 8 — 1 1.15 s. 1789 — E 13 Catholicon double de rhu- barbe, la livre 21. 5 s. 1698 Hôp. gén. E 2 Coralline, l'once 4 s. 1705 — — Crème de tartre, demi-once Is. 1712 — — Couperose blanche, 1 /2 livre 12 s. 1751 — E 4 Cristal minéral, la livre 11.18 s. 1705 Hôp. gén. E 2 — 55 — Diascordion, la livre Emplâtre divin, l'once Fleur de soufre, — Follicules, — Galba nu m, — Genièvre (baies), — Gomme arabique, — — gute, — Huile d'amande douce, la liv. Ipécacuana, — Laudanum, le grain Manne, la livre Mirrhe, la livre Minium, — Noix de galle. Onguent divin, l'once Pierre bleue, la demi-livre Pierre infernale, l'once Quinquina, la livre Rhubarbe, l'once — la livre Réglisse, — Safran, l'once Scammonée, — — 1 demi-livre Sel duobus, la livre, de 1 1. 4 s. Sel Glauber, la livre Sel de nitre, — Semences froides, — Sirop balsamique, — — de coing, l'once — de guimauve, — Soufre, la livre Storax en larmes, — Sublimé, l'once Séné, la livre 31. 1739 Hôt.-Dieu E 8 41. 1767 — Eli 5 s. 1739 — E 8 Is. 1705 Hôp, gén. E 2 8 s. 1775 — Eli 10 s. 1740 Hôt.-Dieu E 8 Is. 1712 Hôp. gén. E 2 2 s. 1751 Hôt.-Dieu E 4 5 s. 1698 Hôp. gén. E 2 21. 1758 Hôt.-Dieu E 4 61. 1745 — E 9 91. 1777 — E12 Is. 1712 Hôp. gén. E 2 21. 5 s. 1739 Hôt.-Dieu E 8 21.10 s. 1758 — E 4 31. 1777 — E12 31. 1740 — E 8 8 s. 1745 — E 9 11.10 s. 1758 — E 4 10 s. 1757 — — 11.12 s. 1751 — — 111. 1789 — E13 61. 1745 — E 9 41. 1767 — Eli 21. 1705 Hôp. gén. E 2 151. 1763 Hôt.-Dieu E 11 8 s. 1705 Hôp. gén. E 2 11.10 s. — — — 11. 1698 — — 111. 1741 Hôt.-Dieu E 8 11.10 s. 1777 Hôt.-Dieu E 12 11. 4 s. — — , — 11.10 s. 1751 — E 4 11. 4 s. 1739 — E 8 91. 1775 Hôp. gén. E 11 4 s. — — — 3 s. — — — 5 s. 1740 Hôt.-Dieu E 8 21.10 s. — — — 11. 4 s. 1757 — E 4 31.15 s. 1698 Hôp. gén. E 2 21.10 s. 1705 Hôp.-gén. E 2 21. 1777 Hôt.-Dieu E 12 56 11. 5 s. 1705 Hôp. gén. E 2 11.10 s. 1745 Hôt.-DieuE 9 11. 4 s. 1789 — E 13 31.10 s. 1739 — E 8 3 s. 1705 Hôp. gén. E 2 31. 1740 Hôt.-DieuE 8 4 s. 1751 — E 4 Tamarin, la livre Térébenthine, — Thériaque fin, — Vitriol blanc, l'once Vipères, la douzaine Vert de gris, ronce 2 §. — Inventaires Ch. des Not. Min. Rabuteau. 12 juillet 1785. « Inventaire des meubles, effets mobiliers et marchandises, délais- sés par le sieur François Berthiault, vivant marchand épicier, avec les titres et papiers qui ont composé la communauté d'entre ledit sieur Berthiault et demoiselle Rignault sa veuve, fait ce jourd'huy 12 juillet 1785, heure de 9 du matin, en la maison, ouest décédé ledit sieur Berthiault et où ladite demoiselle Rignault sa veuve fait sa demeure, située en cette dite ville de Nevers, grande rue de Nièvre paroisse de Saint-Arigle, par nous Noël- Joseph Rabuteau ». (Extrait de l'énumération des marchandises). Epices à 40 s. la livre, poivre moulu à 36 s., poivre en grain à 42 s., sucre à 19 s., cassonnade bise à 10 s., réglisse en bois à 5 s., guimauve à 35 s., dragées et pralines communes à 12 s., café de la Martinic[ue à 22 s., riz à 5 s. 6 d., amidon à 7 s., alun à 7 s., couperose verte à 2 s., poix noire à 4 s., bleu à petits grains à 4 1., bleu commun à 3 1., soufre en bâtons à 3 s., savon gris et blanc à 12 s. 6 d., huile de noix et huile d'olive à 18 s. la pinte, fromage de forme à 8 s. la livre, fro- mage de gruyère à 10 s., eau-de-vie à 10 s. la pinte, liqueurs à 20 s. la chopine.... Min. Barreau, 9 janvier 1787. Inventaire des biens délaissés par feu André Dunan, marchand, demeurant à Nevers, rue de la Barre, paroisse de Saint-Etienne. (Extrait de l'énumération des marchandises). Epices en poudre à 38 s. la livre, poivre en grain à 38 s., gingembre à 14 s., piment à 15 s., sucre assorti à 87 1. 10 s. le cent (17 s. 6 d. la livre), cassonnade à 15 s. la livre, dragées communes à 15 s., café à 21 s., thé vert à 3 1., riz à 30 1, le cent (6 s. la livre), couperose verte à 3 s. la livre, fleur de soufre à 10 s., savon de Lyon à 70 1. le cent (14 s. la livre), huile d'olive à 88 1. (17 s. 6 d. la livre), huile de noix, de navette ou de chenevis à 501.(10 s. laliv.), fromage de forme à 6 s. la livre, de Cantal à 9 s., de Brie à 12 s., vinaigre à 24 1. le — 57 — poinçon, ratafia à 20 s. la bouteille, 20 veltes d'eau-de-vie 67 1. 10 s. (8 s. la pinte) IV. — Eclairage et Chauffage Résine, 6 flambeaux Chandelle, la livre Cire en bougie ou en cierge Cire blanche, la livre Cire jaune, la livre Bougie de table, la livre Huile à brûler, la pinte Coton à mèches, (chand.) la 1. — (lampes à huile) — — Eclairage 11.10 s. 1775 Nevers CC 337 5 s. G d, janv. 1691 Ne vers CC 300 10 s. — 1694 Nev.BB34f.2v. 9s. — 1695 Ch. des C. 149 8 s. 1700 Hôp. gén. E 2 10 s. 1746 Nevers CC 323 12 s. oct. 1769 Hôt.-Dieu E 11 14 s. 1786 Nevers CC 344 11.10 s. 1697 Hôp. gén. E 2 11.16 s. 1700 — — 21. 1701 — — 21.12 s. 1759 Nevers CC 330 21.14 s. 1779 — 339 11. 4s. 1697 Hôp. gén. E 2 11. 8s. 1700 — — 11.16 s. 1701 — — 21. 2 s. 1783 Hôt.-Dieu E 12 11.18 s. 1709 Nevers CC 309 51. 1720 Ch. des C. 150 31. 1726 Nevers CC 313 21.14 s. 1778 — 341 18 s. déc. 1741 Hôt.-Dieu E 8 — 1779 Nevers CC 339 11.10 s. 1785 — 343 11.12 s. 1787 — 345 11.14 s. nov. 1759 Hôt.-Dieu Eli 151. 1776 Nevers CC 338 141. 1787 — 345 2. — Chauffage millier cond. 91. avril 1691 Nevers CC 300 — 81. janv. 1703 Hôp. gén. E 2 — 121. 1748 Hôt.-Dieu E 9 — 131. fév. 1764 — Eli — de 17 à 201. 1780 Nevers CC 340 — 58 — Bois de moule, — de 19 à 221. — la somme 11,10 s. et 21. — — 41. — la corde (petit bois) 14 1. — — (g. b.) de 18 à 231. Taxes du bois : Corde de 4 p. 1 /2, bois dur 131.10 s. déc. — bois tendre 111.10 s. — — — Corde de 3 p. 1 /2, bois dur 101.10 s. — — _ _ — bois tendre 81.10 s. — — — — Corde de 4 p. 1 /2, bois dur 19 1. déc. 1770 Nièvre B Pol. vi 1782 Nevers CC 340 1752 Hôp. gén. E 4 1789 Hôt.-DieuE13 1780 — E 11 1785 — E 12 1742 Nièvre BPol.iii Fagots, le cent Charbon de bois, 2 sacs — 1 sac — la banne — la poche 21.10s. 41. 51. 61. 31. 4 s. 21.10 s. 31. 81. 21.10 s. mai nov. juil . nov. juin nov. oct. 1693 Nevers CC 301 1762 Hôt.-DieuEll 1774 Nevers CC 336 1779 — — 1711 Hôt.-DieuE 5 1731 — — 1769 Hôt.-DieuE 11 1762 — — 1771 — — V. — Habillement et Ameublement § 1. — Tableaux et Inventaires de marchandises Chanvre, la livre Filasse de chanvre, — Pelin à filer, — Etoupe, — — filée, — Coton, la livre Laine, — Crin, — Plume, — Textiles 4 s. 1702 Hôp. gén. E 2 5 s. 2 s. 6 s. 1748 Hôt.-DieuE 9 13 s. janv. 1772 — Eli 4 s. 1748 — — 5 s. fév. 1763 — — 12 s. nov. 1770 — ' — 11. 2 s. juil. 1768 — — 12 s. mai 1730 — E 5 15 s. avril 1764 Eli 11.10 s. janv. 1770 — — 11. 4s. 1778 Nevers CC 338 11. 1777 Hôt.-Dieu E 12 5 s. 1709 — E 5 11. 1741 — E 8 11.16 s. 1785 Hôp. gén. E 12 — 59 - Fil blanc, l'once Fil de couleur, — Ficelle, la livre Corde, — Galon d'or et d'argent, l'once Toile de ménage, l'aune Toile à drap, — — 21.8 s. et Toile à paillasse, l'aune Toile à matelas, — Toile à couvert, (blanc) l'aune Toile à traversin — Toile à chemise, — — (au gr. large) — Toile à tablier, l'aune Coutil, roux ou gris, l'aune — blanc — — rayé — — jaune — Canevas (pour fenêtres d'écu- rie) étroit, l'aune large — Poulangis, l'aune 2 1. et — (langes d'enf.) l'aune Pouguette, grise, l'aune Pouguette, ordin. — 5 s. 1727 Nevers CC 314 3 s. 1738 Hôt.-DieuE 8 15 s. 1766 Hôp. gén. E 8 5 s. 1694 Ch. des C. 145 6 s. 1751 Nevers CC 326 9 s. 1777 Hôt.-Dieu E 12 12 s. 1785 Nevers CC 343 5 s. 1694 Ch. des C. 146 11. 1694 Ch. des C. 146 11. 1694 — — 11. 4 s. 1741 Hôt.-DieuE 8 21. 2 s. 1769 Nevers CC 332 21.16 s. 1787 — 342 10 s. 1741 Hôt.-DieuE 8 11.10 s. 1787 Hôp. gén. E 13 12 s. 1759 Hôt.-Dieu Eli 11.14 s. 1761 — — 11.16 s. 1772 Nevers CC 334 18 s. 1695 Ch. des C. 146 16 s. — — — 14 s. 1762 Hôt.-Dieu Eli 11. 4 s. 1777 — — 21. 6 s. — — — 11. 3 s. 1742 _ E 9 11.16 s. 1768 Hôp. gén. E 7 17 s. 1739 Hôt.Dieu E 8 11. 6 s. 1768 Hôp. gén. E 8 21.10 s. 1785 Nevers CC 343 11.15 s. 1787 Hôp. gén. E 13 11. 1773 Nevers CC 336 11.10 s. 1785 — 343 11. 4 s. 1773 — 336 21. 8 s. 1785 — 343 16 s. janv. , 1695 Hôt.-DieuE 4 18 s. déc. 1698 Hôp. gén. E 2 11. 6 s. 1740 Hôt.-DieuE 8 11. 8 s. janv, . 1768 — Eli 11.16 s. fév. 1772 — — 11. avril 1696 _ E 4 11. 8 s. juin 1734 — E 5 21. mars 1771 Hôt-Dieu E 11 21.10 s. 1787 — E 13 60 - Droguet et tiretaine de Nevers, l'aune 11.5 s. et 11.10 s. Ratine, l'aune 21.10 s. janv. Estame ou étamine (p'" robe de chasse-pauvres), bleue, l'aune 31.15 s. — rouge, — 31.10 s. Etam. du Mans, n. fine, l'aune 2 1. janv. — de Nev., l'aune 11.2 s. et 11. 5 s. — ordinaire — 11.2 s. Cadis gris, l'aune 16 s. — blanc, — 1 1. 1 s. — rouge, — 11. — noir ou brun, — 1 1. 4 s. Drap gris (p"^ palefrenier) l'aune 4 1. — blanc, — 41.10 s. Serge verte, l'aune 11.10 s. — drap, de Nev. — 2 1. et 2 1. 5 s. — noire, — 11.16 s. Flanelle, l'aune 11. mars Crêpe,- — 11 s. sept. — — 18 s. et 11. — 1^^ qualité, l'aune 1 1. 4 s. — 2e qualité, — 12 s. Velours cramoisi de Naples (pour un dais), l'aune 30 1. Soie blanche, l'aune 1 1. 4 s. Satin noir (robe d'éch.) l'aune 7 1.10 s. Taffetas blanc, l'aune 31. — — 61. juin Toile de mousseline, l'aune 21. 6 s. Siamoise, — 11.16 s. Habillement Chemises de toile de Laval 21.12 s. — blanches 11.12 s. — de vigneron 11.10 s. Cravates (à la matelote) 11. 3 s. Rabats 11. 4 s. Corsages, corps pour servante 1 1.10 s. — petits corps p'" enf. 15 s. Baleine, 2 livres et demie 9 1. janv. Baleine, 1 livre 3 1. juill. Justaucorps 41. janv. 1716 A.nat.F»2 554 1706 Hôp. gén. E 2 1689 Nevers CC 299 1706 1716 1741 1695 1763 1763 1779 1695 1727 1695 1716 1784 1761 1716 1779 1784 Hôp. gén. E 2 A.nat. F 12 554 Hôt.-DieuE 9 Ch. des C. 146 Hôp. gén. E 7 Nevers CC 334 Ch. des C. 146 Nevers CC 314 Ch. des C. 146 A. nat. F12554 Nevers CC 342 Hôt.-bieu E 11 Nevers CC 310 — 339 — 342 342 1776 — 337 1695 Ch. des C. 146 1774 Nevers CC 335 1695 Ch. des C. 146 1755 Nevers CC 329 1768 Hôp. gén. E 8 1694 Ch. des C. 146 1697 Hôt.-DieuE 4 1694 Ch. des C. 146 1767 Nevers CC 332 1701 Hôt.-DieuE 4 1740 —ES 1763 — Eli 1760 Hôt-Dieu E 11 1701 — E 5 — 61 — Mouchoirs, petits — ordinaires Chapeaux de feutre — de paille — d'eccl:siastique 7 chapeaux d'échevins et de clercs de ville, en tout Bonnets de nuit (p^ hommes) — (p^ enfants) Gants^, une douz. de paires — une paire — 5 paires Bas, paire de bas d'estame fin — paire de bas ordinaires — 3 douz. de bas d'enfants Souliers, p^ enf . (en gros) la paire — pour homme — — pour femme — — pour homme — — pour femme — Bottes de postillon — Sabots, la douzaine Gr. sabots, hom. et fem., la paire Petits sabots, enfants — Grands sabots, la douzaine Petits — — Mules de chambre, la paire 9 s. 12 s. 21.15 s. 31. 21. 841. 14 s. 7 s. 91. 11. 61. 21.13 s. 11.14 s. 101.10s. 14 s. 31. 21. 41. 31. 61. 11. 5 s. 4 s. 3 s. 31. 21. 21. 6s. Lits complets Bois de lit (militaires) Châlits — Lits de sangle Paillasses Matelas Lits de plume Traversins Couvertures blanches Ameublement 801. 501. 451. 41. 101. 91.10s. 71. 7 h de 28 à 381. 201. 8 et 91. 121. 1739 — E 8 1741 — — 1696 — E 4 1697 — — 1715 Hôp. gén. E 2 1776 Nevers CC 332 1739 Hôt.-Dieu E8 1740 — — 1689 Nevers CC 299 1730 — 314 1779 — 339 1694 Ch. des C. 146 1700 Hôt.-Dieu E 4 1739 — E 8 1696 — E 4 1698 Hôp. gén. E 2 1768 Hôt.-Dieu Eli 1769 — — 1694 Ch. des C. 146 1698 Hôp. gén. E 2 1742 Hôt.-Dieu E 9 1777 — E 12 1733 — E 5 1768 Hôt.-Dieu Eli 1769 Nevers CC 332 1778 — 338 1716 Hôp. gén. E 2 1778 Nevers CC 338 1770 — 333 1742 Hôt.-Dieu E 9 1769 Nevers CC 332 1768 Hôt.-Dieu EU 1769 Nevers CC 332 1766 Hôp. gén. E 8 1. Fournis aux officiers de ville pour la procession du Saint-Sacrement ou la réception de quelque prince. — 62 — Couvertures grises 91. 1766 Hôp. gén. E 8 Couvert, laine bl. forte, 24 et 251. 1777 Nevers CC 338 — à 5 et 6 points 181. 1785 Hôp. gén. E 12 Courtepointes 181. 1769 Nevers CC 332 Table (de cuisine avec 2 bancs de bois) 91. 5 s. 1768 Hôt.-Dieu E 11 Bergères, la douzaine 241. 1765 Nevers CC 332 Chaises à la capucine 11. 4 s. 1788 Hôt.-Dieu E 12 — ordinaires 10 s. 1741 — Eli — — 14 s. 1788 — E12 Escabeaux en bois 10 s. 1777 — — Tabourets 12 s. 1788 — — Clous dorés, le millier 21. 5s. 1694 Ch. des C. 146 Anneaux de cuivre, la livre 11. 5 s. — — — Coffres d'écur. (à clef) la douz. 401. 1768 Nevers CC 332 Lanternes d'écurie 11.10 s. 1689 — 299 — 21.15 s. 1783 — 342 Veilleuses 10 s. 1767 Hôt.-Dieu E 11 Chandeliers 10 s. 1774 Nevers CC 336 Chenets, pelle, pincettes, le tout 51.10 s. 1765 Hôt.-Dieu E 11 Petit poêle 101. 1773 Nevers CC 336 — 181. 1782 — 340 Grand poêle 571. 1774 — 336 — 771. 1775 — 333 Tuyaux de poêle, le pied 11. 1774 — 336 — en forme de T. 21. 1782 — 340 Coudes 11.10 s. et 21. — — — Vaisselle cuivre rouge, la livre 11.10 s. 1695 Ch. des C. 146 — — 21. 1778 Hôp. gén. Eli Vaisselle de terre, écuelles, 6 et 8 s. 1740 Hôt.-Dieu E 8 Saucières, tasses, brocs 4 s. — — — Pots à feu 3 s. 1749 Hôp. gén. E 3 Plats 3s.6d. 1776 Nevers CC 337 — 4 s. 1783 — 341 Terrines 6 s. 1776 — 337 Cruches 9 s. — — — — 10 s. 1783 — 341 Faïence (commune ou artistique) 2 douz. d'assiettes, en tout 161. 1720 Ch. des C. 152 4 jattes ordinaires, — 51. — — — 2 jattes « octogones », en tout 21.10 s. — — — 1 grande jatte « octogone» 11.15 s. — — — - 63 — 2 pots à l'eau, eu tout 21. 1720 Ch. des C. 152 Plats octogones, la pièce, de 3 à 6 s. — — — 12 pots de chambre, en tout 31. — — — 3500 douz. de faïence, tant belle qu'en rebut, la douz.^ 21.15 s. 176'P Min. Decolons 24 pots de faïence, la pièce 2 s. 1763 Ch. des C. 154 — beau bleu 1er choix, lad. 51.4 s. 1772^ Ch. des nut. Terres à feu, terrines, plats, la Min. Arch-mbault d., «l'un portant l'autre » 61. — — — Assiettes à cornets et figures, beau bleu, la douzaine 41.10 s. — — — Assiettes isolées, blanc bel, l®'* choix, la douzaine 41.10 s. — — — 2® choix, — 31. 4 s. — — — Assiettes, rebut blanc, la douz. 31. — — — — gr. rebut blanc, — 21. — — — — rebut bleu, — 31.15 s. — — — — gr. rebut bleu, — 21.10 s. — — — — jaunes belles bleu, — 71. — — — Assiettes, 18 douzaines 21.15 s. 1774 Nevers CC 335 22 plats de 1*6 grand., en tout 221. 4 s. — — — 24 pots à l'eau — 51.10 s. — — — 6 grandes soupières, — 71. 3 s. — — — 6 moutardiers, — 31. 4 s. — — — Vei-rerie et Emaillerie Bouteilles, le cent 101. 1689 Nevers CC 299 Demi-bouteilles, la pièce 3 s. 1744 Ch. des C. 153 Grandes bouteilles, — 4 s. 1749 — — Bouteilles, le cent 11. 5 s. 1774 Nevers CC 335 Gr. verres en cristal, la pièce 10 s. 1701 Ch. desC. 150 Petits verres à liq., la 1 /2 douz. 1 1.12 s. Verres blancs, la pièce J s. 6 d. 1742 Hôt-Dieu E 9 Verres à pied, la douzaine 11.14 s. 1774 Nevers CC 335 Gobelets à l'anglaise, la pièce 10 s. 1701Ch. desC. 150 Gobelets, la douzaine 11.10 s. 1774 Nevers CC 335 Salières de cristal, 4 pour 51. 1740 Ch. desC. 150 — 6 — 7 1. 4 s. 1774 Nevers CC 335 1. La douzaine marchande comprend quelquefois jusqu'à 30, 40, ou même 60 pièces' effectives. 2. Inventaire de Pierre-Charles Boizeau-Deville, 5 septembre 1761. Cf. plus loin, même §. 3. Extrait de l'inventaire de Jean-Jacques Serizier (13 novembre 1772) signalé également plus loin. 64 Huiliers de cristal, demi-douz. 16 1.10 s. Pots à confitures, la douzaine 16 s. Service de cristal^ 500 1. 24 figures de cristal, la douz. 14 1. 12 douz. d'oiseaux, — 2 — de chiens, — 4 — de pet. oiseaux, — 4 — d'animaux, — 4 cerfs, en tout 2 montres, la pièce 12 Christ d'émail, avec têtes de mort et écritaux, pièce 8 figures de 4 pouces, pièce Canons, fourn. à des émailleurs, Blanc ou bleu, la livre Aiguë marine — 5 mailes (pains) de bleu, le maile 4 mailes de vert, — 1 — de jaune, — 1 — coul. de cheveux — 3 — gris lin, 2 à 51.10 s., 1 à 12 livres de noir, la livre Canons coul. feuille morte, la 1. 1 maile couleur chair Canons couleur chocolat, la 1. — blanc de lait, violet, améthyste, la livre 7 fig. de fausses divin. ^, pièce 2 amours à devises, — 4 bergeries, — 24 figures ^, — 2 figures de dévotion, — 1 cylindre, 12 corbeilles, 12 cygnes qui vont sur l'eau, pièce 5 paires de bracelets, la paire 7 bouquets despl. beaux, pièce 2 douz. de papillons, la douz. 21. 61. 18 s. 6 s. 7 s. 15 s. 21. 11.12 s. 11.12 s. 61. 41.10 s. 81. 51.10 s. 81. 5s. 11. 6 s. 21. 31. 21. 4 s. 3 grosses de fleurs, la grosse 11.12 s. 61. 31. 21. 21. 61. 15 s. 41. 21. 101.16 s. 101.16s. 1774 Nevers CC 335 — Ch. des C. 153 1734 Nevers CC 318 1753 Boutillier Gen- tilh.verrs,p.lOO 1754 — — 1755 105 1730 101 1. Provenant de la manufacture de Borniol, ainsi que les objets qui suivent. 2. Les objets qui suivent sont de la fabrication de l'émailleur Mourillon. 3. Les objets qui suivent sont fournis par l'émailleur Bouillot. 11. 12 s. 12 s. 11.10 s. 12 s. 2î 5.6 d. 7 s. 15 s. 401, 15 s. 10 s. 51.10 s. 11 . 5 s. 21, 211 11, 2i 3.6 d. — 65 — 52 colliers d'émail 8 soies, la douz. 41. 1738 Min. Décelons^ 7 d. tabatières petit grain — 7 colliers de grenat, la pièce 6 d. de colliers d'enf., la douz. 28 colliers blancs, — 7 col. de grenat rouge, pièce 20 bagues d'argent, — 3 douz. de chapelets, la douz. 2 — de bracelets, — 34 paires bracelets p* gr., total 3 d. bagues petit grain, la douz. 4 d. croix, — — 2 couronnes et 2 bouq. d'émail 2 paires salières cristal taillé, la paire i collier d'émail 4 Christ, 8 figures grotesques et 4 autres de dévot., total 2 squelettes d'émail, la pièce 40 gobelets, la pièce Min. Barreau, 9 janvier 1787. Inventaire de feu André Dunan, marchand. (Autre extrait de l'énumération des marchandises). Papier gris à 2 1. et 4 1. 5 s. la rame, papier d'écolier à 3 1., petits couteaux à manche de bois à 5, 7 et 9 1. la grosse, grands couteaux à manche de corne de cerf et à poinçons à 5 1. 10 s. la douzaine, couteaux moyens à 4 1. 10 s., petits couteaux à 3 1. 10 s., fourchettes de fer poli à 30 s. la douzaine, petits miroirs à 25 s. et 4 1., tabatières de carton noir à 4 1., ciseaux à la ronde à 24 s., dés en fer à 3 1. 10 s. la grosse, dés en cuivre à 11 s. la douzaine, lunettes garnies en corne à 50 s., épingles n» 6 à 3 1. 12 s., n» 17 à 7 1. 15, n» 20 à 9 1. 15 s., n^ 22 à 10 1. 15 s., n° 24 à 11 1., boucles pour jarretières à 30 s., grandes boucles de composition à 5 1., petites boucles à21., grandes boucles de cuivre à 8 1., boucles moyennes à 4 1., petites boucles à 2 1. 10 s., boucles d'acier à 8 1., crochets à manteau en cuivre à 1 1. 4 s., bou- tons de cuivre jaune à 6 1. la grosse, boutons de composition à 2 1., boutons de manche en composition à chaîne ronde à 7 1., boutons de maaiche communs à 3 1., boutons de chemise à 11 s., peignes d'ivoire à 3 1. 15 s., 5 1., 6 1. 15 s. et 8 1. 15 s. la douzaine, peignes de corne à la royale à 21 s. la douzaine 1. Inventaire établi après la mort de l'émailleur Guillaume Bouillot. — 66 — Echeveaux de fil de Paris, teint en différentes couleurs à 10 s. la douzaine, petits lacets à 15 s. la grosse, coton ouaté à 24 s. la livre, crin brut à 12 s., dentelle de fil à 10 s. l'aune, ruban de soie n° 5 de diverses couleurs à 15 1. la pièce, ruban de velours de soie noire n° 16 à 10 1., n^ 8 à 8 1., n^ 4 à 5 1., bas de laine bleue à 25 s. la paire, bas de laine de diverses couleurs pour femme à 30 s., bas de laine pour homme à 48 s., bas de coton à 30 s., grandes guêtres de toile rousse commune à 18 s., petites guêtres pour enfant à 12 s., culottes de toile commune grise pour homme à 36 s. la pièce, culottes pour enfants à 12 s., chemises de toile commune rousse et blanche à 50 s., chemises de toile de plain pour homme garnies de mousseline à 3 1., bonnets de laine communs à 15 1. la douzaine, petits bonnets cadets en laine à 12 1., petits bonnets de coton de Saint-Germain à 11 1., bonnets de coton communs à 13 1., mouchoirs de couleur et à carreaux à 9 1., mouchoirs de soie noire ou de couleur à 24 1., mou- choirs de soie damassée à 40 1.... Min. Prosergue, 13 juillet 1785. Inventaire des biens de François Aubry, marchand rue de la Revenderie, et de défunte Madeleine-Marie Saumain sa femme. (Extrait de l'énumération des marchandises). Couvertures de laine blanche à 4 pointes à 14 1. 10 s. la pièce, couvertures à 5 pointes à 191., chaussons de laine à 9 1. 12 s. la douzaine, bas de laine assortis à 21, 25 et 36 1., bas de laine à côtes à 31, 33 et 45 1., bas drapés à 24 1., bas de coton et soie à 72 1., bas de fil à côtes à 45 1., chaussettes de fil à 25 1., bas de coton à 2 1. la paire, bas de soie pour homme à 8 1. 5 s., 9 1, 10 s. et 11 1. 10 s., bas de soie pour femme à 6 1. 12 s., mouchoirs des Indes illuminés à 24 1. la douzaine, mouchoirs des Indes à fond rouge 21 et 28 1., mouchoirs d'indienne à 4 1. 10 s., mouchoirs de soie assortis à 25 1., croisés à 42 1., incarnats à 21 et 31 1., à petits carreaux 23 1., mouchoirs de mousseline unie de 2 1. 15 s. à 6 L la pièce, brodée de 3 1. 2 s. à 5 1. 8 s., mouchoirs de linon à 1 1. 10 s., mouchoirs de gaze à 25 s., gants de soie pour femme à 3 1. 8 s. la paire, mitaines de soie à 2 1. 15 s., vestes de soie tricotée à 7 1. 10 s. la pièce Drap ordinaire à 2 1. 10 s._ et 3 1. l'aune, drap gris à 6 1. 3 s., drap rouge à 7 1. 10 s., drap vert à 8 1., drap bleu à 10 1., drap de Silésie à 5 1., drap à la dauphine à 8 1. 10 s., drap chamois à 10 1. 10 s., drap de soie noire à 8 1. 10 s. et 9 1. 10 s., serge noire de 1 1. 12 s. au petit large à 4 1, 15 s. au grand large, serge du Berry à 2 1., serge de Rome à 4 1,, cadis gris à 21 s., ratine de 2 1. 10 s. au petit large, à 8 1. au grand large, camelot brun à 3 1. 15 s., vert à 4 1. 5 s., gris de 2 1. 4 s. — 67 — à 4 1., tiretaine jaune à 1 1. 4 s., molleton à 4 1., flanelle ordinaire à 1 1. 15 s., flanelle d'Angleterre à 5 1., calmande ordinaire à 1 1. l(i s,, bleue ou verte à 4 1. 10 s.,écarlate à 5 1. 5 s., coutil rayé à 2 1. 2 s., coutil de Bruxelles à 6 1., siamoise de 2 1. au petit large à 4 1. 1(5 s. au grand large, mousseline unie de 2 1. 10 s. à 9 1. 10 s., claire de 4 1. à 12 1., rayée de 2 1. 6 s, à 5 1., à carreaux 3 1. 4 s., brodée à bou- quets 9 1. 5 s., brodée à chaînettes 12 1., superfine à 8 1. 5 s., indienne à 1 1. 10 s., toile d'orange à faire meuble, fond rouge, de 2 1. 10 s. à 3 1. 10 s., linon uni de 4 1. à 9 1., satin turc à 5 1. 10 s., taffetas de 3 à 6 1., crêpe noir de 9 à 12 s., étamine bleue à 2 1. 10 s., noire à 3 1. 5 s., futaine large à 1 1. 6 s., basin à 1 1., basin piqué à 7 1., kalmouk de 2 1. 5 s. à 4 1., toile blanche de 1 1. 3 s. à 2 1,, toile bleue de 1 1. 10 s. à 2 1. 10 s., toile incarnat de 2 1. 8 s. à 3 1. 5 s., toile à matelas 1 1. 5 s., toile à tablier 1 1, 10 s., toile Laval à 1 1. 16 s., toile coton de 11, 17 s. à 3 1. 10s., toile de lin à 1 1., toile de soie de 2 1. 5 s. à 2 1. 14 s. 2. §. — Invejntaires de Mobiliers Alin. Darvoux, 22 mars 1784. « Inventaire et description des biens, meubles et effets, lettres, papiers et enseignements des immeubles, or et argent monnoyé et non monnoyé, dettes actives et passives, délaissés par le décès de Catherine Coichot, vivant épouse de Jacques Berger manœuvre, et qui composoient leur communauté, fait par nous Pierre Darvoux, conseiller notaire garde scel du Roy résidant en la ville de Nevers soussigné, à la réquisition dud. Jacques Berger, demeurant en cetted. ville de Nevers, paroisse de Saint-Laurent. Led. inventaire fait à l'amiable et sans formalités de justice en présence de (suivent les noms et qualités des témoins), ayant égard au peu de valeur desd, meubles et effets, et que les frais que l'on auroit été obligé de faire pour y parvenir, si l'on avoit été obligé de le faire faire par justice, auroient absorbé la plus grande partie de lad. succession. Lesquels meubles et effets ont été prisés et estimés par François Rameau, juré crieur et préconiseur de cetted. ville.... Premièrement il a été représenté aud. sieur Rameau par led. Jacques Berger en notre présence et de celle des témoins cy dessus dénommés, un bois de lit à quatre quenouilles, garni de sa paillasse et de ses tringles, un lit et un traversin de plumes mêlées dans une toile d'étoupe, une couverture de laine blanche et de vieux rideaux de cadis vert, estimé le tout ensemble 30 1., plus un lit de plumes de volaille, une vieille paillasse, une couverture, estimés en tout 61., plus 2 vieilles paillasses et 2 bouillottes, estimées ensemble 5 s., plus 7 draps de lit étoupe tirant 4 aunes de long chacun, estimés -~ 08 — ensemble 28 1., plus 2 nappes de toile d'étoupe estimées 2 1., plus une table de bois de sapin garnie de son pied pliant, estimée 1 1. 10 s., plus 4 chaises de bois blanc empaillées, estimées 1 1. 4 s., plus une arche de bois de chesne estimée 4 1., plus un vieux dressoir de bois de chesne garni de son vaisselier, estimé 2 1., plus une douzaine d'as- siettes, 8 jattes, un pot à l'eau, 6 gobelets de faïence de Nevers, le tout écorné en partie, estimés ensemble 1 1, 10 s., plus 4 bouteilles de verre noir, tirant chacune la pinte, estimées ensemble 12 s., plus un chaudron, un poêlon et une cuiller en cuivre jaune avec une broche à rôtir, estimés le tout 3 1., plus une vieille chaudière de fonte cassée, une vieille poésie, 2 vieux poinçons estimés ensemble 3 1., plus un seau de bois à puiser l'eau, relié à 4 liens de fer, estimé 1 1. 10 s., plus un chandelier de tôle et un petit miroir cassé, estimés ensemble 10 s., plus 2 chenets, pelle, pincette et crémaillère, le tout de fer battu, estimé ensemble 5 1., plus une figure de faïence représentant saint Jacques, estimée 12 s. Qui sont tous les meubles et effets dépendant de lad. succession, qui nous ont été représentés...., laquelle estimation se trouve monter, sauf erreur de calcul, à la somme de 102 1. 13 s., et après que led. Jacques Berger nous a déclaré n'avoir entre mains aucuns titres ny papiers, dettes actives ny passives, or ny argent monnoyé ny non monnoyé, nous luy avons donné acte de sa déclaration et nous luy avons laissé à sa charge, puissance et garde tous les meubles et effets cy dessus inventoriés... ». (Suivent les formules ordinaires et les signatures). Min. Moreau Montalin, 3 septembre 1111. « Inventaire et description sommaire des meubles et effets dé- laissés par Françoise Seguin, décédée, femme de Jean Degoux, vigneron, demeurant rue des Fanjats, paroisse de Saint-Etienné ». Un casaquin de saumière (6 1.), un casaquin et un jupon de toile de coton (6 1.), un casaquin et un jupon d'étamine, un jupon de calmande et un casaquin de droguet (17 1.), une mauvaise tête de cape (10 s.), 4 tabliers de différentes étoffes (6 1.), 7 chemises (16 1.), une petite nappe de grosse toile d'étoupe neuve, un essuie-mains usé et 3 mauvaises coiffes (2 1. 10 s,), « qui sont tous les effets à l'usage de la défunte ». Valeur totale du mobilier : 304 1. 11 s. Ni dettes actives ni dettes passives. Min. Moreau Montalin, 20 octobre 1781. « Inventaire et description sommaire des meubles... délaissés par Michel Charles, m® tonnelier ». — 69 - Haides à l'usage du défunt : un habit de peluche de soie de tur- quoise (30 1.), un habit, veste et culotte, en très mauvais état (6 1.), 7 chemises tant bonnes que mauvaises (9 1.). ^ Bijoux : une paire de boucles de souliers et jarretières en argent, une agrafe et des boutons de manches aussi d'argent (24 1.). Valeur totale du mobilier, sans compter le matériel de tonnelier : 276 1. Dettes actives 92 1., dettes passives, 372 1. Min. Goussot, 16 septembre 1782 et jours suwants. Inventaire des biens délaissés par défunt (Claude Denis, serrurier rue de la Parcheminerie (Extraits). Cuisine : chenets de fer battu avec pelle, pincettes et soufflet (10 1.), une rôtissoire de fer, garnie de ses pieds avec chaîne et broche à molette (15 1.), 2 grils et 2 lèche-frites en fer (5 1.), 4 poêles de tôle grandes et petites (4 1. 10 s.), 19 fourchettes de fer tant bonnes que mauvaises (3 1.), une chaudière de fonte (1 1. 10 s.), 16 cuillers d'étain (1 1. 7 s.), une passoire et 2 petites écumoires de cuivre jaune en mauvais état (18 s.), 4 couvercles de pots également en cuivre jaune (1 1.), un coquemar de cuivre rouge (1 1. 16 s.), 2 casserolles également de cuivre rouge (6 1.), une bassine et une tourtière (4 1.), 2 poêlons (21.), 4 chaudrons (91.), une mauvaise bassinoire (1 1.4 s.), un réchaud également de cuivre jaune (15 s.), 2 chandeliers de fer et un de potin (2 1.), une poivrière, une salière et un égrugeoir en bois (5 s.), 2 seaux reliés en fer (3 L), une fontaine de faïence et sa cuvette (1 1. 10 s.), pots, assiettes et plats de faïence et de terre (6 1.), 7 gobelets de verre blanc (10 s.), un grand pot au feu, un pot à beurre et un pot à l'eau (15 s.), un moulin à poivre (15 s.), 5 fers à repasser (5 1.), une table de sapin avec son pied pliant (2 1. 10 s.), 7 chaises de bois blanc empaillées (1 1. 8 s.), un buffet à montants de chêne et panneaux de sapin avec 2 tiroirs (30 1.). Chambre haute au-dessus de la boutique : un enfant Jésus dans sa niche garnie de verre (4 1.), 10 cadres (2 1.), un porte-biblio- thèque (1 L), une horloge à cadran d'émail (30 1.), un grand lit avec « tringles, paillasses, matelas de laine dans du coutil barré, lit de plume d'oie dans une taie de coutil à 5 raies, matelas dans une toile fine barrée, courtepointe de toile de Rau court piquée, autre courte- pointe d'indienne piquée, traversin, oreiller dans une taie de coutil, rideaux de serge d'Aumale verte bordée d'un ruban vert, dossier, plafond et petites pentes de même couleur » (230 1.), un petit lit à la turque, avec « paillasse, matelas dans une toile de Montbéliard, lit de plume d'oie dans un coutil commun, oreillers, courtepointe de siamoise incarnat piquée et raccommodée, rideaux de serge verte. — 70 - bordés d'un galon de fil, dossier, plafond et petites pentes d'indienne» (90 1.), une armoire de cerisier à 2 tiroirs (90 1,), une commode de noyer à 4 tiroirs (361.), un fauteuil garni de moquette, un tabouret et une chaise de commodité (10 1.), 2 bergères empaillées et 6 chaises (5 1.), un grand miroir dans son cadre de bois, décoré de cuivre (121.). Chambre haute au-dessus de la cuisine : un bois de lit avec paillasse, matelas, mauvais lit de plume de poule dans une taie de coutil commun, couverture de laine blanche, mauvaise courtepointe, pan de rideau de pouguette avec sa tringle (36 1.), 2 armoires de chêne à 2 battants fermant à clef (30 1. et 6 1.), une petite table de noyer avec un tiroir et un petit tapis de serge verte (6 1.), un rouet à filer et un dévidoir (2 1.), un moulin à passer la farine, garni de son bluteau et 6 corbeilles à pain (24 1.), un boisseau étalonné (3 1.), une mauvaise chaise de bois empaillée et un tabouret (15 s.), un grand coffre de sapin fermant à clef (6 1.). Dans le grenier qui sert de chambre au compagnon : 2 couche tes « garnies de leurs paillasses, chacune un lit de plume de poule dans des taies de coutil, deux couvertures de laine blanche et une mau- vaise courtepointe » ( 60 1.), une cassette (3 1.). Dans la cave : 2 poinçons de vin nouveau (56 1.). Linge : dans la cuisine, 16 torchons et essuie-mains (2 1. 10 s.). Dans la première chambre haute : 11 paires et demie de draps de toile de plain tirant 5 aunes (à 17 et 15 1. la paire), 6 paires et demie de draps de toile étoupe tirant 4 ou 5 aunes (à 4 et 9 1. la paire), 13 nappes de toile de plain tirant 4 aunes et demie (35 1.), une nappe de toile ouvrée de 2 aunes de longueur sur une aune et demie de largeur (6 1.), 3 nappes de toile étoupe usées (4 1. 10 s.), une douzaine de serviettes de toile de plain tirant trois quart (10 1.), deux dou- zaines de serviettes de toile de plain désassorties (16 1,), une autre douzaine dépareillée et usée (6 1.), dix aunes un quart de toile de plain tirant une aune (à 45 s. l'aune), un coupon de toile coton tirant 2 aunes (à 3 1. l'aune), quatre aunes de toile (à 45 s. l'aune), un coupon de toile fine tirant 5 quarts (à 3 1.), 3 livres moins un quart de coton en peloton (8 1.), une livre et demie de fil de lin et de fil de Cologne en peloton (3 1.), 18 livres de fil blanc lessivé, partie en peloton, partie en écheveaux, et quelques écheveaux de fil retors (à 30 s. la livre), une petite couverture (1 1. 4 s.), un grand rideau de toile peinte, pour tendre le jour de la Fête- Dieu (15 1.). Dans la seconde chambre haute : 2 draps de toile tirant 4 aunes et demie de long (7 1.), 7 mauvais draps de toile plain et étoupe (22 1.), 10 nappes de toile étoupe d'une aune et demie de longueur et 2 de toile de plain de même longueur (271.), 27 essuie-mains et — 71 — 2 serviettes (8 1.), 3 nappes, 3 essuie-mains, 4 linges à pain (5 1.), quelques sacs (à 10 s.). Hardes à l'usage du défunt : un habit de kalmouk, veste et cu- lotte de drap brun (18 1.), une veste, un gilet et 2 culottes de kal- mouk (15 1.), 2 vestes, l'une de drap de Silésie, l'autre de drap mor- doré, un gilet de kalmouk (4 1.), un manteau de lit de siamoise (1 1. 10 s.), un habit, veste et culotte de drap gris (12 1.), 2 vestes et une mauvaise culotte (2 1.), 3 paires de bas de laine (2 1. 10 s.), 9 chemises de toile de plain (241.), 11 autres chemises, dont Sgarnies (22 1.), 18 cols (2 1.). ■ Les hardes à l'usage de Rose Vannier, femme de Claude Denis, récemment décédée, ont été vendues. Elles ont produit la somme de 468 1. 11 s. Bijoux : une montre à boîte d'argent (36 1.), un gobelet d'argent à pied, de petites boucles d'argent, deux croix, un cœur et deux bagues en or (82 1.). L'ensemble des effets et mobilier, sans compter le matériel de serrurier, atteint 3.064 1. 6 s., plus une somme d'argent de 951 1. 15 s. Dettes actives : 912 1. 13 s. Dettes passives : 823 1., quelques titres et papiers : expédition sur papier dvi contrat de mariage de Claude Denis avec Rose Vannier (12 février 1763), expédition sur parchemin du contrat d'acquisition de la maison actuellement habitée par le serrurier (18 avril 1760), pendant un premier mariage. Min. Darvoux, 19 janvier 1784. Inventaire des meubles et effets délaissés par le décès de Pierre Petitclair, menuisier rue de la Parcheminerie (Extraits). Hardes à l'usage du défunt : un habit de drap de Montauban, la veste et culotte de drap de Silésie gris retourné (24 1.), un habit et culotte de camelot vert pomme (12 1.), un habit de kalmouk, une veste et une mauvaise culotte de drap gris (10 1.), un habit et une veste de drap d'Elbeuf gris très mauvais, une mauvaise culotte de peluche et une culotte de peau (8 1.), 2 culottes, une veste noire et une autre mauvaise veste de peluche (5 1.), 3 chapeaux (3 1. 12 s.), 5 paires de bas de lin, dont 3 noires et 2 grises, et 5 autres paires de différentes couleurs (4 1. 10 s.), 4 cols de mousseline, 4 mouchoirs de poche et 2 bonnets de coton (4 1. 6 s.), 4 gilets de toile de coton et un vieux gilet de saumière (4 1. 5 s.), 15 chemises de toile de plain, tant bonnes que mauvaises (17 1. 10 s.). Hardes à l'usage de sa veuve : un casaquin et un jupon d'indienne de France (6 1.), un déshabillé de siamoise de soie (9 1.), une robe et un jupon de chacquelet (12 1.), un jupon piqué blanc et un autre — 12 — rayé brun, avec 2 mauvais jupons de soie (10 ].), un tablier d'in- carnat (4 1.). Total du mobilier 570 1. 15 s., dettes actives 104 1., dettes passives 344 1. 15 s. Min. Rabuteau, 12 juillet 1785, Inventaire des biens de feu François Berthiault, épicier (autres extraits)! Hardes à l'usage du défunt : un habit, veste et 2 culottes de camelot couleur petit gris, doublés de toile blanche (241.), un habit, veste et culotte de camelot couleur mordorée, avec 2 vestes de basin piqué (16 1.), un habit de drap bleu de Roy, une culotte et une veste de drap couleur ventre de biche (16 1.), un habit et une culotte de poil rouge, deux vestes, une de satin couleur noisette et l'autre de satin blanc (15 1.), un habit et une culotte de bouracan et 6 vestes de différentes couleurs (18 1.), une redingote à l'anglaise couleur noisette (8 1.), 2 culottes et 3 vestes, le tout usé (3 1.), 4 paires de bas de soie (12 1.), 8 paires de bas de fil et coton très usés (6 1.), 12 petits cols de basin, 6 bonnets de coton et un bonnet brodé (4 1.), 5 chapeaux, dont un bordé en or (18 1.), 12 mouchoirs de poche en coton couleur incarnat (12 1,), 12 chemises de toile de plain, garnies de mousseline (36 1.), 12 vieilles chemises de toile de plain, également garnies de mousseline (18 1.), une épée à poignée d'acier (31. 10 s.), «qui sont tous les habits, linges et hardes à l'usage dud. défunt. » Hardes à l'usage de sa veuve : une robe et une jupe à fond bleu (15 1.), une robe de gros de Tours rayé de rouge et couleur lilas, avec le jupon (30 1.), une \deille robe et une jupe de mousseline à fond brun rayé de rouge (6 1.), 2 vieux jupons, l'un d'indienne et l'autre de toile coton bleue (3 1.), un autre vieux jupon (1 1. 10 s.), 3 jupons garnis de leurs camisoles, le tout de toile coton bleue (16 1.), une jupe et 2 casaquins d'indienne à fond lilas, le tout très usé (4 1.), une cape et sa tête de camelot à fond noir (12 1.), 11 bon- nettes de jour garnies de mousseline (8 1.), 12 coiffes de nuit en mauvais état (5 1.), 6 mouchoirs de mousseline, 4 doubles et 2 simples (71.), 6 bonnets piqués (61.), 12 paires de bas de fil et colon (7 1.), 6 chemises de femme neuves (18 1.), 12 chemises de toile usées, le tour de gorge de mousseline (24 1.), une douzaine de vieux mouchoirs de poche (4 1. 16 s.), 4 paires de manchettes de mousseline et un mouchoir de col garni de dentelle (8 1.). Total du mobilier : 2.361 1. 4s. Total des marchandises 2.8701. 3s. Dettes actives : 1242 1., 11 s. 6 d. Dettes passives : 10.500 1. 5 s. — 73 — Min. Archambault, 13 novembre 1772. Inventaire des biens de Jean- Jacques Serizier, marchand manu- facturier de faïence, et de défunte Jeanne Custode, sa femme. Salle à manger : sur les nuirs 39 aunes de camelot, rayé, rouge et blanc, servant de tapisserie (à 40 s. l'aune), un devant de cheminée en toile peinte à l'huile (18 1.), une paire de chenets garnis de potin, une pelle et une pincette de fer battu (8 1.), un soufflet en mouton rouge (1 1. 10 s.), un petit panier d'osier propre à mettre du bois (3 1.), un flambeau de cuivre jaune (15 s.), une table à deux tiroirs et à pied de biche, garnie d'un tapis vert (12 1.), deux bergères de bois de chêne empaillées, garnies de leurs sièges et dossiers de camelot rayé de rouge et blanc (12 1.), 6 chaises de chêne empaillées (à 25 s.), 2 petits tabourets, garnis chacun d'une tapisserie en points à la turque (3 1.), un buffet de noyer fermant à 4 battants (50 1.). Dans le buffet des services en cristal et en faïence : 8 petits seaux de cristal à rafraîchir, 6 petits carafons et un flacon, 5 compotiers, un porte-huilier, garni de ses burettes, 2 salières, un flambeau à 2 branches aussi de cristal (12 1.), 8 gobelets à vin et 5 gobelets à liqueur en verre blanc (1 1.), 5 bouteilles de verre noir, tenant cha- cune la pinte (1 1.), 2 douzaines d'assiettes blanches dépareillées, 3 plats, un pot à l'eau et un sucrier de faïence (2 1,). Chambre haute : un lit à baldaquin avec paillasse, matelas de laine dans une toile de Montbéliard, lit et traversin de plume, oreiller dans une toile de coutil rayé, couverture d'indienne à fond blanc et fleurs rouges détachées, doublée d'une toile de Paris, garnie de laine et piquée, rideaux, plafond, dossier, petite et grande pente et courtepointe de valentine verte, bordée d'un "ruban de même couleur (240 1.), une commode de noyer avec 4 tiroirs (24 1.), un guéridon de noyer (8 1.), 3 chaises à dos, garnies chacune d'une tapisserie en point d'Angleterre, rembourrées de bourre et de crin, avec chacune leur fourreau de siamoise rayée (30 1.), 3 chaises de bois de chêne bombées (3 1. 15 s.). Décoration : 3 bouquetiers de faïence fine (6 1.), un baromètre (2 1.), une glace de 17 pouces de hauteur sur 15 de largeur, avec son cadre de bois doré (20 1.), un Christ dans son cadre de bois doré, et deux autres tableaux représentant l'un une Descente de Croix et l'autre une Adoration des mages dans leurs cadres de bois verni (5 1.), 8 aunes et demie de tapisserie de Flandre en personnages (à 15 1. l'aune). Hardes et linges à l'usage de la défunte : 5 mantelets, dont un de gaze et 4 de taffetas (42 1.), une robe de satin à fond bleu et fleurs blanches détachées, avec jupon de pareille étoffe, le tout ouaté, le jupon doublé d'une toile de Paris et la robe doublée d'un petit taffetas jonquille (35 1.), une robe de grosse étoffe à fond blanc et — 74 — fleurs rouges détachées, garnie de taffetas rouge, avec un jupon de même étoffe, garni de toile de Paris (iOO 1.), une robe et un jupon de petit taffetas des Indes à carreaux couleur souci, le jupon garni d'un gros de Tours rayé et vert (50 1.), une robe et un jupon d'étoffe des Indes rayée à fond rouge et blanc, le corps (corsage) et le jupon doublés d'une toile de Paris et le bas de la robe garni d'une roue de taffetas bleu (50 1.), une robe et un jupon de gros de Tours rayé vert (25 1.), une robe et un jupon de taffetas de Chypre rayé bleu et vert, la robe doublée de gros de Tours gorge de pigeon et le jupon d'une toile de Paris blanche (50 1.), une robe, un jupon et un tabher de siamoise de soie fond citron, le jupon doublé d'une toile de Paris bleue, (151.), une robe et un jupon de toile incarnat à fond blanc et raies rouges (9 1.). Vêtements d'intérieur : déshabillé d'indienne à fond bleu et fleurs mordorées, le jupon doublé de toile à carreaux (5 1.), un jupon et 2 casaquins de mousseline à fond blanc et rayures citron, doublés de toile blanche (9 1.), un déshabillé de toile de coton blanc, fal- balaté en mousseline (9 1.), 2 déshabillés de toile de coton, l'un rayé à fleurs rouges détachées (9 1.), l'autre brodé à fleurs rouges détachées (9 L), un manteau de lit à petits carreaux et un jupon d'indienne à fond blanc et fleurs rouges détachées (4 L), 6 jupons de toile de coton, dont 4 unis et deux brodés (30 L), 6 camisoles de coton et un manteau de lit neuf (9 1.), une cape de polonaise gorge-pigeon (8 1.). Coiffures : 2 barbes de dentelle de Valenciennes, garnies de gaze (8 1.), 2 barbes et le bavolet en dentelle de Malines avec son fond de mignonnette garni de gaze (40 1.), une coiffe en dentelle de Valen- ciennes, usagée et déchirée (12 1.), une coiffe et son bavolet de grosse dentelle de Malines sans fond (18 1.), un mouchoir et 2 coiffes à la messe en gaze très usagées (1 1. 10 s.), 4 coiffes à la messe en mousse- line, dont deux à fleurs, une autre unie et la dernière à ruban (6 1.), 9 bonnettes et une coiffe à barbe de mousseline, garnies de dentelle (20 1.), 14 bonnettes, avec formes et passes en toile de plain, garnies de mousseline et festonnées (14 1.), 16 coiffes de nuit de pareille toile de. plain garnies de mousseline (8 1.), 7 coiffes de gaze, dont 5 garnies d'un ruban noir, une autre de ruban rouge et la dernière de ruban violet (7 1.). Autres objets : un corps (corset) de lin garni de baleine avec un petit ruban (6 1.), 38 chemises de toile de plain, dont quelques unes garnies de mousseline (à 40 s. pièce), 5 mouchoirs de cou en mousse- line, dont 2 garnis en dentelle, 2 autres brodés et le dernier uni (6 L), 3 paires de manchettes brodées, dont 2 à trois rangs et l'autre à deux rangs (24 1,), 6 autres paires de manchettes en mousseline — 75 — à rul)an festonnées (20 1.), 4 paires de mitaines à jour (6 1.), 9 paires de bas de coton ( à 1 1. la paire), 3 paires de bas blancs, dont 2 en filoselle et une en soie (7 1.), 3 paires de souliers, l'une de serge noire, une autre de droguet blanc et la dernière de calmande citron (2 1.), un peignoir de toile de plain en mauvais état (12 s.), 2 éven- tails de papier, dont un monté sur bois et l'autre sur os (2 1,), 3 paires de chaussures, savoir l'une de serge de Rome noire, une autre de droguet blanc et l'autre de calmande citron (2 1.). Bijoux : deux crochets en argent « servant à un corps » (1 1. 16 s.), et divers objets dont l'estimation est faite d'ensemble : une petite croix, avec un pendant de brillant monté sur argent, un collier de grenat à 2 rangs garnis de perles blanches, une paire de boucles de souliers en cailloux du Rhin montés sur argent, deux cordons de soie noire servant de bracelet avec chacun une petite boucle d'ar- gent, ([uatre boucles d'oreille avec brillants montés sur argent, un jonc et 2 boucles d'oreille en or (72 1,), Total du mobilier : 3550 1. Matériel de manufacture, objets fabri- qués ou en cours de fabrication, dettes actives : 45.000 1. environ. Dettes passives : 12.000 1. environ. Min. Decolons, 5 septembre 1761. Inventaire des biens de Pierre-Charles Boizeau-Deville, manu- facturier en faïence, et de défunte dame Edmée-Jeanne Mazois, sa femme (Extraits). Hardes à l'usage de la défunte : 7 robes de soie tant d'hiver que d'été avec 10 jupons et un tablier de soie (120 1.), deux corps ou corsages piqués en soie, deux autres robes, dont une brodée et vme d'indienne avec un jupon d'indienne (34 1.), 9 paires de bas de soie, une paire de mitaines de soie noire, un mantelet de satin noir (6 1.)... Vaisselle d'argent pesant 23 marcs 6 onces, soit à 50 1. le marc, 1187 1. 10 s. Mobilier, matériel, dettes actives : plus de 45.000 1. Dettes passi- ves : 17.000 1. environ. Min. Caron, 17 décembre 1746. Inventaire des biens de feu Jacques Seigne, vivant m® de manu- facture (Extraits). Chambre haute : une commode de bois de noyer, garnie de ferrures et fermant à clef (30 1.), une armoire de bois de noyer à 2 battants fermant à clef (50 1.), une table tournée de bois de noyer, avec tiroir fermant à clef (3 1.), 5 chaises à la capucine (2 1.), 10 chaises antiques, garnies de tapisserie en point à la turque (20 1.), 2 fauteuils garnis Te- lle tapisserie en point de Hongrie (25 L), 11 aunes de tapisserie de Bergame (20 1.).... Hardes à l'usage du défunt : 2 mauvais habits, l'un de drap gris d'épine et l'autre de serge croisée brune très usée, avec une mauvaise robe de chambre de calmande rouge et noire (23 1.), un mauvais manteau de bouracan, doublé d'une serge rouge, avec un mauvais habit noir, veste et culotte (16 1.).... — 11 — VI. — Logement ACCENSES ET SOUS- ACCENSES Ch. des Not. Min. Chevallier, 5 avril 1687. « Par devant le notaire du Roy fut présent en sa personne Antoine Chambodu, marchand, demeurant à Nevers, lequel de son gré a sous-accensé pour trois années à commencer au jour et feste de Saint- Jean-Baptiste prochain à Pierre Moret, savetier, demeurant aud. Nevers présent et acceptant, scavoir une chambre assise dans la rue de la triperye en cetted. ville avec le grenier au-dessus et la cour derrière et lesd. chambre, grenier et cour ainsy qu'ils se com- portent et que led. preneur a dict bien scavoir et s'en est contenté ; lad. sous accense faicte moyennant la somme de treize livres tournois par chacun an, laquelle somme led. preneur a promis et sera tenu payer aud. bailleur en deux paiements égaux aux termes de Noël et Saint- Jean-Baptiste, le premier d'iceux escheu aud. jour de Noël prochain et ainsy continuer de termes en termes jusques en fin de lad. sousferme, de laquelle les parties pourront se départir après la première année finye, se le faisant signifier trois mois avant icelle expirée ; et a esté convenvi que led. preneur pourra entrer en jouis sance de lad. chambre et grenier seulement dès la semaine pro- chaine, moyennant quoy sera tenu de donner aud. bailleur une paire de carrelures de souliers pour la jouissance qu'il fera de lad. chambre et grenier jusques aud. jour de Saint- Jean-Baptiste pro- chain ; ce que dessus a esté respectivement stipulé et accepté par lesd. partyes, qui se sont obligées à l'entretènement à peine de tous despens dommages intérests et par saisye de biens. Soit scellé, car ainsy a esté fait et passé aud. Nevers estude du juré soubsigné après midy le cinquiesme jour d'avril 1687, présents Claude Guillier et François Baudot praticiens aud. Nevers, et lesd. partyes ont dict ne scavoir signer enquis ». Min. Chevallier, 10 juin 1689. Bailleur : « Léonard Lion, recepveur au grenier à sel de cette ville de Nevers, comme créancier de Jacques Goguin, voiturier par eau ». Preneur : Nicolas Chollet, batelier. « C'est à scavoir la chambre basse du logis dud. feu Goguin, scituée en cetted. ville, proche la fontaine du Rivage, avec partye d'un sellier y attenant » Prix : 14 1. par an, « et sera tenu (le preneur) faire blanchir à ses frais lad. chambre sans diminution dud. loyer ». — 78 — Min. Chei^allier, 27 janvier 1687. Bailleur : Michel Cordier, m® corroyeur. — Preneur : Guillaume Lecerf, voiturier par eau. « Scavoir une chambre haute, faisant partye d'un logis que led. Cordier a en cetted. ville rue du Rivage, avec un petit sellier estant au dessous de lad. chambre et la moitié d'un grenier, qui est au- dessus.... » Prix : 16 1. Min. Chevallier, 17 octobre 1689. Bailleresse : Reine Perdriat, veuve de François Forêt, vigneron. — Preneur : Etienne Pelle, vigneron. « C'est à scavoir une chambre basse, qui a son entrée dans la rue du Crot, avec le grenier au-dessus et la moitié du petit jardin, qui est entre lad. chambre et une aultre maison appartenant à lad. Perdriat » Prix : 7 1. Min. Gourjon, 13 mai 1781. Bailleresse : Madame Charlotte de la Roche, veuve de Messire Paul Guillouet d'Orvilliers. — Preneur : Sébastien Dupuis, tailleur d'habits. « C'est à scavoir une chambre haute, faisant partie d'une maison appartenant à lad. dame, située rue et paroisse de Saint- Arigle, lad. chambre ayant vue sur la rue du Rivage... » Prix : 30 1. Min. Moreau Montalin, 24 juin 1788. Bailleur : Nicolas Cornillon, marinier. — Preneur : Claude Cor- nillat, aussi marinier. « Scavoir une chambre basse, située rue du Rivage, paroisse de Saint- Arigle, avec cave et cour » Prix : 55 1. Min. Goussot, 30 novembre 1781. Bailleur : Messire Marie Bonaventure de Belloy, demeurant au lieu de la Baratte, paroisse de Saint-Lazare les Nevers. — Preneur : Jean Doreau, journalier. « C'est à scavoir une chambre dépendante dud. lieu de la Baratte, étant au-dessus de la cave .... » Prix : 24 1. Min. Defrance, 14 avril 1682. Bailleur : Jean Berthier, m® boulanger. — Preneur : Joseph Reuillon, « archer en la maréchaussée de cette ville ». — 79 — « C'est à scavoir deux chambres hautes du logis, aud. bailleur appartenant, assis dans la rue Mirangron, avecrescurye scituée en la cour.... » Prix : 20 1. Min. Chevallier, 20 juillet 1686. Bailleur : Claude Bourgoing, bourgeois. — Preneur : Gay, m® tonnelier. « Scavoir partye de la maison aud. sieur Bourgoing appartenante et assise rue du Fer, consistante en deux chambres basses, deux caves, une escurye, l'aisance de la petite cour qui est renfermée, et encore l'aisance d'une aultre cour qui est commune avec m^ Philbert Gentil, m^ Gilbert Gaignat et Pierre Baron, et encore un escorchoir et un petit grenier au-dessus dud. escorchoir, avec la faculté de passer et repasser dans l'allée commune avec les dessusd. et comme les choses se comportent.... » Prix : 36 1. Min. Chevallier, 24 mars 1687. Bailleur en sous-accense : Jean Piat, tisserand en toile. — Preneur : François Lenoir, manœuvre. « C'est à scavoir deux chambres basses, avec un grenier au-dessus, assis proche l'église dud. Saint-Lazare (faubourg de Mouesse) et attenant la maison curiale dud. lieu, avec un petit canton de jardin et un canton de vigne, le tout tenant ensemble et faisant partye de lad. accense.... » Prix : 9 1. Min. Pannecet, 13 avril 1778. Bailleresse : dame Marie Claude Prisye de Curty. — Preneur : Guillaume Oussard, manœuvre. « C'est à scavoir une chambre et un cabinet, dépendant d'une maison située à l'entrée du quay de Loire, paroisse Saint- Jean » Prix : 37 1. Min. Berger, 6 janvier 1781. Bailleur : Messire Guillaume Prisye, écuyer. — Preneurs : Phi- lippe Bernard, tisserand, et Pierre Guillot, manœuvre en faïence. « Scavoir le bas d'une maison, située rue des Fumiers susd. paroisse Saint-Laurent, consistante en 2 chambres basses, sellier à côté, cave dessous et jardin, aisances et dépendances.... » Prix : 54 1. — 80 — Min. Boury fils, 19 janvier 1783. Bailleurs : Recteurs des hôpitaux. — Preneur : François Jolly, prêtre. « C'est à scavoir une antichambre, une cuisine, une chambre à feu au second étage, un grenier et une cave, le tout dépendant de la Maison Neuve dud. Hostel-Dieu ». Prix : 90 1. Min. Boury fils, 15 avril 1789. Bailleur : Jean Vialay, m^ en pharmacie. — Preneuse : dame iNIarie-Ursule Gondier. « C'est à scavoir un appartement, dépendant de la maison dud. sieur bailleur, sise en cette ville de Nevers rue de l'Oratoire, paroisse Saint- Jean, n° 810, consistant en une chambre haute donnant sur la rue de l'Oratoire, un cabinet à toilette y attenant, une cuisine de suite à la susd. chambre, une grande salle donnant sur une petite cour, et la plus grande partie du jardin garni d'arbres fruitiers, tout emblavé de jardinage, une écurie au bout du jardin et un gre- nier à foin au-dessus, laquelle écurie a son entrée par la rue de la Cité, et dans laquelle sont les latrines ou commodités, qui seront communes avec madem. de Chassy,autre locataire dud. sieur bailleur, laquelle dem. de Chassy pourra avoir place dans lad. écurie pour un cheval dans un besoin pressant et momentané pour quelqu'un de sa famille, plus enfin une cave voûtée à tenir 15 pièces de vin, garnie de ses sentiers, dont l'entrée et l'usage est par la porte qui est sur la rue de l'Oratoire, avec la boutique qui est au-dessus.... » Prix : 200 1. « Ne pourra lad. dame nourrir de volailles dans le jardin ni dans la cour, à moins que ce soit dans des épinettes ; au contraire s'oblige lad. dame de faire cultiver et emblaver annuelle- ment led. jardin.... » Min. Berger, 6 mai 1789. Bailleur : dame Marie-Anne Lemaître. — Preneur : Michel Des- murgers, menuisier. « C'est à scavoir une chambre sur le derrière, un grenier au-dessus, une cour et une tribale, le tout dépendant d'une maison située rue du Rivage » Prix : 55 1. « Convenu entre les parties que led. preneur ne pourra sous-louer lad. partie de maison à qui que ce soit que du consente- ment par écrit de lad. dame Lemaître, et que le preneur ne pourra travailler du métier de menuisier dans lad. chambre » Min. Moreau, 21 février 1788. Bailleur : Michel Cantat, ancien garde forestier et poissonnier de - 81 — M. le duc de Nivernais. — Preneur: Henri Couasnon, voiturier par eau. « Scavoir une partie de maison, située proche le fort du Ravelin, paroisse Saint-Arigle, consistant en vme chambre haute, deux cabi- nets, une bassie, un grenier au-dessus et cave à côté, appelée la vieille Cave » Prix : 85 1, « Donnera en outre led. Couasnon une épiqueraye de poisson tous les ans. Ne pourra au surplus sous louer en tout ou partie sans le consentement dud. Cantat, singulièrement à des per- sonnes d'arts et métiers à marteaux et établis et enclumes » Min. Boury fils, 23 açril 1786. Bailleur : Vincent Fauveau, m^ boulanger. — Preneur : Marin Raisin, journalier. « C'est à scavoir deux chambres basses, une cour derrière, une écurie attenant la cour et un grenier au-dessus des deux chambres, avec l'escalier commun pour monter au grenier, la cour et le grenier en commun, le tout dépendant de la grande maison dud. sieur bail- leur, située sur la place de la Foire, paroisse de Saint-Arigle... » Prix : 160 1. « Le preneur a promis payer le jour de son entrée en lad. maison la somme de 80 1. pour une demie année d'avance du loyer » Alin. Chevallier, 16 juin 1677. Bailleresse : « damoiselle Marye Berger, veufve de m^ Philbert Dyen ». — Preneur : Claude Frémiot, tisserand en toile. « C'est à scavoir une maison, assise en la rue des Fanjats, consis- tante en une chambre, une cave au-dessous, avec un petit jardin attenant lad. maison,... » Prix : 17 1. Min. Chei^allier, 22 mai 1677. Bailleur : Etienne Rémond, m^ traiteur. — Preneur : Philbert Cliquet, m^ poudrier. « C'est à scavoir une maison, assise en la rue de Nièvre, consis- tant en chambre basse, deux chambres haultes et grenier dessus.... » Prix : 36 1. Min. Chevallier, 15 avril 1674. Bailleur : Jean Caillant, m^ bourrelier. — Preneur : Philippe Bro'iillot, m^ tonnelier. « C'est à scavoir une maison, assise au faubourg de Mouesse, — 82 - consistant en chambre basse avec grenier dessus et terre à chene- vière.... » Prix : 11 1. Min. Moreau, 9 mai 1788. Bailleur : Pierre-Jérôme Lestang, manufacturier de faïence. • — Preneur : Amable Morton, m^ maçon. « Scavoir une maison, située rue et paroisse Saint-Genest, consis- tant en chambre, cabinet, cour, cuisine, grenier et cave... » Prix : 120 1. Min. Goussot, 4 mai's 1782. Bailleresses : les sœurs de la Charité, — Preneur : Guillaume Serrurier, bourgeois. « C'est à scavoir une maison, située rue de la Tartre, paroisse de Saint-Laurent, consistant en une chambre basse, cellier, chambre haute, cuisine et cabinet, autre chambre haute, cuisine et cabinet, greniers au-dessus, que le preneur ne pourra louer à aucuns blatiers ni autres, pour y déposer des bleds » Prix : 200 1. Aiin. Goussot, 26 décembre 4.182. Bailleur : Joseph Colin, jardinier. — Preneuse : Marie Chambon, veuve de Joseph Larose, jardinier. « C'est à scavoir une maison, située aud. faubourg de Mouesse, paroisse de Saint-Lazare, composée d'une chambre et cave dessous, le grenier au-dessus de lad. chambre réservé aud. Joseph Colin » Prix : 27 1. « Aura lad. veuve Larose la faculté de cuire son pain dans le four de la maison, étant à côté de celle à elle cy-dessus affer- mée, habitée par led. Colin.... » Min. Defrance, 5 août 1684. Bailleur : Annet Nacfert, m^ du logis de la Fleur de lys. — Preneur Jean Lhéritier, m^ savetier. « C'est à scavoir une petite boutique, joignant l'escurye dud. logis de la Flear de lys... )- Prix : 8 1. Min. Chevallier, 5 octobre 1677. Bailleresse : dame Françoise Roussel. — Preneur : Antoine Chambodu, marchand. « C'est à scavoir une boutique à lad. dame Roussel appartenant, — 83 — scituée au dessous de l'horloge et montée de l'auditoire de cetted. ville... » Prix : 15 1. Min. Gourjon, 2 mars 1780, Bailleur : Jacques Gabriel, marquis de la Ferté de Meung. — Preneur : Gabrielle Ninan, veuve de Jean Camusat, marchand tripier. « C'est à scavoir une boutique située à Nevers, au dessous de l'es- calier du Palais, rue de la Revenderie, paroisse de Saint-Arigle, tenant du couchant par devant à lad. rue de la Revenderie, du midi à une boutique appartenant au S'" de Montery, du septentrion à une autre boutique dud. sieur bailleur, et du levant aux murs de la boucherie... » Prix : 40 1. Min. Defrance, 26 noi'embre 1682. Bailleur : Louis Gallois, procureur au bailliage. — Preneur : Jean Bouard, m^ Savetier. « C'est à scavoir une boutique, chambre et petit buscher par der- rière.... » 1 Prix : 20 1. Min. Defrance, 21 janvier 1686. Bailleur : Guillaume Garin, chirurgien juré. — Preneur : Jean Grasset, m^ traiteur. « C'est à scavoir le logis, aud. sieur bailleur appartenant, sis rue de Loire paroisse Saint-Sauveur, consistant en boutique, chambre y attenant, cour, chambre par derrière regardant sur la rivière, cave, chambre haulte sur la rue et deux greniers » Prix : 60 1. Min. Boury fils, 15 juin 1783. Bailleurs : les recteurs des hôpitaux de Nevers. — Preneur : Jacques Audin, m^ cordonnier. « C'est à scavoir une maison, aux pauvres dud. Hôtel- Dieu appar- tenant, située grande rue de Nièvre, paroisse Saint- Victor, appelée la maison Sainte-Catherine, consistant en une boutique sur la rue, chambre au bout y attenant, une petite cour longue et étroite et au bout de laquelle est une voûte et dans ycelle un escalier de pierre qui monte en haut, où il y a une grande chambre haute qui a vue sur la rue, deux cabinets y attenant, et un grenier au-dessus...» Prix : 80 I. — 84 — Min. Rabuteau, 1^^ mars 1779. Bailleur : Jean-Baptiste Duval « marchand épicier en la ville de Paris ». — Preneur : Louis Jaillet, maréclial-f errant. « Savoir une maison située sur le quay de cette ville de Nevers, paroisse de Saint-Sauveur, consistant en une boutique, dans la- quelle il y a une forge de maréchal, une cour à côté, deux chambres au-dessus l'une de l'autre, et un grenier au-dessus desd. chambres... » Prix : 90 1. Min. Darçoux : 2 auril 1782. Bailleur : Jean Bouveau, laboureur à Saint-Parize-le-Chatel, tuteur des enfants mineurs de Charles Guinouard « vivant m® tailleur d'habits » à Nevers. — Preneur : Jean Guinouard, tailleur pour femmes. « C'est à ^cavoir une maison, située et assise rue et descente des Récolets, paroisse de Saint-Jean, consistant en une boutique, chambre basse derrière lad. boutique, cave dessous lad. boutique, deux chambres hautes et un grenier au-dessus... » Prix : 140 1. Min. Darvoux, 11 avril 1782. Bailleur : Philbert Guiauchain, marchand épicier, tuteur des enfants de Robert Bardon, vivant m^ boulanger à Nevers. — Pre- neur : Jean Taveau, garçon boulanger. « C'est à scavoir une maison, située et assise rue et descente de l'Oratoire susd. paroisse de Saint-Jean, laquelle maison consiste en une boutique, dans^a^uelle il y a deux fours de boulanger, compris leurs couvercles de tôle, une cour, une cave à côté de lad. cour, un cellier, une chambre haute sur le devant, une petite cham- bre sur le derrière, séparée de l'autre par un entre-deux, une autre chambre servant de bluterie au-dessus de la cave et du cellier, dans laquelle il y a des latrines, deux greniers, l'un sur le devant, l'autre sur le derrière, et à côté du grenier de derrière, au-dessus de l'es- calier il y a une soupente servant à coucher le compagnon.... » Prix : 160 1. Min. Darvoux, 26 décembre 1786. Bailleur : François Rignault père, marchand boucher. — Preneur : Marc Forest, aussi marchand boucher. « C'est à scavoir une partie de maison, faisant partie d'un plus grand corps de logis, située et assise rue de la Boucherie, consistant en deux chambres hautes, une sur le devant et l'autre sur le derrière, — 85 — un petit cabinet sur le devant, une tuerie, un petit grenier au-dessus, une écurie, avec l'usage et passage par la cour commune » Prix : 160 1. Min. Boury fils, 13 mars 1785. Bailleur : Jean Micliot, tourneur en faïence. — Preneur : Jacques Clemenceau, m^ charcutier. « C'est à scavoir le bas d'vme maison, située et assise rue et descente de Loire, paroisse de Saint-Sauveur, consistant en boutique sur le devant, cave au-dessous de lad. boutique, chambre haute, avec le grenier qui est au-dessus de la chambre haute » Prix : 120 1. « Sera tenu led. preneur d'occuper lad. maison par lui-même, sans pouvoir la sous-accenser sous quelque prétexte que ce soit à personne, à peine de nullité des baux et de tous dépens, dommages et intérêts «. Min. Boury fils, 8 novembre 1785. Bailleresse : Dame Marie Fiot. — Preneur. : Antoine Bouré, marchand épicier. « C'est à scavoir une maison, située et assise susd. rue de la Par- cheminerie, paroisse de Saint- Jean, consistant lad. maison pour la totalité en une boutique, une cuisine, un salon y attenant, qui a sa porte d'entrée par un perron qui donne sur la petite rue, une cham- bre basse attenant led. salon, qui a jour par deux croisées sur la rivière de Loire, dans laquelle chambre basse il y a deux placards à côté de la cheminée, et dans led. salon une alcôve, le tout de plein pied, plus trois chambres, deux petits cabinets, trois greniers, deux caves voûtées, deiix grands celliers, uiîe ^ïlrie y attenant, dans laquelle il y a des latrines, qui seront communes avec lad. dame bailleresse, et un poulailler, qui sera pareillement commun » La dame Fiot se réserve en effet « une chambre haute et un cabinet en dépendant, qui donne sur la rue de la Parcheminerie, plus le grenier qui est au-dessus de lad. chambre, plus un cellier qui est à main droite, avec la faculté de faire son vin dans la cave, où est sa cuve, et la faculté de loger sa vendange et de la faire entonner par le conduit, qui donne dans la boutique dud. sieur Bouré. » Prix : 400 1. et deux livres de sucre par an. « Se réserve le preneur la faculté de sous-accenser, pourvu toutefois que ce ne soit pas à un serrurier, ou un maréchal ou un tonnelier ». Min. Boury fils, 25 mars 1786. Bailleur : Joseph Carimantrand, marchand. — Preneur : Jean Desmurgers, cabaretier. — 86 — « C'est à scavoir une partie de maison, dépendant de celle dud. sieur bailleur, sise en cette ville de Nevers, rue de Nièvre, paroisse Saint-Martin, consistant lad. partie en une boutique sur le devant, une chambre derrière icelle, une cave, une écurie à côté dud. bâti- ment et un petit caveron placé sous l'escalier... » Prix : 150 1. Min. Defrance, 15 juin 1682. Bailleur : Jean Dufour, m^ sellier. — Preneur : Laurent Doublet, m^ traiteur et cuisinier. « C'est à scavoir la maison du Raisin, aud. Dufour appartenant, sise paroisse Saint-Sauveur, tenant au logis du Lion d'or, et comme lad. maison se comporte, consistant en cave, chambres à feu en bas, chambres haultes et grenier.... » Prix : 53 1. Min. Chei^allier, 16 février 1689. Bailleur : François Parrot, sieur de Luanges. — Preneur : Valentin Tixier, « hoste ». « C'est à scavoir une maison, assise en cetted. ville rue de Nièvre, paroisse Saint-Martin, où pend pour enseigne Les Troys Roys, con- sistant en plusieurs chambres, basses et haultes, boutique, caves, greniers, cour, deux escuryes et les greniers au dessus, aisances et appartenances.... » Prix : 200 1. « et 2 louis d'or, sans diminution du prix de lad. accense, pour une fois payer seulement, pour le pot de vin du présent marché ». Min. Boury fils, 31 janvier 1786. Bailleurs : les chanoines du Chapitre de Nevers. — Preneur : Adrien Râteau, traiteur. « C'est à scavoir une maison, à mesd. sieurs du Chapitre apparte- nant, située grande rue de Nièvre, à laquelle pend pour enseigne le Dauphin, avec cuverie et écurie, circonstances et dépendances.... » Prix : 400 1. « Est intervenu au présent bail Jean Bonnereau, marchand blatier, beau-frère du preneur, lequel a déclaré qu'il se rend volontairement caution pour led. preneur envers mesd. sieurs du Chapitre.... » Min. Boury fils, 28 mars 1789. Bailleur : Jean Moreau, notaire. — Preneur : Dame Henriette Léger, veuve de Louis Nardin, marchand restaurateur. — 87 — « Scavoir une maison à Nevers, appelée la maison de la Cité, paroisse Saint- Jean, dont le détail suit : à l'entrée une grande porte cochère, un grand vestibule, une cave au-dessous, une grande cuisine, où est un fourneau à plusieurs feux garni de ses baguettes en fer, un placard fermant à 4 battants, un cabinet ou garde-manger, une grande tribale voûtée à côté de la cuisine, une rampe en fer, qui distribue adroite à deux salles, dont l'une est lambrissée et boisée, cheminée à celle-ci, deux placards dans l'autre, une chambre à che- minée à la suite, un placard à l'embrasure d'une croisée, un petit jardin au bout duquel est une petite chambre parquetée, où sont 4 placards en mauvais état, sauf deux garnis en fer maillé, une grande salle dite salle de la tour en forme ronde, où est une cheminée et un placard, et à laquelle on monte par une rampe en fer, une autre petite cuisine, les fosses d'aisances à côté, une petite chambre au- dessus, tapissée en papier à fond bleu sur toile, cabinet à côté, cabi- net au-dessus et chambre à cheminée à côté ; à gauche du grand escalier un cabinet noir, un autre cabinet à côté, une grande chambre à cheminée, tapissée en tapisserie à person- nages, une autre plus grande chambre à balcons, tapissée en tapisse- rie verdure de Flandre, deux cabinets à côté, cinq greniers, sur le tout, carrelés en carreaux, sauf le plus élevé des cinq, qui n'est que planchéié, sur lequel on ne pourra déposer que des choses légères ; une cour, une écurie attenant, grenier à foin au-dessus, avec le râte- lier et la mangeoire en bon état.... » Il existe éo;alement dans la pfrande salle lambrissée «un trumeau en 6 pièces dans son cadre doré au-dessus de la cheminée, un autre en 3 pièces dans la même position dans la chambre à balcons, égale- ment encadré en bois doré, et un troisième d'une seule pièce dans la salle à côté » Prix : 500 fr. « et un pâté de valeur de 12 1. par chacun an. » Min. Chevallier, 20 juin 1696. Bailleur : François Longbois, procureur au bailliage. — Preneur : Antoine Cumet, meunier. « Scavoir la jouissance du moulin de la Passière, scitué proche cetted. ville, consistant en 2 roues tournant, biefs et chaussées sur le cours d'eau, prés et terres dépendant du moulin, sans rien retenir, sauf la pesche de l'estang, que led. bailleur pourra empoissonner et pescher toutes fois et quantes que bon lui semblera... Le tout moyennant que led. Cumet payera chacune semaine à dame Juliette Robelin, veuve d'h. h. Imbert Testelette orfèvre, un boisseau de froment mesure de Nevers, dont il rapportera les quittan- ces aud. sieur Longbois ; auquel il payera aussi chacun an 24 quar- teaux de bled par tiers, bled froment, seigle et orge, scavoir 12 quarteaux de 6 en 6 mois ; et sera tenu de payer chacun an aud. m® François Longbois la somme de 80 1. à raison de 40 1. à chacun terme.... » Alin. Gourjon, 23 ai>ril 1780. Bailleurs : les chanoines du Chapitre de Saint-Martin. — Preneur : Pierre Persil, meunier. « C'est à scavoir un moulin, appelé le moulin de la Ronde, situé à Nevers sur la franche rivière de Nièvre, paroisse de Saint-Trohé, consistant en 2 roues à moudre bled à 2 moulages, l'un à blanc et l'autre à bis, tournant, virant et faisant farine ; une maison com- posée de plusieurs chambres, 2 écuries, greniers, jardin, chenevière a^'ec le cours d'eau, biefs et chaussées Fera partie du présent bail la première herbe seulement d'un pré, appelé le pré des Roches, contenant 12 à 14 charretées de foin ou environ.... Les réparations locatives seront à la charge du preneur, qui sera tenu aussi de l'entretien des aubes, pales, ferrements et autres menues réparations dud. moulin... L'entretien des couvertures en tuile desd. bâtiments sera aussi à la charge du preneur, qui sera tenu de les maintenir en bon état et d'y faire annuellement toutes les réparations nécessaires, à l'exception néanmoins du dommage qui pourroit y arriver par les ouragans. Led. preneur sera tenu aussi de l'entretien des chaussées dud. moulin, tant pour les grosses que pour les menues réparations, et du curement des biefs, ainsi que du curement de la rivière, qui se fait à frais communs avec les meuniers qui y sont intéressés, comme aussi de l'entretien du grand empalement, qui se fait à frais communs avec M. le duc de Nevers, MM. du Chapitre et autres. Et comme le fermier actuel dud. moulin doit laisser tous les objets ci-dessus en bon état, le preneur sera tenu de les laisser de même lors de sa sortie ; à l'elîet de quoi il sera pour lors fait visite des lieux par experts convenus ou nommés d'office » Prix : 40 1. par an pour la première herbe du pré des Roches, « et la quantité de 8 boisseaux de bled froment par semaine, mesure de Nevers, rendu conduit et déchargé dans les greniers desd. sieurs bailleurs, sous la condition expresse qu'à défaut de paiement et livraison dud. bled pendant 4 semaines, il sera loisible auxd. sieurs bailleurs d'expulser le preneur dud. moulin et d'en faire le bail à un autre, sans qu'il soit besoin de jugement ni forme de procès.... » Min. Goussot, 30 mars 1785. Bailleur : Gilbert Gascoing de Villecourt, écuyer. — Preneur : Henri Pesle, meunier. — 89 — « C'est à scavoir le moulin à bled de Veninges.à une roue, situé en la paroisse de Varennes-les-Nevers, la maison du meunier, écurie, chenevière, prés, patureaux et pièces de terre... » Prix : 600 1. par an. Min. Callot, 26 jam^ier 1666. Bailleur : François Callot, marchand tanneur. — Preneur : Guillaume Cassiat, « aussy marchand tanneur ». « C'est à scavoir une tannerye, aud. Callot appartenant, située et assise proche les murailles de cetted. ville et la rue qui va de la })orte de Nièvre à celle du Pont Cizeau » Prix : 30 1. Min. Gourjon, 17 août 1782. Bailleurs : les Carmes déchaussés de Nevers. — Preneur : Pierre Provost, marchand tanneur. « C'est à scavoir une tannerie et un petit jardin y attenant, ^ituée à Nevers sur et au long de la rivière de Nièvre, au pied des murs de cette ville, qui servent d'enclos au jardin desd. R. P. Carmes » Prix : 36 1. Min. Lagoutte, 16 janvier 1741. Bailleur : Léon Talpin, meunier au moulin de Pillavoine. — Preneur : Mathieu Jacquet, foulonnier. « C'est à scavoir un moulin à foulon, situé et assis dans l'enclos dé- pendant du moulin de Pillavoine, avec vin jardin et une écurie atte- nant le moulin à blanc, ensemble la chenevière tenant au foulon, le tout situé paroisse Saint-Trohé. » Prix : 40 1. « Le preneur sera tenu et s'est obligé de faire toutes les réparations généralement quelconques, tant menues que grosses, aud. moulin à foulon. Sera tenu en outre d'entretenir les chaussées... Convenu entre les parties que led. foulon ne travaillera et n'agira que par les eaux perdues, c'est-à-dire par les eaux qui deviendroient inutiles et qui ne feront aucun tort au moulin dud. bailleur, sans que led. Jacquet puisse prétendre faire aller led. foulon dans le temps que led. moulin dud. bailleur aura besoin d'eau.... « Min. Lagoutte, 30 octobre 1746. Bailleur en sous-accense : Jean Jacquet, m® foulonnier, demeurant au Pont Saint-Ours, paroisse de Coulanges-les-Nevers. — Preneur : Joseph Renaud, aussi m^ foulonnier à Coulanges. « C'est à scavoir le foulon du Pont-Saint-Ours, situé en lad. pa- — 90 — roissCj appartenant au sieur Charles Enfert, ensemble les terres et prés en dépendant. » Prix : 80 1. « Le curement et nettoiement du bief et ruisseau, qui est au-dessous de la rue dud. foulon sera fait par ceux qui y font laver des mines, ainsy qu'il a toujours été accoutumé.... Convenu que led. preneur fera ou fera faire par chacun an des menues répa- rations aud. foulon, jusqu'à concurrence de la somme de 101., outre et sans diminution du prix du présent sous-bail ; et se charge led. preneur de payer les impositions de tailles, capitation et autres impositions, qui peuvent monter à 40 1. par chacune année. » Min. Boury fils, 26 mai 1786. Bailleur : Biaise Gounot, m^ de manufacture de faïence. — Pre- neur : Gabriel Pernet, voiturier par eau. « C'est à scavoir la moitié d'un port, situé sur le quay vis à vis le fer à cheval de cette ville, paroisse Saint-Arigle.... » Prix : 36 1. Min. Chevallier, 23 octobre 1689. Bailleur : Pierre Marault, m^ savetier. — Preneur : Eugène Pignié, vigneron. « C'est à scavoir une pièce de vigne, scituée au climat de Saint- Benin près cette ville, contenant l'œuvre de 6 hommes ou environ.... Le preneur sera tenu la cultiver et fassonner de toutes fassons ordinaires et accoustumées en temps et saisons dus ; mesme sera tenu y mettre chacun an 5 faix de pesseaux de tous bois, et y faire un cent de provailles chacune année aussy bien et duement dans les endroits les plus nécessaires, et qu'il pourra faire toutes en une année sy bon luy semble, qui seront comptées entre les partyes au mois de may, après qu'elles auront esté faictes et sera tenu faire du mort le vif. » Prix : 3 1. Min. Chevallier, 24 avril 1696. Bailleur : François Bardon, laboureur à Imphy. — Preneur : Edme Garnier, vigneron à Nevers. « C'est à scavoir une pièce de vigne, assise au finage de Saint- Lazare, contenant l'œuvre de 4 hommes ou environ.... Sera tenu (le preneur) icelle entretenir de toutes ses fassons ordinaires et accoustumées suivant l'usage du pays..., y faire un demy cent de provailles... Le bailleur sera tenu de visiter ou faire visiter lad. vigne le premier jour du mois de septembre de l'année, que le présent bail devra finir, à l'efïect de cognoistre sy elle sera suffisamment — 91 — pessellée, pour par led. preneur en demeurer deschargé, en cas qu'elle se trouve en suffisant estât. » Prix : 3 1. Min. Moreau, l^r mai 1788. Bailleurs : Jacques et Claude Passot frères, vignerons. — Preneur : Jean Passot, vigneron. « Scavoir 2 œuvrées de vigne, situées en Bourgneuf, paroisse de Saint-Laurent, en mauvais état, dégarnies de ceps et échalas.... Le preneur s'engage à « les provigner, chevaler et garnir d'échalas dans toutes les parties vuides, en sorte qu'elles soient rétablies entièrement en fin de bail. » Prix : 4 1. Min. Boury fils, 26 noveiyihre 1786. Bailleur : Jacques Perriot, vigneron. — Preneur : Pierre Perriot, vigneron . « C'est à scavoir une pièce de vigne, scituée et assise au climat des Bas Montots, proche Potencul, de la contenue de 8 œuvres de vigne ou environ..,. Led. Pierre Perriot promet et s'oblige de faire et façonner annuellement lad. vigne suivant les us et coutumes du pays et duché de Nivernois.., et d'avoir soin des arbres fruitiers, qui sont dans lad. vigne, à peine de tous dépens, dommages et intérêts. » Prix : 33 1. Min. Chevallier, 25 juillet 1696. Bailleur : Jacques Gaillard, vigneron à Coulanges les Nevers. — Preneur : Pierre Jaillette, charbonnier au faubourg de Mouesse. « C'est à scavoir une pièce de terre, scituée au finage de Saint- Lazare, contenant 5 boisselées ou environ, tenant au grand chemin allant dud. faubourg à la Baratte... pour 6 années et 6 récoltes consécutives.... » Prix : 6 1. 10 s. Le preneur réserve au bailleur « la déblure, qui est à présent emblavée dans lad. terre, et fera voiturer 15 charroys de fumier, scavoir 8 l'année présente et 7 l'année prochaine. » Min. Chevallier, 18 novembre 1696. Bailleur : Gaspard Guynot, jardinier. — Preneur : Jean Guynot, jardinier. « C'est à scavoir 2 boisselées de terre ou environ, estant en 2 pièces, sises aux jardins de Marolle, paroisse de Chaluzy,.. pour 12 années consécutives, qui commenceront au jour de Noël prochain.... » — 92 — Prix : 8 1. « Et a esté convenu que led. preneur fera mettre dans lesd. terres jusqu'à 30 charrois de fumier pendant les 6 premières années. » Min. Boury fils, 28 septembre 1781. Bailleresse : Marguerite Pernet, veuve de Joseph-Gédéon Picard, marinier. — Preneur : Charles Berthin, jardinier. « C'est à scavoir une pièce de terre de la contenue de2boisselées, environnée d'un côté d'une haye vive, et d'un fossé du côté .de la rue, située et assise en la chaume Pissevache.... » Prix : 24 1. « Et a promis le preneur d'être sujet à l'entretien de lad. haye vive et du fossé et de laisser le tout en bon état à la fin du présent bail. » Min. Goussot, 30 novembre 1783. Bailleur : Grégoire Passot, m^ cordonnier. — Preneur : Antoine Moreau, jardinier. « C'est à scavoir un petit jardin situé au lieu de la Chaussée, paroisse de Saint-Martin, de la contenue d'une demie boisselée ou environ, et une pièce de terre située aud. lieu, paroisse de Saint- Pierre, de la contenue de trois-quarts de boisselée ou environ... » Prix : 24 P. 1. Quelques prix de vente préciseront la signification de ces accenses. Au xvii^ siècle, le 26 septembre 1695,une maison de la rue des Fangeats composée d'une boutique, dune chambre basse et d'une chambre haute, est vendue4231. Le 14 décembre un immeuble à peu près identique, mais situé rue Saint-Martin, est vendu 6001. (Min. Chevallier). Au siècle suivant forte augmentation. Une mai- son de la rue Saint-Etienne, comprenant une boutique, une chambre basse, une cave, une chambre haute et un cabinet, est vendue 1200 l.Iel6 février 1783 (Min. Gourjon). Un immeuble de la rue du Fer, qui ne paraît guère plus important, est. vendu 3.0001. le 17 juin 1786 (Min. Boury), et ce tauxsemblc normal. La plupart de ces maisons sont grevées de cens féodaux ou bordeliers. Au xviii^ siècle les vignes se vendent de 50 à 100 1. l'œuvrée.Le 26 janvier 1783 une petite pièce de vigne, située aux rues basses, «de la contenue de 3 œuvres ou environ», est vendue 150 1. Le 9févricrl788une autre pièce, «de la contenue d'une œuvre et demie», est payée 100 1. (Min. Darvoux). Quant aux jardins ils valent de 100 à 2001. et plus la boisselée. Le 8 avril 1781 une boisselée et demie au faubourg de la Passière est vendue 150 1. Le 18 mars un jardin de 3 à 4 boisselées au Carre- four est payé 800 1. (Min. Gourjon), sans préjudice des redevances bordelièros et autres, qui grèvent généralement ces terres. — 93 — VII. — Salaires à l'année § 1. — Compagnons Min. Chevallier, 6 novembre 1673. « Par devant le notaire soubsigné, présents les tesmoings soubs- crits, ont esté présents en leur personne h. h. François Veneraux, m^ chapelier, demeurant en cetted. ville de Nevers d'une part, et Charles Poing, compagnon chapelier, aussy demeurant aud. Nevers d'aultre part ; lesquelles partyes de part et d'aultre ont faict et passé entre eux le marché qui ensuit : C'est à scavoir que led. Poing a promis et s'est obligé envers led. Veneraux de demeurer chez luy pendant un an, à commencer ce- jourd'huy date des présentes et finir à pareil jour, y travailler de sond. mestier de chapelier, aultant et le mieux qvi'il luy sera possible, et ce moyennant la somme de 60 1., que led. Veneraux sera tenu luy payer en fin de lad. année ; moyennant laquelle somme led. Poing ne pourra pendant lad. année aller travailler ailleurs, ny pour aucunes aultres personnes, en aucune manière que ce soit. Tout ce que dessus a esté respectivement stipulé et accepté par lesd. partyes, qui se sont obligées à l'entretènement, à peine de tous despens, dommages et intérests, et soit scellé, car ainsy faict et passé à Nevers, estude du juré avant midy, le 6^ jour de novembre 1673, présens Léonard Gentil, clerc, et Pierre Lepère, m^ boulanger et pâtissier, demeurant aud. Nevers tesmoings. Lesd. partyes ont déclaré ne scavoir signer enquis. » Min. Chevallier, 13 août 1690. Michel Dubois, m^ chapelier. — Edme Dalligny, compagnon^. « Led. Dalligny a promis et s'est obligé de travailler dud. mestier de chapelier pendant une année, qui a commencé le premier du présent mois et an dans la maison et boutique dud. Dubois.... Led. Dubois a promis et sera tenu luy payer chacune semaine la somme de 10 sols pendant led. temps, pendant lequel il le nourrira et couchera et enseignera, lorsqu'il se trouvera occasion qu'il ne sera pas suffisamment capable dud. mestier, sans diminution de lad, somme de 10 s. » Min. Baudot, 5 août 1669. Jean Naudin, m^ cordonnier. — Suzanne Bourgeois, veuve de Jacques Denançay, ril 1789. Charles Pétault, tisserand. — Jean Cassier, garçon tisserand, e\ Thérèse Pétault. sa femme. — 97 — « Lesquelles parties nous ont dit, scavoir led. Cassier et lad. Pétault, qu'ils sont entrés chez led. Charles Pétault leur père et beau-père, à l'effet par led. Cassier d'y travailler en qualité de compagnon tisserand, moyennant la somme de 15 1. par an, outre laquelle somme led. Pétault s'oblige de nourrir led. Cassier, ainsi que sa femme et les enfants qui naîtront de leur mariage, et de les entretenir et loger.... Déclarent les parties que les nourritures et entretien dud. Cassier et sa femme peuvent être de valeur annuellement de 200 1. » Min. Chevallier, 25 mars 1691. Jean Garillan, voiturier par terre, et Léonard Garillan, son fils « aussy voiturier ». « Led. Garillan fils a promis aud. Jean Garillan, son père, d'aller demeurer en sa maison et luy rendre service pendant un an à com- mencer ce jourd'huy, pendant lequel temps il sera tenu de tra- vailler à ce qui luy sera commandé, le mieux qu'il luy sera possible, moyennant la somme de 10 1. pour lad. année, oultre quoy led. Jean Garillan a promis de prendre dans sa maison Reine Coqueret, femme dud. Léonard Garillan et Léonarde Garillan leur fille, les- quels il sera aussy tenu de nourrir, coucher et chauffer sans aucune pension, en considération de la modicité de la somme promise aud. Léonard Garillan pour son salaire, et sans que luy ny sad. femme puissent acquérir aucun droit de communauté avec led. Jean Garillan, quelque demeure qu'ils fassent en sa maison... » 2 §. — Entreprises patronales Nièvre B. Ch. des Comptes 145. — 14 octobre 1665. Jacques Carton, père et fils, couvreurs, s'engagent « à entretenir pendant 6 années les couvertures et échenés,tant du palais ducal et de la Chambre des Comptes et de la Conciergerie à Nevers, que des chasteaux de Saint-Eloy et de Decize,avec toutes leurs dépen- dances. » Prix : 180 1. par an. Les couvreurs « fourniront tous les matériaux nécessaires, sauf le bois debout.... Les dévastations, causées par les orages ou autres accidents, ne seront déduites que si elles excèdent 4 pieds en carré dans l'ardoise, une toise carrée dans la tuile. » Min. Gourjon, 10 août 1777. Marché conclu entre les Dominicains de Nevers et Pierre Gudin, couvreur. « C'est à scavoir que led. Gudin s'est obligé envers lesd. R. P. 7 — 98 — Dominicains d'entretenir pendant 9 années les toits et couvertures tant de l'église, clocher et bâtiments renfermés dans leur enclos, que ceux de leur maison située rue de la Tartre, et de les laisser en fin du présent marché en bon état de réparations ordinaires... Ne sera point tenu des dommages causés par les grands vents, grêles ou tonnerre.... Sera tenu de suivre et réparer toutes lesd. couver- tures au moins 2 fois l'an, avant et après l'hiver..., et de faire à neuf par chacun an dans les endroits, qui en auroient un besoin plus urgent, au moins 7 toises carrées de couverture.... » Prix : 60 1. par an. Gudin fournira tous les matériaux nécessaires. Abonnements : Ville de Nevers : 1710 (Nevers CC 307). Entretien des tentures, des dais et des robes des échevins. Le tapissier de la ville reçoit 5 1. par an le jour de la procession du Saint-Sacrement. 1750 (Nevers CC 325). Le sellier Chevenon reçoit 50 1. pour l'entretien annuel et le graissage des sacs et boyaux des pompes. Il reçoit 75 1. en 1783 (CC. 341). Hôpitaux de Nevers : 1714. (Hop. gén. E 5), le vitrier de l' Hôtel- Dieu reçoit 18 1. et celui de l'Hôpital général 30 1. 1708 (Hôp. gén. E 3). Le coutelier Jacques Poton s'engage « à repasser et raccommoder tous les outils, instruments, couteaux, ciseaux et généralement tout ce qui dépendra de son métier », moyen- nant 8 1. par an. la journée Compagnons 1784 Nevers CC 342 — 99 — VIII. — Salaires à § 1. — Maîtres et Métiers du jer : Serrurier, maître, 31.^ Métiers du bois : Bûcheron (nourri) 8 et Scieur de long Fendeur de bois Charpentier, maître, 15 et — compagnon — maître — compagnon — maître — compagnon Charron, maître — compagnon Menuisier, maître Tonnelier (sans indication) Métiers du bâtiment : Carrier, maître — compagnon Tailleur de pierre, maître — compagnon — maître Maçon (sans indication) — goujat — maître — compagnon 1. Le scrruriercn question est occupé à réparer les réverbères de la ville. C'est un salaire au-dessus de la normale. 10 S. fév. 1734 Hôt.-DieuE 5 11. 5 s. 1753 Hôp. gén. E 4 14 S. juin 1734 Hôt.-DieuE 5 16 s. sept. 1695 — E 4 18 s. juin 1700 — — 15 s. août 1709 — E 5 12 s. — — — — 11. 5s. 11. 11.10 s. 1760 — EU 1788 Hôp. gén. E 12 11. 5s. — — — 11. 1701 Ch. des C. 150 11. 5s. 11. 11.10 s. déc. 1766 Hôt.-DieuEU 1747 Ch. des C. 153 21. 5s. 1759 Nevers CC 330 15 s. 1704 Hôt.-DieuE 4 11. 1747 Hôp. gén. E 3 11. 5 s. 1787 Hôt.-DieuEU 11. 5s. 11. 14 s. 1768 Hôt.-DieuEU 1709 — E 5 15 s. 1754 Hôp. gén. E 5 11. 1768 Hôt.-Dieu E 11 11. 5s. 1766 Hôp.-gén. E 8 11.10 s. 1787 — E 13 12 s. 1696 Hôt.-DieuE 4 15 s. — Ch. des C. 147 15 s. 1727 — 222 11. 1741 Hôp. gén. E 3 18 s. — — — 11. 1763 Ch.des C. 154 VjnVverilta» BIBLIOTHECA Ottavien»!!. — 100 — Maçon, maître — compagnon Couvreur en paille, maître 11. 5 s, oct. 11. 10 s. — — 12 s. oct. — — 15 s. Couv. en tuile et ardoise, maître 15 s. juil. — — 11. — — 11. 5 s. Autres métiers : Cirier 1 1. mai Tapissier, maître 11. 5 s. Matelassier (sans indication) 14 s. — homme 11. — femme 15 s. Blanchisseur 15 s. mai Couturière (nourrie) 6 s. oct. — — 7 s. Batelier 1 1. juill. 1771 Hôt.-DieuEll 1694 Ch. des C. 145 1729 Hôt.-DieuE 5 1777. — E12 1705 Hôp. gén. E 2 1742 — E 3 1783 Nev. CC^ 342 1763 Hôt.-DieuE 11 1720 Ch. desC. 152 1760 Hôt.-DieuE 11 1783 Nevers CC 341 1709 Hôt.-Dieu E 5 1732 — — 1762 — E 11 1778 Nièv. B Pol.vii Min. de la Tour de la Pommeraye, 2 mars 1781 François Miette, marchand soufïletier. — Benoît Servajan, compa- gnon menuisier. « Led. Servajan s'est obligé à travailler pour le compte dud. Miette aux ouvrages et construction de soufflets pour forges et four- neaux, pendant le temps et espace d'un an à commencer de ce jour, moyennant le prix et somme de 30 s., par jour de travail seulement, sans être nourri. Laquelle somme de 30 s. led. Miette s'oblige de payer aud. Servajan à l'échéance de chaque mois, bien entendu que les jours que led. Servajan ne travaillera pas pour le compte dud. Miette, qu'il ne sera point payé de ses journées, par luy non employées aux ouvrages dud. Miette... » § 2. — Manœuvres Ville de Nevers. Janvier 1660. (Nevers BB 26 f. 267 v.) 120 journées d'ouvriers, employés à casser la glace sous les 4 premières arches des ponts de Loire : 92 1. 10 s., soit une moyenne de 15 s. 5 d. par jour. Octobre 1696 (Nevers CC 303) Balisage de Loire: 20 s. par jour. 1732 (CC 317). Suppression de plusieurs îlots de sable en Loire : 15 s. 1735 (CC 318). Curage de la franche rivière de Nièvre : 18 s. 1742 (CC 321). Curage du bief du moulin du Pont Cizeau : 1 1. — 101 — Janvier et février 1753 (CC 328). Dégagement des ponts de Loire, pris par les glaces : 1 1. 10 s. 1754 (CC 329). Extraction de gravier pour la route de Paris (sec- tion de Fougues à Barbeloup) : 18 s. 1758 (DD 6). Démolition de la chapelle Saint-Sébastien : 15 s. 1774-75 (CC 336). Aménagement des casernes et des écuries sous les ordres du casernier et des clercs de ville, hommes : 1 1. et 1 1. 5 s. — Femmes, occupées à raccommoder le linge et la literie : 15 s. Hôpitaux de Nevers. Les manœuvres, hommes ou femmes, sont nourris. Hommes : 1709 (Hôtel-Dieu E 5). Travaux de construction et de terrassement : de 6 s. à 10 s. 1760 (E 11), charger et empiler du bois : 6 et 8 s. 1769 (id.), fendre du bois ou tirer du vin : 10 s. Femmes : 1763 (id.), faire la lessive : 12 s. 1764 (id.), garder les malades la nuit : 10 s. — 102 — IX. — Salaires aux pièces § 1. - - Tableaux Matériaux. Pierre, moellon, toise cubique 41. 1785 Hôp. gén. E 12 — — — 61.10 s. 1786 — — Pierre, quartiers 5 s. 1709 Hôt.-DieuE 5 — — 7 s. 1766 Hôp. gén. E 8 — — le pied cube 10 s. 1789 Hôt.-Dieu E 13 Pièces de 2 pieds de long 10 s. 1741 Hôp. gén. E 3 — 3 — 15 s. — — — — 4 — 18 s. — — — — 5 — 11. 5 s. — — — — 6 — 11.10 s. — - — — Parpins 7s.6d. 1709 Hôt.-DieuE 5 — 15 s. 1752 Hôp. gén. E 4 — 11. 4 s. 1789 Hôt.-Dieu E 13 Sommiers 11. 5 s. 1752 Hôp, gén. E 4 Entablement, la toise 11. 1709 Hôt.-DieuE 5 Cheminées, band. 6 pieds long 41.10 s. 1787 Hôp. gén. E 13 Jambages, 3 pieds 8 pouces haut, 3 p. 8 p. large, la pièce 41. 1787 Hôp. gén. E 13 Bassies 21. et 11.10 s. 1777 Hôt.-Dieu E 12 Margelles 11. 5 s. 1755 Nevers CC 329 Bouteroues 11.15 s. — — — Pavé ord. de Thiot, le millier 151. 1777 — 338 Bon pavé de Thiot, — 471. 1786 — 344 Ardoises, le millier 221. 1696 Ch. des C. 146 — — 251. 1709 — 150 — — 451. 1731 — 153 — le cent 41. 1786 Nevers CC 334 Briques, le cent 18 s. 1695 Hôt.-DieuE 4 — — 21. 1751 Nièvre B Pol.iv — le millier 201. 1786 Hôp. gén. E 12 — plates, — 161. 1768 Ch. des C. 154 — gironées, — 361. ^ — — Carreaux à 6 pans, le millier 91. 1696 — 147 — carrés, — 61.10 s. — — — — (s. indic.) le cent 11. 4 s. 1761 Hôt.-Dieu E 11 — — le millier 201. 1786 Hôp. gén. E 12 Tuiles, le demi-millier 41. 1697 Hôt.-DieuE 4 le millier 101. 1739 — E 8 — — 201. 1785 Hôp. gén. E 12 103 — Chaux, le poinçon Ciment, le boisseau Sable, le charroi Bois de brun, la toise — de charpente, — Madriers, 2 pouces d'ép. sur 8 ou 9 de large, la toise Poutres, 24 pieds de long sur 16 ou 18 pouces d'épaisseur Chevrons, les 100 toises — la toise Planches de sapin (6 pieds) la douzaine — (8 pieds) la toise — 12 et — (croûte) Mat (pour feu de joie) Lattes, le faisceau — le millier — la botte Perches à granges, la pièce — à linge, la douzaine — à vigne, le faisceau Charnier, les 100 toises, 70 et — le millier Pesseaux, le millier Métaux, fer, la livre Fer blanc, la feuille Fil de fer (fil d'arichal) le pied 11. 5 s. 1702 Hôp. gén. E 2 21. 1741 — E 3 31. 1771 Hôt.-DieuEll 41. 1787 Nevers CC 345 5 s. 1695 Hôt.-DieuE 4 9 s. 1710 — E 5 10 s.. 1770 — Eli 12 s. 1786 Nevers CC 344 10 s. 1751 Nièvre BPol.iv 15 s. 1787 Nevers CC 345 11. 1742 Hôp. gén. E 2 11. 1758 Hôt.-DieuE 10 12 s. 901. 351. 7 s, 8 s. 31. 41. 8 s. 15 s. 6 s. 241. 7 s. 81. 15 s. 11. 8 s. 9 s. 31. 12 s. 751. 101.10 s. 121. 41.15s. 51. 6 s. 8 s. 6 s. 12 s. 1784 Nevers CC 342 1784 Nevers CC 342 1741 Hôt.-DieuE 8 1758 — E 10 1785 — E 13 1693 Ch. des C. 145 6d. 1731 1785 1787 1753 1694 1696 1769 1787 1696 1761 1703 1694 1741 1785 1787 1696 1741 1772 1707 1747 1761 Hôp. gén. E 5 Nevers CC 343 — 328 Hôt.-DieuE 4 — Eli Nevers CC 345 Hôt.-DieuE 4 — Eli — E 4 — E 8 — E12 — E13 — E 4 Hôp. gén. E 3 Nevers CC 334 Hôt.-DieuE 5 — E 9 — Eli — 104 — Plomb, la livre Plomb, la livre Clous de latte, le millier Clous de plancher, le millier — le cent — le millier Clous de 4 doigts, — Clous de 3 doigts, le cent — de 2 doigts, le millier — d'ardoise, — — le cent Vis, la livre 4 s. 8 s. 5 s.6.d. 11. il. 5s. 11.12 s. 11. 12 s. 121. 61. 81. 8 s. 21. 11.10 s. 4 s. 7 s. Métiers des rnéta.ux Serrurier. Serrure ordinaire Clef d'armoire, 7 et Clef de coffre Clef de cassette ou de tiroir Clef de serrure en bois Crampons de 9 pouces long, posés en pierre, la pièce Barreaux de fenêtres, la livre de fer employé Cadenas Ferrer des contrevents (bandes et fonds) la pièce (tourniquets) — (croch. et pitons) — Serrure à passe partout Serrure en bois Ferrer une croisée Mailles à chaîne de puits, pièce Ferrer un seau en bois Charnière d'un pied de long Crochet 4 pouces long, 2 pitons Pattes de 4 pouces de long Chaînes d'écurie, le pied Ferrer 2 coffres à avoine 12 s. 8 s. 8 s. 6 s. 10 s. 7 s. 1699 Hôp. gén. E 2 1758 Hôt.-DieuEll 1772 Nevers CC 334 1697 Hôt.-DieuE 4 1757 — E 10 1777 — E 12 1697 Ch. des C. 146 1757 Hôt.-DieuE 10 1777 — E 12 1696 Ch. des C. 146 1777 Hôt.-DieuE 12 1705 Hôp. gén. E 2 1696 Ch. des C . 146 1786 Nevers CC 344 1757 Hôt.-DieuE 10 1696 Hôt.-DieuE 4 1705 Hôp. gén. E 2 3s.6d. _ — — 21. 5 s. 1709 Hôt.-DieuE 5 15 s. 7 s. 5 s. 1711 Ch des C. 151 21.10 s. 1739 Hôt.-DieuE 8 11.10 s. — — — 71. 1740 — — 3 s. 1741 — — 21. — — — 10 s. .5s. 1748 — E 9 3 s. 11. 4s. 1773 Nevers CC 335 231.15s. 1773 Nevers CC 335 — 105 — (à savoir 4 bandes à charnières doubles, 2 grandes et 2 petites, les grandes à 1 1.10 s., les petites à 15 s., en tout 41.10 s. 1773 Ne vers CC 335 (pour ces bandes, 16 clous rivés, à 3 s. ( — clous ordinaires, en tout 15 s. — — — (2 cadenas avec 2 bandes à charnières et pitons, en tout 81. 1773 Nevers CC 335 (4 bandes coudées à 2 branches, à 15 s. — — — (4 targettes à crampons, à 15 s. — — — Barreaux de fenêtres, la livre de fer 6 s. — — — Pompe à balancier, donnant 10 poinçons d'eau par heure, garantie 10 ans 4001. 1777 Nevers CC 338 Ferrer imposte d'écurie (3 fiches, 6 pattes, 1 loqueteau à ressort) 21.10 s. 1778 Nevers CC 338 Pattes droites ou coudées, 5 à 6 pouces de long, pour râtelier d'écurie, à 4 s. 1778 Nevers CC 338 Forts cadenas de cave, 31. 15 s. et 41. — — — Serrure à 2 tours, fermant deh. et ded. avec 2 clefs 81. — — — Ferrer un contrevent (2 ban- des, 2 gonds, 1 verrou) 41.10 s. — — — Serrures d'écuries 41.10 s. 1779 — 340 Crampons de 15 à 18 pouces (p^ mangeoires et râteliers). 11. — — — Ferrer une barrière de ville (porte de Nièvre) 181. — — — Ferrer une 1 grande porte à 2 battants (2 fortes bandes de 4 pieds 1 /2 de long, 2 gonds de 7 pouces de long, 2 pivots, 2 crapauds, 1 verrou à ressort en bas, 1 arc boutant de 5 pieds en haut, 1 loquet, 47 clous rivés) 341. 1780 _Nevers CC 340 Ferrer à neuf un seau en bois 21.10 s. 1783 — 342 Mettre 2 cercles neufs à un seau en bois 11. — — — Mettre 1 anse et 2 oreilles à un seau en bois 11. 2 s. — — — Serrure en bois 21. 1783 Nevers CC 342 Fer travaillé, la livre 7 et 8 s. 1789 Hôt.-Dieu E 13 Alaréchal. Ferrer 12 chev. pend. 1 an, les panser, médicam. , par chev. 41. 7 s. 1675 Min. ChevaUier Mettre des bandes à des roues de carrosse, la pièce 12 s. 1684 - — — Mettre 1 essieu de tombereau 10 s. — — — — 106 — Rattacher des bandes de roues de charrette, la pièce 2 s. Mettre 4 fers à des chev., le fer 4 s. Panser 1 cheval pend. 15 j. en fourniss. les médicam. 41. Mettre 6 f . à 1 bourrique, le fer 3 s. 3 ramolades à un cheval boiteux 11. Saigner et purger un cheval, et fournir un pot d'on- . guent contre la gale 6 1. Mettre des fers (relevés) à un cheval, le fer 2 s. Ferrer 1 paire roues tombereau 9 1. Un breuvage donné à 1 vache 2 1. Abonnement d'un an (ferrage d'une bourrique) 4 1. Soigner 1 jument d'un « dé- senchement de cuisse » et fournir les médicaments 101. Abonnement (ferrage de che- vaux) par an 10 1. Abonnement (ferrage de jument) par an 61. Ferrure d'un essieu, la livre de fer travaillé 6 s. Abonnem. (ferrage de jument) 9 1. Souder et poser des frettes à un moyeu, la frette 5 s. Poser bandes sur roues, la bande ■ 6 s. Traiter 1 jument d'un écart 6 1. Taillandier, Coutelier. Fabriq. fourche en fer à 3 dents 1 1.10 s. Repasser un canif 1 s. Fabriquer 1 ratissoire neuve 21. Repasser volant, couperet ou serpe, chaque objet 2 s. — Rebattre une ratissoire 6 s. — — une bêche 8 s. — — une serpe 4 s. — Une bêche neuve 21.10 s. 1753 Repasser ciseaux de jardin 4 s. — Remonter les dents d'un râteau 10 s. 1762 1695 Ch. des C. 145 1694 — 146 1693 — — 1694 — — 1693 — — 1694 — — 1696 — — 1698 Hôp. gén. E 2 1716 — — 1742 — E 3 1760 — E 7 1777 Hôt.-DieuE12 1782 Nevers CG 340 1789 Hôt.-DieuE13 1705 Hôp. gén. E 2 1732 Hôt.-DieuE 5 1740 Hôp. gén. E 3 E 5 E 7 — 107 — 61. 11. 11. Limer une scie 8 s. Rebaltie 1 piochoii des 2 bouts 3 s. — une pioche — 5 s. Fabriquer un gou jard neuf 1 1. Enioulages divers 2 s. Plombier. Une livre de soudure 12 s. Puëlier, Chaudronnier. Monter un gros poêle Nettoyer un poêle Ferblantier. Fournir des tuyaux et des ohéneaux, le pied Réverbères de ville, entretien : (fournir des crochets), la pièce 1 s.6 d. (douilles p^ fonds de lampes — ls.6d. (boucles p^ accrocher lampes — 1 s. (porte-mèches — 2 s. Potier d'étain. Fondre des écuelles, étain fourni au potier (prix de la façon) l'écuelle Fabrication de plats et cuillers (façon) la livre d'étain 2 s.6 d. Etamer vme casserole 10 s. — une petite tourtière 6 s. — une bassine 10 s. Fabrication d'écuelles (façon seulement) pièce 4 et 5 s. Orfèvre. Fournir 1 soleil, 1 ciboire, 2 vaisseaux S*- Lazare. Poids et valeur de l'argent employé : 1 marc 6 onces 581. Prix de la façon 26 1. Raccommoder, reblanchir la lampe de l'H.-Dieu. Valeur de l'argent employé 9 1. Prix de la façon 3 1. 1762 Hôp. gén. E 7 1776 — E 10 1777 Hôt.-DieuE12 1696 Ch. des C . 147 1774 Nevers CC 336 1787 Hôp. gén. E 13 1775 Nevers CC 337 1777 — — 1785 343 3 s. 1698 Hôp. gén. E 2 1699 — — 1737 Hôt.-DieuE 8 1744 Hôp. gén. E 4 1770 Hôt.-DieuE 11 de Stes-Huiles p^ l'église 1697 Hôt.-Dieu E 4 Charpentier. Echelle de 9 pieds de long. Façon et fourniture Métiers du bois 31. 1712 Hôt.-DieuE 5 1753 Nevers CC 328 — 108 — GuériUe en sapin 121. 1755 Nevers CC 329 Roulons (râteliers d'écurie) 2 s. 1773 — 334 Faire à neuf un plancher, bois de chêne mis à double joint, la toise 81. — — 335 Râtelier, le pied 11. ou la toise 61. 1778 — 340 Barrière de 18 pieds de long, (porte du Pont Cizeau) 331. 1780 — — Mangeoire de 6 pieds, le pied 11. ou la toise 61. 1784 — 342 Charron. Brancard de chaise à porteur avec roues, moyeux tournés Civière montée sur roues Jante à roue de charrette 4 jantes neuves à tombereau 5 rais neufs Charrette neuve 1 p. roues neuves à charrette Limon neuf Charrue en bois, façon Charrette à bœuf, façon Arbre d'un puits à bascule 1 roue neuve à une couleuvrine 4 brouettes, façon Brouette (pour les soldats) Grands tombereaux Manches de masses et pioches 1 p. roues neuves (couleuvr.) Menuisier. Table de 9 pieds de long avec 3 tréteaux dessous 81. 1684 Ch. des C. 145 Caisse (3 pieds de long, 2 pieds de haut et autant de large, pr emballer de la faïence) 21.15 s. 1693 Ch. des C. 145 Couvercle du puits de l' Hôtel- de-ville 31. 1699 Nevers CC 304 Armoire bois de chêne (5 pieds de large, 6 de haut, 20 pouces de profond., à 3 étages avec 2 portes, le tout à languette, dans le trésor de r Hôtel-de-ville) 301. 1700 Nevers CC 305 Grande porte de remise (5 pieds de large, 11 de haut.) 31. 5 s. 1701 Ch. des C. 150 251. 1683 Ch. des C. 145 31. — — — 12 s. 1684 — — 21. 1696 — 146 11. — — — 171. — — — 101. 1700 — 149 11. 5 s. — — — 21. 31. 51. 1701 — 150 1703 Hôt.-DieuE 4 51.10 s. 1703 Nevers CC 306 101. 1709 Hôt.-DieuE 5 31.10 s. 1778 Nevers CC 338 171. — — — 5 s. — — 340 161. — — — 109 — Caisse à arbuste (3 pieds de haut, 2 pieds 1 /2 en carré) Porte de chambre (6 pieds de haut, 3 pieds de large) Fenêtre (9 pieds de haut et 2 pieds et demi de large) Contrevents Cercueil Confessionnal, en bois de chêne et d'assemblage Monture de grande scie Berceau Guéridon Plancher sapin, la toise carrée Châssis de fenêtres d'écurie (3 pieds et demi de hauteur sur 3 de large), le châssis Démonter et remonter un lit Poser 2 porte-manteaux Table en chêne de 12 couverts Table de 6 couverts Armoire noyer (palais ducal) Mettre des pieds à des tables (casernes) chaque pied Poser des planches à hardes ou à pain, chaque planche Mettre des pieds à des bancs, le pied 2 et 141. 91. 4 s. 5 s. 3 s. 1718 Ch. des C. 214 1721 152 51. — — _ - 21.10 s. 1739 Hôt.-DieuE 8 41.10 s. 1742 — E 9 401. — — _ _ 11. 5 s. — — _ - 21. 1740 — E 8 21. — — _ - 41. 1751 Nevers CC 3: 26 21. 1753 — 328 11. 1755 — 329 10 s. — — — 101. 1769 Ch. des C. 154 61. — — — 1201. — — — 1773 Nevers CC 334 1774 — 336 Coffres à avoine en chêne (6 pieds de long, 3 de haut, 3 de large, avec une planche ouvrante sur le devant, et 3 fortes barres sous le fond) 30 1. 1774 Nevers CC 335 Planches à hardes et à pain (2 portants, façon, fournit») 30 s. 1774 Nevers CC 335 Porte-manteaux au-dessus des couchettes (avec planches de chêne de 5 pieds de long sur 2 supports en chêne de 3 pieds de haut cloués à la tête des lits). Planches à hardes (avec 2 por- tants sapin) Forte chèvre (p'^ scier du bois) Brancard (p'^ porter le bois) Cimaise et plinthe, la toise Croisée, le pied carré 2 1. 1774 Nevers CC 336 15 s. 1776 Nevers CC 338 21. 1778 — 338 61. 1782 — 342 11. 2 s. 1785 — 343 31. 1787 Hôp. gén. E 13 - 110 Portes à panneaux recouverts (8 pieds de haut sur 4 pieds 10 pouces de large avec l'imposte) 361. 1787 Hôp. gén. E 13 Portes emboîtées (6 pieds 5 pouces de hauteur sur 3 pieds 2 pouces de large) 81. 1787 Hôp. gén. E 13 Contrevents (à 2 ventaux de 5 pieds de hauteur sur 3 p. 1/ 2 de large, garnis de 3 barres), la feuille 7 1. 1787 Hôp. gén. E 13 Persienne (de 9 pieds de haut sur 4 pieds 10 pouces de larg) 301. 1787 Hôp. gén. E 13 Placard dans l'embrasement d'une croisée (3 pieds 1/2 de large 1787 Hôp. gén. E 13 1679 Min. Chevallier 1698 Hôt.-DieuE 4 1702 — — 1706 Hôp. gén. E 2 121. 21. 4 s. 11. 4 s. Is. 15 s. 7 s., 4 s. — 201. 1731 Hôt.-DieuE 5 sur 3 pieds de haut) Tonnelier. 50 poinçons neufs, à 40 quarts neufs, à Encaver poinçons de vin, le p. Seau en bois (écurie) Liens de cercles (poinçon) 6 et Cercles de cuve, la toise Cercles de poinçons, le millier Relier des poinçons à ven- dange, le poinçon Encaver des poinçons, le p. Liens de cercles (poinçon) Poinçons neufs, à Pièces maîtresses à des fonds de poinçons, la pièce Douelles neuves , la pièce Cercles de poinçons, le millier Seau d'écurie Fond neuf à un grand seau Baignoire Cercles de cuve, la toise Poinçons neufs Encaver poinçons, le poinçon Cuvier neuf (de 7 sacs) Maçon. Métiers du Bâtiment Creuser puits, la toise de prof. 41. Maçonnerie, la toise 61. Carrelage, la toise 3 1. Creuser un puits à Nevers (2 pieds 1 /2 de diamètre, maçonnerie d'un pied d'épaisseur, pierres sèches au fond, maçonnerie à chaux 0 s. 2 s. l/o4 Hop. gen. E o 11 et 15 s. 1760 Hôt.-DieuE 11 31.10s. 1763 Hôp. gén. E 7 4 s. 3 s. 241. 1763 Hôp. gén. E 7 1769 Hôt.-Dieu E 11 11. 1773 Nevers CC 336 6 s. 1773 Nevers CC 336 141. 1780 Hôp. gén. Eli 10 s. 1784 — E12 31.10s. 1785 — — 3 s. 1787 — E13 91. — — — 1688 Min. Chevallier 1753 Nevers CC 328 1783 Nevers CC 342 — 111 et à sable ensuite) par pied de profondeur 31.10 s. Maçonnerie, la toise 91. Tailleur de pierre. Tables, la pièce ls.6d Taille de pierre, le pied 4 s. Une pierre tombale avec ses 4 supports de pierre 151. Taille d'un parpin 12 s. — sommier 11. 5s. — quartier 6 s. Taille de marches d'escalier. le pied carré 3 s. Taille de cheminées à la capu- cine, bande et jambage 71. Taille de cheminées à la capu- cine, sans jambage 41. Pai'eurs. Réfection du pavé de la ville : pavé neuf, la toise 41. — relevé, — 11.15 s. Pavage ordin. : neuf, la toise 51. — relevé — 11. 4 s. — neuf — 41. 6s. Pavage ordin. : relevé, la toise 15 s. Pavage d'éc. neuf, la toise, 3 à 51. — relevé — 11. 2 s. Pavage ordin. : neuf, la toise 61. — relevé — 11. 5 s. Sculpteurs et peintres. Service funèbre de la reine : 5 grandes figures en bois^ 1786 Min. Gourjon. 1786 Nevers CC 345 1695 Ch. des C. 146 1727 Ch. des C. 222 1705 Hôp. gén. E 2 1752 — E 4 1766 — E 8 1787 Hôp. gén. E 13 1787 Hôp. gén. E 13 1787 Hôp. gén. E 13 1656NevBB26f.71v 1734 Ch. des C. 103 1752 Nièvre BPol. IV 1752 Nièvre B Pol. IV 1773 Nevers CC 336 1789 Hôt.-DieuE13 1001. 1683 Nevers CC 298 Service funèbre du duc de Nivernais : catafalque, 4 statues en bois, placées aux 4 angles, représentant la Charité, la Religion, la Foi, la Justice, parle sculpt. Marlet 1921. 1769 Nevers BB 7 Au sculpt. G. Magis, pour avoir sculpté en pierre sur la façade des casernes, les armes du roi, de la ville, du duc de Nivernais, de l'intendant, « ensemble tous les agrémens au-dessus des portes et croisées» 10001. 1776 Nevers CC 333 1. « Sur le hault de la chapelle ardente il y avait une renommée en forme d'ange, tenant une trompette ; aux 4 coins du tombeau et chapelle ardente estoient 4 grandes figures de console toutes tristes et éplorces », par le sculpteur Bcllccombe. — 112 — 61. 1765 Hôp. gén. E 8 Au sieur Barrière, sculpt. à Nevers, pour avoir fait dans la chapelle de St-Antoine à la cathédrale, une statue du saint de 5 pieds 1 /2 de haut, en pierre blanche du pays 2401. 1786 Sté Niv.V.p.361 Service funèbre de la reine, décoration de 3 douz. de grands écussons, de 10 douz. de petits, aux armes de France et d'Es- pagne 801. 1683 Nevers CC 298 Procession du St-Sacrement, écussons des cierges des échevins et conseillers de ville, l'écusson 1 1. 1745 Nevers CC 323 Décor, de chapelle St-Agnan ou des 3 rois à la cathédrale : payé au sieur R. Huet, peintre de la ville, clerc de l'acad. des peintres de Paris, qui a fait un tableau, en prenant pour modèle une estampe de Jouvenet représentant l'adoration des 3 rois, sauf 5 figures 721. 1756 Sté Niv.V.p. 361 Peinture ordinaire, Vitrerie, Collage. Peindre à 3 couches la grande porte de la chapelle Mettre en couleur 5 portes et 3 croisées Mettre en peinture 1 guérite Marbrer une cheminée Remettre des panneaux en plomb neuf Faire des panneaux tout à neuf Fournir des pièces neuves Remettre des panneaux en plomb neuf Faire des panneaux tout à neuf Fournir des pièces carrées neuves Vitrer en mastic des croisées, par carreau suiv* grand., de 6 à 9 s. Réparations aux réverbères de la ville : (Mettre un fond, verre de Bohême 1 1. (Mettre un fond ordinaire 12 s. — — — (Mettre un côté 11. — — — (Remastiquer un réverbère 10 s. — — — Vitrer 6 châssis neufs d'écurie, à 8 carreaux de 10 s. par châssis, le châssis 41. 1785 Nevers CC 343 Poser, coller 16 roui, papier 241. — — — Coller 25 mains de papier gris, la main 12 s. 1785 Nevers CC 343 101. 1766 Hôt.-DieuEll 101. 1774 Nevers CC 335 61. 1785 — 343 12 s. 1698 Ch. desC. 146 15 s. Is. 1698 — — 11. 1755 Nevers CC 329 11.10 s. — — 2 s. — — — 1758 Hôt.-DieuE 8 1778 Nevers CC 338 — 113 — Plâtrier. Plafond, la toise 51. 5 s. Galandage, la toise 71. Enduit à 2 couches, la toise 2 1. Coui>reur. La toise carrée de couverture (tuile, y compris la fourni- ture de la chaux et du sable) 14 s. Ramoner cheminée (Hôt. -ville) 1 1. 1787 Hôp. gén. E 13 1758 Hôt.-Dieu E 10 1774 Nevers CC 336 Métiers du vêtement et de V ameublement Tapissier. 1683 Nevers CC 298 1696 Ch. des C. 146 Service mortuaire de la reine, catafalque, tentures du chœur et portes de St-Cyr 1201. Un carreau de moquette (en fournissant 3 livres 1 /2 crin) 2 1. Une tenture de chambre 61. — — — Salle de la juridiction consulaire, retourner le tapis vert de la table servant de bureau (en fournissant clous, galon, drap 1759 Nevers CC 330 1765 Hôt.-Dieu Eli 21. vert) Rempaillage de chaise Matelassier {prix de détail). Piquer 6 couvertures toile peinte 18 1 2 s. Faire un matelas 11. 2 matelas, la façon 11. 4 s. 10 matelas — 71. Refaire des matelas, 15 s. et 11. {prix de gros, casernes) Refaire des matelas 10 s. Rebattre des matelas 11. — des traversins 6 s. Matelas, la façon 11. Traversins — - 5 s. Draps, façon, la paire 6 s. Blanchisseuse {prix de détail). 6 chemises 9 s. 1 corset Is. 10 mouchoirs 3 s. 1 tablier Is. 1696 Ch. des C. 146 1733 Hôt.-Dieu E 5 1741 — E 8 1743 Ch.des C. 153 1775 Nevers CC 336 1779 — 339 1784 342 1696 Ch. desC. 146 — 114 — 12 coiffes Une paire de draps 1 douz. serviettes à menton 1 nappe 24 torchons {prix de gros, casernes). Paires de draps, la paire Couvertures piquées (pièce) Couvertures de laine — 11. 12 s. 4 s. 4 s. 2 s. 6 s. 5 s. 15 s. 1696 Ch. des C. 146 1778 Nevers CC 338 Brodeuse. « Faire et broder de fil d'or 2 lyons rempans et 24 billettes (qui sont les armes de la ville) sur les manches de 2 robes neuves » (serviteurs de l'Hôtel-de- ville). 201. 1699 Nevers CC 304 Payé aux Visitandines pour la façon d'une chasuble et la fourniture du galon 41.12 s. 1732 Hôt. -Dieu E 5 Tailleur d'habits. Robe de chasse-pauvres, façon — — étoffe et façon 1 robe de chasse-pauvres et 2 robes d'huissier, façon 1 capote soldat, étoffe, façon 5 robes d'échevins et 6 robes de clercs de ville, façon 2 robes d'échevins, façon Frotteur de chanvre. La livre de chanvre frotté 11.10 s. 1689 Nevers CC 299 241.16 s. 1695 Nevers CC 302 121. 1700 Nevers CC 307 181. 5 s. 1727 — 314 1801. 1766 Nevers CC 332 481. 1774 — 335 ls.3d. 1703 Hôt.-Dieu E 4 2 s. 1770 — E 11 Cardeur de laine. La livre de laine cardée Pileuse. En fil, la livre de fil travaillé En filasse, — — En coton, — 1 En laine, — r En étoupe, — En pelin, -^ En fil, — 1730 Hôt.-Dieu E 5 s. 1702 Hôt -Dieu E 4 2 s. 1733 — E 5 5 et 20 s. 1768 — EU 7 s. 4 s. 7 s. 1770 — — 4 et . , ,. ^ 4 et 7 s. 1771 — 115 Tisserand. Toile ordin. (gros) l'aune — (détail) — Toile ordin. — Toile étoupe (grossetoile) — Toile coton (détail) — Poulangis, l'aune Pouguette, l'aune Blanchir toile brute, l'aune Tondeur et Foulonnier, Pour chaque aune d'étoffe au petit lé Pour chaque aune d'étoffe au grand lé Poulangis, l'aune 2s.6d. 4 s. 5 s. 7 s. 8 s. 6 s. 9 s. 2s.6d. 4 s. ls.6d. 1697 Hôt.-DieuE 4 1702 — — 1706 Hôt.-Dieu E5 1748 — E 9 1771 — Eli 1702 Hôp. gén. E 2 1768 Hôt.-Dieu E 11 ' 1748 — E 9 1770 — E 11 1771 — — Serge, — Pouguette, — Teinturier. Pouguette, l'aune 6 s. Toile à courtepointe, l'aune 8 s. Métiers du cuir Cordonnier- savetier. Recarrelure, chaussures hommes ls.8d. 1671 Nevers HH 18 3s.4d. 1671 Nevers HH 18 1 s. 1698 Hôp. gén. E 2 ls.3d. 1706 Hôt.-DieuE 5 2s.6d. 1731 — — 2 s. 1768 — EU 1770 Hôt.-Dieu EU 1771 — — 15 s. 1698 Hôp. gén. E 2 11. 4s. 1734 Hôt.-DieuE 5 11.10 s. 1759 — EU Sellier, Bourrelier. Une paire de billauts (cheval) Une dossière — 21. Une longe Rembourrer 2 selles et 4 . coussinets 2 1. Mettre pièces à harnois, la pièce .Un collier (mule) 21. Un harnais de limon (s. indic.) 161. Garnir à neuf un petit mulet 241. Un bât à provision (pour âne) 6 1. 12 s. 1684 Ch. desC. 145 15 s. 1696 — — 5 s. — — 146 1699 Hôp. gén. E 2 1758 Hôt.-DieuE 10 1770 Hôp. gén. E 10 41.10 s. 11. 41. 1777 Hôp. gén. E 12 11. 61. 1789 Hôt.-Dieu E 13 11. 10 s. — — — 21.10 s. — — — 11.10 s. — — — 10 s. — — — 11. 1789 Hôt.-Dieu E 13 ville : 11. 1739 Nevers CC 320 21. 1751 — 325 15 s. 1773 Nevers CC 334 21. 1778 — 338 — 116 — Un collier (pour âne) Une longe de licol — Une dossière — Une paire de billauts (cheval) Une sellette — Une croupière — Une retraite — Une couverture — Mettre courroie à dos. — Un mors à une bride — Une sous-ventrière (cheval) Réparations aux pompes de h Mettre des pièces de 1 pied de long, aux boyaux, la pièce Fournir seaux en cuir, le seau Reborder les boyaux à 2 cou- tures, le pied Fournir des boyaux, le pied Métiers de V alimentation ^ Abat et apprêt de 2 bœufs à l'Hôtel-Dieu 11. 1700 Hôt.-Dieu E 4 Façon de brochet sur le gril, et de carpe au court bouillon 11.15 s. 1694 Ch. des C. 146 Façon d'un quartier de chevreuil, piqué moitié au petit lard, moitié au gros lard " 15 s. 1695 Ch. desC. 146 Façon d'un pâté de lièvre 11.15 s. 1693 — — — pâté (avec 2 der- rières de chevreuil) 31. — — — Façon d'un pâté rond (2 ca- nards et un lièvre) 31. — — — Façon d'un pâté (dinde) 5 s. 1701 — — — pâté de lièvre 21.10 s. — — — Huile de noix, 2 le sequin 21. 1694 Hôt.-Dieu E 4 — la pinte 2 s. 1770 — Eli — le pain de noix 2 s. 1777 — E 12 Façon de chandelle, 3 le cent 31. 1758 Hôt.-Dieu E 10 1. Dans les métiers de l'alimentation les prix aux pièces se confondent généralement avec le prix d'achat des objets. On peut signaler toutefois quel- ques prix de façon chez les bouchers, cuisiniers, rôtisseurs. 2. Les particuliers font aussi fabriquer de l'huile de noix, dont le prix est» calculé tantôt sur la quantité de noix à travailler, tantôt sur la quantité d'huile produite. 3. De même les ciriers ou chandeliers travaillent souvent à façon pour les particuliers, qui leur apportent la matière première. — 117 — 2 §. — Traités et marchés Ch. des Not. Min. Geoffroy, 13 juillet 1688. Jean Allasseur de Sainte-Marie, marchand émailleur, et Pierre Vanon, « aussy esmailleur ». « Ont fait le traité qui ensuit ; c'est à scavoir que led. de Sainte- Marie sera tenu fournir aud. Vanon et tant qu'il sera garçon, sans estre marié, toutes les matières pour faire de l'ouvrage d'esmaille, à la charge par led. Vanon de deslivrer toute la marchandise aud. de Sainte-Marie qu'il fera et non à d'autres personnes, scavoir les bagues communes assortyes, à raison de 25 s. la grosse, les belles bagues assortyes à 35 s,, les tabatières à 3 1., les bagues d'esmaille à 35 s., les bracelets sans estre enfilés 48 s., et les autres marchandises qui surviendront, les partyes en conviendront. Sur l'ouvrage desquelles marchandises led. s^ de Sainte-Marie sera tenu d'avancer les matières, du prix desquelles led. Vanon tiendra compte sur les marchandises, qu'il livrera aud. s^ de Sainte- Marie ; et par advance led. s'^ de Sainte-Marie a payé aud. Vanon la somme de 91., lequel en outre a reconnu avoir reçu dud Sainte- Marie des matières pour led. esmail, jusqu'à la somme de 33 1., de laquelle somme il tiendra compte sur l'ouvrage qu'il livrera... » Carnet du tourneur en faïence Châtelain (Manuf. Bougarel), communiqué par M. Paul Meunier, de Nevers. (Résumé et extraits). Le sieur Châtelain gagne 9 1. par semaine. Mais il reçoit, outre ses semaines, des sommes variant de 6 1. à 12, 18 et même 21 1. Il se fait donner aussi du bois de chauffage, compté à raison de 1 1. 16 s. le cent. Il emprunte encore pour payer son loyer, qui cependant ne dépasse pas 401. par an. Par contre il se voit retenir parfois de menues sommes, quand certaines de ses pièces ont des défauts et sont mises au rebut. Lors d'un premier compte, arrêté le 31 décembre 1781, et mettant à jour toute la période qui va d'avril à la fin de l'année. Châtelain a fourni pour 439 1. 10 sols de poterie ; mais il a reçu des sommes diverses, dont le total atteint 463 1. 16 s. Ces 463 1. 16 sols se décom- posent ainsi : 37 semaines à 9 1. = 333 1., suppléments de salaire 90 1., loyer 40 1., veillée, 16 sols, total : 463 1. 16 sols. Donc il est redevable de 24 1. 4 s. Au compte suivant, arrêté le 8 juillet 1782, l'actif est de 318 1. 10 sols, alors que le passif est de 348 1. 8 sols. Le déficit, au lieu de s'atténuer, passe à 29 1. 18 sols. En janvier - 1783 un nouveau bilan est établi. Dans l'intervalle Châtelain a dû mourir, car sa dernière semaine de travail est de la fin d'octobre 1782. Le passif est de 207 1. 18 sols, alors que le travail, — 118 — ralenti sans doute par la fatigue et la maladie, n'a donné que 131 1. 6 sols, somme qui n'est même pas égale au prix des semaines (135 1.). Bougarel, qui fait le compte avec la veuve Châtelain, constate qu'elle lui doit 76 1. 12 sols, sans compter 20 1. de loyer. En 1783, ce qu'on peut appeler l'Actif ou Avoir s'établit ainsi : (Ouvrage livré par le sieur Châtelain). 1782, 11 et 13 juil., 1500 assiettes communes, 100 menues chopines, — 17 et 20 — 1000 assiettes communes, 200 ass. dites nantaises, — 24 et 27 — 1000 assiettes communes, 400 ass. dites nantaises, 150 pots et chopines, — 3 août 1100 assiettes com., 400 ass. nant. — 10 — 1600 assiettes com., 100 menues chop., — 14, 18, 21, 24 2000 assiettes août 200 chop. et setiers, 100 écuelles, 150 huiliers, — 28 et 31 août 1000 assiettes com. 100 menues tasses — 11, 15, 18 sept. 1600 assiettes com., — 27 sept. 500 assiettes com., 150 tasses, — 5 et 23 oct. 1000 assiettes com. 500 assiettes nant.. Passif ou Doit : 13 juillet 1782, payé au sieur Châtelain pour la semaine échue ce jour, à raison de 9 1. par semaine 9 1. 19 dud., donné outre semaine, 6 livres 6 1. 23 — 3 cents de bois de moule 6 1. 26 août, donné outre semaine 6 livres 6 1. 21 septembre, donné outre semaine 12 1. 28 — 2 cents de bois 4 1. Plus payé aud. sieur pour 15 semaines, jusques et compris celle du samedy 26 octobre 1782, à raison de 9 1. chacune 135 1. 1781. 12 1. 1 1.16 s. î 131.16s. 81. 1 1.12 s. i ) 91.12s. 8 1. l 3 1. 4 s. f 131.18s. 2 1.14 s. \ 81.16 s. 31. 4 s. \ 121. 12 1.16 s. 11.16 s. ( ) 14 1.12s. 161. ) 3hl2s. 2 1. 261. 2s. 4 1.10 s. ) 81. 11.16 s. i 91.16s. 121.16s. 41. 2 1.14 s. 1 61.14s. 8 1. 41. 1 1 121. Total [311. 6s. — 119 — Le sieur Châtelain doit du compte arresté avec luy le 8 juillet 1782, rapporté de l'autre part : 291.18s. 2071.18s. Reçu eu marchandises, suivant l'état cy-contre 131 1. 6s. Reste dû par led. sieur 761.12s. Du compte arresté avec Madame Vve Châtelain, elle me doit 76 1. 12 sols, pour causes cy-dessus énoncées, non compris 20 1. pour loyer de la chambre qu'elle occupe, échu à Noël 1782. A Nevers, le 12 janvier 1783. Bougarel. Min. Chevallier, 23 juin 1683. Jean Caillant, m^ bourrelier^. — Pierre Jeudy, receveur général du duché. Caillant s'est engagé à « fournir et entretenir d'harnois de sond. mestier de bourrelier tous les chevaux, cavales, mules et mulets, qui serviront aux forges et fourneaux d'Harlot, et ce pendant le temps et espace de 3 années consécutives, qui commenceront au jour et feste de Saint-Jean-Baptiste prochain, moyennant la somme de 4 1. tournois pour l'entretien des harnois de chacune beste par chacun dict an, qui luy seront payés par led. s^ Jeudy ou ses préposés de quartier en quartier et sans advances. Et a esté convenu qu'il sera fourny par led. Caillant incessam- ment à chacune desd. bestes portant bats des bats neufs garnis, moyennant la somme de 3 1. par chacun des bats garnis, oultre et sans comprendre lesd. 4 1. par chacun an... » Min. Chevallier, 25 juillet 1683. François Amelaine, m^ maréchal. Pierre Jeudy, receveur général du duché. Amelaine « s'est fait fort, scavoir de ferrer bien et deuement et entretenir suffisamment ferrés pendant un an, qui a commencé le 2 juin dernier, tous les chevaux, mulets et mules, servant aux forges et fourneaux d'Harlot, et encore les panser et médicamenter, toutes fois qu'ils en auront besoing, en fournissant les médicaments néces- saires. Pour l'effet de quoy sera tenu se transporter aud. lieu d' Harlot toutes fois et quantes il sera besoing..., moyennant la somme de 4 1. tournois par chacune desd. bestes, et encore 3 sacs de charbon par chacun an, rendu condviit en cetted. ville de Nevers... » Min. Chevallier, 24 octobre 1683. Imbert et Joseph Robert, père et fils, m^ tonneliers. — Jean 1. Sauf indication contraire ces artisans et leurs clients habitent la ville de Nevers. — 120 — Sabourin, chanoine de l'église cathédrale et curé de Saint-Arigle. Les deux tonneliers s'engagent à « faire bien et deuement la quantité de 50 poinçons et 25 quarts bien faits et bien conditionnés, sur lesquels ils seront tenus mettre, scavoir sur les poinçons 16 cercles, et sur chacun desd. quarts 12, pour quoy faire led.s'^ Sabourin sera tenu leur fournir tout le bois nécessaire, cercles et osières nécessaires, lesquels poinçons et quarts ils seront tenus de commen- cer à Noël prochain et les rendre parfaits dans le jour et feste de Saint-Jean-Baptiste prochain, dans lequel temps ils mettront les 2 derniers cercles de chacune pièce et ne pourront les mettre plus tost. Led. traité cy-dessus fait, moyennant et à raison, scavoir de 8 s. par chacun poinçon et 7 s. par chacun quart bons et bien conditionnés, comme dit est, le prix desquels led. s"" Sabourin a promis et sera tenu leur payer à mesure dud. ouvrage... » Min. Chevallier, 4 août 1684. Dimanche Gay, m® tonnelier. — Jean CofFmat, m^ tonnelier. Le premier s'engage à livrer « c'est à scavoir la quantité de un cent et demy de poinçons neufs, garnis de 16 cercles sur chacun, à compter 104 pour 100, revenant en tout à 156 pièces, lesquels fûts seront recevables de marchand à marchand, moyennant le prix et somme de 180 1. par cent, revenant le tout à la somme de 270 1. tournois... » Min. Trihallat, 30 juin 1768. Antoine Kop, m^ tonnelier. - — Jean Fromenté, vigneron. « Une cuve neuve à tirer 25 pièces de vin, garnie de 18 cercles de bois, avec 2 gouges pour la supporter d'environ 8 pouces d'équa- rissage... » Prix : 75 1., un poinçon de demi-vin « du meilleur qu'il fera », et une vieille cuve (au total 96 1. environ). Min. Callot, 25 juin 1666. Léonard Pramier, charpentier. — François Callot, marchand. Pramier s'engage à « faire et parfaire un pressouer à pressurer le vin, à arbres dessus et dessous, de 6 pieds de may en carré, et le dresser au lieu qui luy sera désigné par led. Callot dans le premier jour de septembre prochain. » Prix : 30 1., un quart de vin et 2 boisseaux de seigle. « Fournira led. Callot tous les matériauxnécessaires, généralement quelconques». Min. Moreau, 15 octobre 1775. Jean Champagne et Victor Fondereau, m^ charpentiers, entre- — 121 — preneurs d'ouvrages associés. — Jean Guyonnet l'aîné et Jean Guyonnet le jeune, compagnons de rivière, propriétaires d'une maison, située proche la chapelle Saint-Nicolas. « Lesquelles parties ont fait le devis et marché qui suit : led. Cham- pagne et led. Fondereau, solidairement l'un pour l'autre, s'obligent premièrement de démolir l'escalier et les 2 galeries en bois de la maison desd. Guyonnet et de faire à neuf un autre escalier en bois, sauf les 2 premières marches en pierre, qui seront fournies par les propriétaires, ainsy que les patins et moellons convenables ; comme aussi de faire à neuf une autre galerie en bois à la place et dans la même étendue de celles qui seront démolies et détruites, de pra- tiquer dans lad. galerie 3 cabinets, dont un au rez-de-chaussée et par le bas, et les deux autres aux 2 extrémités de lad. galerie ; ces 2 derniers cabinets seront galandés en pièces de bois de brun, lattes et enrochés en dehors et en dedans, lattes et couverts en tuile, et celuy du rez-de-chaussée sera latte et enduit aussi en dehors et en dedans, couvert par la galerie ; et il sera fait une ouverture en croisée dans chaque cabinet, fermant d'un seul battant, garni en vitraux plombés et fermant au dehors d'un petit volet de sapin, le tout de hauteur et grandeur convenable, plancheyé en chesne du haut et du bas, sauf le cabinet du rez-de-chaussée, qui sera carrelé en pierres de taille, laquelle pierre sera fournie par lesd. Guyonnet et conduite et posée par lesd. Champagne et Fondereau. Les 2 étages d'escalier seront en marches et en planches, clouées solidement en quartier tournant, et auront 6 pouces et demy et de pas convenable et pro- portionné. Le tout bien et duement couvert et enroché dans l'espace de 2 mois à compter de ce jour. Prix : 450 1. « en qviatre paiements égaux de chacun 112 1. 10 s. par chacun an. » Min. Chevallier, 24 août 1683. Claude Porchery, m® maçon tailleur de pierre. — Jean Couasnon le jeune, marchand. « Lesquels de leur libre volonté ont faict le marché qui ensuit, c'est à scavoir que led. Porchery a promis de creuser un puits dans la cave du logis ou led. Couasnon faict sa demeure, sise hors et près cetted. ville, dans l'endroit qui luy sera marqué, duquel puits l'eau sera tirée de la chambre basse dud. logis, où il sera tenu faire la margelle, pourquoy percera la voulte de lad. cave, lequel puits aura 3 pieds de rotondité et plus s'il est besoing, en sorte qu'il puisse estre facilement curé... Moyennant la somme de 24 1., que led. Couasnon a promis et sera tenu payer aud. Porchery, pour rendre led. puits parfaict de tout — 122 — ce qui est de son mestier, à l'efïect de quoy iceluy Porchery sera tenu de fournir toute la pierre, chaux et sable nécessaires... » Les versements au maçon doivent s'échelonner ainsi : « scavoir après qu'il aura travaillé deux journées la somme de 6 1., lorsque led. puits sera entièrement creusé jusqu'à une bonne source d'eau, qui pourra fouriir 2 pieds d'eau du soir au matin et plus, luy sera payé la somme de 3 1., aultres 3 1. après qu'il sera à moitié massonné, et le surplus, qui sera la somme de 12 1., luy sera'payé dans huitaine après l'entière perfection dud. puits... » Min. Chevallier, 29 juin 1674. Antoine Volland et Etienne Yvonnet, m^s maçons tailleurs de pierre. — Pierre Bureau, m® boulanger et pâtissier. Les 2 maçons s'engagent à « faire et construire dans les endroits, qui leur seront marqués par led. Bureau en sa maison sise en cette ville de Nevers rue de la Parcheminerye, deux fourgs, l'ung de profondeur de 7 à 8 pieds, et l'autre de profondeur que la place le requièrera,soubs lesquels fourgs ils seront tenus de faire la place de 2 roulliers... Lesd. Voilant et Yvonnet seront tenus de fournir tous les matériaux nécessaires, à la réserve du fer et bois et de la terre..., lesquels fours et places de roulliers iceux Voilant et Yvonnet seront tenus de rendre faicts et parfaicts dans d'huy en quinze jours ; plus seront tenus de boucher de massonnerye tous les trous qui se trouveront dans la chambre et cabinet de la maison dud. Bureau, enrocher les murailles, laver et blanchir tous les murs de lad. chambre et le tout rendre parfaict dans led. temps cy-dessus.... » Prix : 52 1. Min. Chevallier, 18 septembre 1689. Pierre et Jean Porchery, père et fils, m^s maçons. — Claude Girault, m® traiteur. « Ont faict le marché qui ensuit, scavoir que lesd. Porchery se sont obligés de creuser à l'endroit qui leur sera marqué dans le Ravelin, proche cette ville, une glacière de profondeur de 3 toises compris le puits perdu, de 9 pieds de largeur en œuvre, murée à chaux et sable du fond au hault, les murs d'épaisseur d'un pied à 15 poulces, le tout bien et deuement faict ; lesquels ouvrages ils seront tenus commencer incessamment pour rendre lad. glacière faicte et parfaicte la clef à la main d'huy en 6 semaines... » Prix : 90 1. (dont 30 1. payables d'avance, les maçons fournissant tous les matériaux). Min. Gourjon, 4 novembre 1778. Annet Brandon, m^ maçon, tailleur de pierre et entrepreneur. — Augustin Roque, m^ menuisier. — 123 — « Led. Brandon s'est obligé de faire toute la maçonnerie de la construction, que led. Roque jugera à propos de faire (dans une maison qu'il a achetée rue des Ouches), dont tous les matériaux seront fournis par led. Roque, en sorte que led. Brandon ne sera tenu que de fournir la main d'oeuvre et échafauds nécessaires à lad. construction, dont le prix lui sera payé à raison de 4 1. 10 s. la toise, tant plein que vuide de mur neuf, enduit dehors et dedans. S'oblige également led. Brandon de tailler toute la pierre de taille nécessaire pour les ouvertures des portes et croisées, dont le prix lui sera payé à raison de 6 1. 10 s. pour chaque porte ou croisée, et la façon de la taille nécessaire pour l'ouverture de la boutique lui sera payée 18 1. La main d'œuvre de la maçonnerie des cheminées sera payée comme celle des gros murs à 4 1. 10 s. la toise, suivant le toisé d'usage pour les cheminées. S'oblige aussi led. Brandon de faire tous les carrelages nécessaires, dont le prix pour la main d'œuvre lui sera payé à raison de 20 s. la toise pour ceux du rez-de-chaussée et du premier étage et 30 s. pour ceux du second étage. Tous les ouvrages cy-dessus seront commencés au printemps prochain, pour être continués sans interruption avec un nombre suffisant d'ouvriers jusqu'à leur entière confection, et le prix en sera payé en 4 termes égaux de 6 en 6 mois. » (Ce prix étant évalué à 200 1. environ). Min. Goussot, 1^' juin 1784. Charles Creusot, m® maçon. — Philippe Miton, journalier à Cou- langes-les-Nevers. « Led. Creusot s'oblige de construire pour led. Miton un bâtiment pour la maçonnerie seulement, lequel sera composé d'une chambre à feu de 12 pieds de largeur et 14 pieds de longueur de dedans en dedans et de la hauteur de 12 pieds au carré, et une écurie adossée aud. bâtiment de même largeur et longueur, et dont les murs auront 2 pieds d'épaisseur pour les pignons et 20 pouces pour les goutereaux. Les encognures seront faites à quartiers de pierre de taille et à chaux et sable et les murs à terre. Sera construit dans lad. chambre un four à cuire un quarteau de bled, fait à chaux et sable, carrelé en carreaux de terre cuite, la voûte en brique ou tuile et couverte en pierre. Le manteau et les jambages de la cheminée de lad. chambre seront faits en pierre de taille. Sera pratiqué dans le mur d'icelle une retraite à placard de 6 pieds de hauteur et 3 de largeur dans l'épaisseur du mur et en moellon. Sera aussi pratiqué dans lad. chambre une retraite en — 124 — pierre de taille de 4 pieds de hauteur sur 3 pieds de largeur pour y placer un buffet. Enfin sera fait dans lad. chambre une croisée de 3 pieds de largeur sur 4 pieds de hauteur et en pierre de taille, ainsi qu'une porte de 5 pieds 3 pouces de hauteur sur 3 pieds de largeur aussi en pierre de taille, et dans l'écurie une porte de pareille hauteur et largeur, et dans la chambre une bassie dans un endroit convenable. La main d'oeuvre, chaux, sable, pierre, terre, voitures et générale- ment toutes les fournitures seront à la charge dud. Creusot, lequel s'oblige de rendre led. bâtiment fait et parfait dans le courant du mois de septembre prochain. Le présent marché fait moyennant le prix et somme de 10 1. par toise tant plein que vuide et 12 1. de pot de vin ». Min. Gourjon, 13 avril 1760. Jean Danton, couvreur en paille. — Jean Suard, vigneron. « Led. Danton s'est obligé envers led. Suard de luy couvrir à courte paille sa maison et sa grange, dont la couverture sera de 8 à 9 pouces d'épaisseur, de fournir à cet effet la latte, l'osier, le gluy et le chaume nécessaires et généralement tous les matériaux et charrois, à l'exception toutefois des chevrons..., laquelle répara- tion de couverture en paille led. Danton promet et s'oblige de faire bien et deuement et de la mettre en état de réception dans le courant du mois de may prochain... Moyennant 40 s. par chaque toise carrée de lad. couverture, que lesd. parties ont dit pouvoir monter à la quantité de 30 à 36 toises... » TABLE DES MATIÈRES A VANT Propos 5 I. — Introduction 6 § 1. — Alimentation 6 § 2. — Eclairage et chauffage. — Habillement, ameublement et logement 11 § 3. — Salaires 19 Conclusions 24 II. — Tableaux et Documents 27 I. — Le Pain 27 IL — La Viande. 37 m. — Les Vins et les autres objets d'alimentation. . 47 IV. — L'Eclairage et le Chauffage. 57 V. — L'Habillement et l'Ameublement 58 VI. — Le Logement 77 VII. - — Les Salaires à l'année 93 VIII. — Les Salaires à la journée 99 IX. — Les Salaires aux pièces 102 Pièces Annexes : I. ■ — Taxe du pain, 1694. II. — Graphiques delà taxe du pain et de la taxe de la viande. BOtTRGES. — IMP. V« TARDY-PIGELET ET FILS. La Bibliothèque Université d'Ottawa Echéance The Library University of Ottawa Date Due a39003 00t45605B0b HC 278 •N4C8 1919 GUENEPUi LOUIS* CONDITIOIMS DE L Q V I E CE HC C278 •N4G8 1919 CCO GLENEAU, ACC^ 1119576 LCL CGNDITIGNS D , ,- ^/ :i^M^w«